Annus horribilis… Covid oblige, nos appareils photos sont restés dans leurs sacoches… Habitués à prendre le grand air, le long des pistes, ils attendent (plus ou moins) patiemment l’année 2021. Ce week-end du 17-18 octobre dernier aurait dû être le moment du meeting “Le Temps des Hélices”. Traditionnellement prévu pour la Pentecôte, il avait été décalé une 1ère fois au dernier week-end d’août. Puis pour cette mi-octobre. Puis annulé pour de bon… Dans la foulée de notre article du 7 juin dernier, époque où nous espérions encore avoir une fin de saison aéronautique riche en émotion, voici une séquence nostalgie pour les éditions 2012 à 2017 de ce meeting unique qu’est “Le Temps des Hélices”.
Le Temps des Hélices 2012
Temps ensoleillé et invités très rarement vus dans nos cieux : un grand crû !
Honneur à un grand voyageur pour commencer : le Sikorsky S-38 de “Unlimited Adventure”. Cette société rassemblant de vieux avions a pour but de recréer des expéditions historiques. Et quel meilleur ambassadeur que ce célèbre amphibie, 1er hydravion construit par Igo Sikorsky ! Conçu pour le transport de 8 passagers, il servit en effet au défrichage de nombreuses routes commerciales, notamment avec aux commandes un certain Charles Lindgerbh. Cette réplique est haute en couleur : elle reproduit en effet le “Osa’s Ark” de Martin et Osa Jonhson, grands explorateurs des années 1920-1930, à qui l’on doit entre autres les 1ers films sur les Monts Kilimandjaro et Kenya.
La réplique de Sikorsky S-38 “Osa’s Ark”, explorateur de l’Afrique profonde.
Maintenant voyons un autre avion de légende, plus connu : le Lockheed P-38 Lightning ! Issu du cerveau fertile de Kelly Johnson, cet avion s’illustrera dans de très nombreux rôles. En premier lieu la chasse bien entendu, servant de monture aux 2 plus grands as américains. Mais cet avion s’imposa également dans la reconnaissance et l’assaut au sol. En France, il est plus connu pour être l’ultime monture d’Antoine de St Exupéry qui disparaîtra à son bord en juillet 1944. Cet exemplaire représente les 1ers lots de P-38, avec leurs nacelles moteurs fuselées. En effet, les modèles ultérieurs auront des radiateurs plus proéminents en arrière des hélices et apparaîtront ainsi moins fins. Appartenant à la collection Red Bull basée à Salzbourg, cet avion est une vraie pépite, au rendu poli éblouissant !
Le magnifique Lockheed P-38 Red Bull, l’un des plus beaux de ces rares avions de collection !
Un nouveau bolide marque de son empreinte l’année 2012 et les meetings français : le Hawker Sea Fury de Christophe Jacquard ! Ultime descendant de la lignée des Typhoon / Tempest, cet avion combattit efficacement en Corée. Largement exporté de par le monde (Australie, Canada, Irak, … ) il donne ainsi lieu à des livrées assez intéressantes. Véritable monstre de puissance (2800 chevaux pour 46 litres de cylindrée), il présente une singularité aérodynamique qui engendre des vortex tourbillonnaires en bouts d’ailes. Phénomène d’autant plus visible lorsque l’avion est équipé de fumigènes… les fumerolles s’enroulent alors et forment des anneaux ondulant dans le sillage de l’avion ! Dans les années qui suivront, le tandem Christophe Jacquard / Sea Fury gagnera d’ailleurs l’appellation de “Seigneur des Anneaux” !
Passage à l’anglaise pour le “Seigneur des Anneaux” !
Le “Seigneur des Anneaux” dans ses œuvres !
L’airbus A-400 M Atlas, future cheville ouvrière du transport de l’Armée de l’Air, nous présente un show impressionnant, sa puissance brute lui permettant des manœuvres que nous n’aurions pu imaginer pour un engin aussi imposant. Cet appareil est maintenant coutumier des manifestations aériennes, mais en 2012 il était essentiellement visible au Salon du Bourget.
Présentation du nouveau Airbus A-400M Atlas.
Le Morane-Saulnier MS 760 Paris de la collection Armor Aero Passion nous rend également visite. Démilitarisé et remis en état de vol au début des années 2000, il commence doucement à apparaître dans les cieux, présentant sa gracieuse silhouette.
L’élégant MS-760 Paris nous présente ses lignes.
Pêle-mêle, bien d’autres visiteurs marquent cette édition : les Wing Walkers de l’équipe Breitling sur Boeing Stearman, les Diables Rouges (patrouille acrobatique des Forces Aériennes belges) sur Siai Marchetti SF-260, une réplique de Sopwith Triplane de la 1ère Guerre Mondiale… Ne pas oublier également que cette édition fut le théâtre d’un rassemblement européen de Focke-Wulf Fw-44 Stieglitz. Tous les avions présents en Europe, soit 6 exemplaires, ont rejoint le plateau de Cerny et nous montrent qu’à 80 ans cet avion a encore toutes ses facultés !
Les Breitling Wing Walkers enthousiasmèrent petits et grands.
Les Diables Rouges dans leur présentation.
L’élégante réplique du Sopwith Triplane.
Les 6 Fw-44 Stieglitz européens réunis.
Le Temps des Hélices 2013
Cette année-là, un plafond gris et bas et luminosité faible s’imposent durant le meeting.
Encore un avion exceptionnel pour commencer : un très rare P-47 G Razorback construit par Curtiss pour le compte de Republic. Cet avion, en réalité un TP-47 G car uniquement destiné à l’entraînement aux USA, eut un parcours classique : unité de l’USAAF, support technique pour école aéronautique, puis collections privées. Après une longue restauration, il a le privilège de gagner le Trophée Grand Champion Warbird à Oshkosh en 1982. Arrivé en Europe en 2005 au sein de la Fighter Collection, une nouvelle restauration le vit reprendre l’air en 2012. Ses dimensions, sa puissance et sa livrée “Overlord 1944” du plus bel effet attirent immanquablement les attentions…
Le Curtiss P-47 G Snafu au roulage.
2013 vit également les avions de ligne revenir faire un salut, en général pour ouvrir le meeting. Ce fut donc le cas cette année avec un Boeing B-737 de Europe Airpost (1ère compagnie régionale charter française, construite à partir de l’ancienne Aéropostale), qui réalise plusieurs passages au-dessus de la piste.
Le Boeing B-737 d’Europe Airpost vient nous saluer.
L’équipe Red Bull est de nouveau présente cette année. En effet, en plus de son magnifique p-38 déjà présenté, son Vought F4U-4 Corsair est là pour le show. Ce type de Corsair, apparut à partir de 1944 et toujours vaillant en Corée 6 ans plus tard. Equipé d’un moteur plus puissant que les versions précédentes de Corsair, il s’en distingue visuellement par son hélice quadripale et la prise d’air située derrière l’hélice en bas de son capot moteur. Entré dans l’imaginaire collectif grâce à la série “Les Têtes Brûlées” (“Baa Baa Black Sheep” en version originale), ce chasseur est entré dans la Légende par la grande porte.
Le Vought F4U-4 Corsair de la Collection Red Bull au décollage.
Malgré ses impératifs opérationnels, la Marine Nationale s’implique de plus en plus dans le Temps des Hélices. C’est ainsi que l’un de leur avion de guet aérien Grumman E-2 C Hawkeye est venu nous rendre visite. Cet aéronef en impose : sa taille, la puissance de ses 2 turbo-propulseurs et surtout son antenne radar montée sur le haut du fuselage marquent les esprits. Il lui est bien entendu impossible d’atterrir à Cerny, mais il se présenta sous différents angles, avec ou sans le train d’atterrissage, de quoi pouvoir l’inspecter sous tous les angles.
L’un des Grumman E-2 C Hawkeye de la Marine Nationale.
Cette année, la “Tante Ju” de l’AJBS était accompagnée d’un autre Ju-52, de la compagnie suisse Ju Air. Cette petite compagnie, basée à Zurich, est spécialisée dans les vols “rétro” en Ju-52 au-dessus des Alpes Suisses. Les 2 avions proposèrent dans la matinée des baptêmes de l’air, puis ils offrirent dans l’après-midi une patrouille originale et nostalgique.
La patrouille de Junker Ju-52, en formation serrée.
Le Temps des Hélices 2014
Le beau temps est revenu, et les beaux avions également. Que demander de plus ?
Depuis l’atterrissage forcé du “Russell’s Raider”, notre B-25 local, plus aucun bombardier de ce type n’avait été vu à la Ferté. 2014 a donc été l’occasion d’inviter le B-25 N hollandais. Ce dernier a atterri aux Pays-Bas il y a maintenant 30 ans. Découvert aux USA dans un état négligé, sa restauration commença. Il intégra alors la Duke of Brabant Air Force, puis le vol historique de la Royal Netherlands Air Force. Construit à l’origine sous la forme d’un B-25 J, il ne servit pourtant jamais à cette fin. Devenu ensuite avion d’entraînement (TB-25 J), puis avion de transport général (CB-25 J), il devint enfin avion VIP (VB-25 J ou B-25 N). Arborant différentes livrées selon les années, il écume depuis les cieux des meetings européens.
Le B-25 N de la DBAF.
Les liens avec nos amis suisses sont de plus en plus forts. En effet, outre le Ju-52 de Ju Air, nous accueillons cette année la “Classic Formation“. Elle se compose cette année d’un Douglas DC-3 et de 2 Beechcraft 18. Ils arrivent tous dans une immaculée livrée métal poli, avec quelques touches colorées pour les distinguer. Cette patrouille joue parfaitement sa partition : vol en formation, croisements, etc. toute la gamme y passe avec une élégance certaine.
La “Classic Formation” composée d’un DC-3 et de 2 Beechcraft 18, en patrouille serrée.
De Suisse également nous vient un magnifique Hawker Hunter T.68. Version d’entraînement bi-place côte-à-côte dérivée du célèbre Hunter monoplace, cette avion ne peut se poser à Cerny. C’est pourquoi nous le découvrons via une formation serrée avec le Hawker Sea Fury. Cette patrouille “Hawker” est unique, réunissant le dernier chasseur à moteur à piston et le plus célèbre chasseur à réaction du constructeur britannique. Equipé lui aussi de fumigènes, il nous offre ensuite un show en solo, opposant à la puissance brute du Sea Fury la vitesse et le bruit caractéristique d’un chasseur à réaction.
La patrouille “Hawker” réunissant le Sea Fury et le Hunter.
La Marine Nationale est encore bien présente cette année. Avec le retrait annoncé du Super Etendard Modernisé (pour 2016) et la montée en puissance du Rafale M, il y a du beau monde. Les SEM sont présents en deux exemplaires pour leur baroud d’honneur. Et le Rafale M, équipé de la nacelle de ravitaillement en vol jusque là réservée aux SEM, montre bien le passage de relais.
Le baroud d’honneur des Super Etendard Modernisés.
Le Rafale M reprend à sa charge le rôle de ravitailleur. Omnirôle on vous dit !
Deux puissants warbirds rarement vus se présentèrent à nous. D’abord le F8F Bearcat de “The Fighter Collection” pour lequel nous vous renvoyons sur notre article du 15 janvier 2020 “Itinéraires d’un warbirds gâté #2” pour plus d’informations.
Le Grumman F8F Bearcat de TFC, devenu depuis un invité régulier du Temps des Hélices.
Vient ensuite le North American Aviation P-51 D “Moonbean McSwine” de Frédéric Akary. Ce dernier composa une patrouille double avec le P-51 “Nooky Booky IV“, nous offrant ainsi une très belle formation. Cet avion a une longue histoire : arrivé trop tard pour participer aux combats en Europe, il intégra l’Air National Guard en 1947 puis déclaré en surplus en 1958. Il équipa alors en 1963 la Force Aérienne salvadorienne. Démobilisé en 1974, il connut plusieurs propriétaires. L’un d’entre eux l’engagea dans les courses de Reno et remporta d’ailleurs la catégorie “Bronze” en 1999. Il fit ensuite parti de l’USAF Heritage Flight avant d’être acheté en 2013 par Frédéric Akary. Il est depuis reparti aux USA, son propriétaire l’ayant “échangé” avec le F-86 Sabre vedette de la saison 2019.
Le P-51 D “Moonbean McSwine” de Frédéric Akary.
Enfin, pour finir cette édition ensoleillée, petit focus sur le Mosquito 75 de la RRAA (Reconstructions et Répliques d’Avions Anciens). Cette réplique aux 3/4 du célèbre avion multi-rôle de la Seconde Guerre Mondiale a reçu son certificat de navigabilité en 2012, après 19 ans et 33 000 heures de travail… Beau Travail !
Passage à l’anglaise pour le Mosquito 75.
Le Temps des Hélices 2015
Beau temps au rendez-vous, quelques nuages pour donner du relief, et encore de belles machines au programme.
Ouvrons le bal avec le traditionnel Liner venant nous saluer en début de meeting. Cette année, il a revêtu ses plus belles couleurs pour rendre hommage au “Temps des Hélices” !
Europe Airpost aime la Ferté-Alais !
2015 fut l’occasion de voir un grand nombre de beaux avions à hélices d’avant la 2nde Guerre Mondiale. A un rassemblement de Boeing Stearman succéda par exemple le Caudron G.III de l’AJBS, patiemment restauré depuis 1991. La 1ère Guerre Mondiale fut également bien représentée avec les magnifiques Fokker D.VII de “Memorial Flight” ou le Bristol Fighter F2B des “Les Casques de Cuir“.
7 Boeing Stearman en vol !
Le Caudron G.III, avec ses nouveaux ailerons ajoutés pendant la restauration.
Le magnifique Fokker D.VII au décollage.
Le Bristol Fighter F2B, fraîchement arrivé de Nouvelle Zélande.
The Fighter Collection nous a encore envoyé du beau monde cette année : un rarissime Gloster Gladiator de 1939. Fraîchement remis en état de vol, cet appareil rend visite au plateau de Cerny pour la première fois. Bien que ce type d’avion ait été largement utilisé au combat dans les premières années de la Seconde Guerre Mondiale, cet exemplaire n’a pas été utilisé dans ce sens, ayant essentiellement servi aux études météorologiques. Il nous a magnifiquement démontré ses capacités manœuvrières, et a également réalisé une très belle patrouille accompagné du puissant Spitfire Mk XIV. Une sorte de boucle bouclée entre le début et la fin du dernier conflit mondial…
Gloster Gladiator Mk I de 1939 et Supermarine Spitfire Mk XIV : seulement quelques années de guerre les séparent…
Année après année, le spectacle offert par la Marine Nationale s’étoffe et prend de l’ampleur. Aux habitués Rafale M et MS 760 Paris s’ajoute dorénavant un magnifique Bréguet Br. 1050 Alizé ! Mis de côté avec quelques uns de ses comparses lors de son retrait de service en 2000, l’association Alizé Marine se dévoua corps et âme pour remettre en état de vol cet exemplaire, tandis que d’autres rejoignaient différents musées. Les efforts furent récompensés en 2013 avec un premier vol après restauration en 2013. Imposant et à l’esthétique particulière, cet avion ne laisse personne indifférent à chacune de ses visites. Il faut dire qu’il allie puissance (2000 chevaux tout de même), dimensions et intérêt aéronautique. En effet, il est le dernier représentant des missions de chasse sous-marine, mission qu’il assuma de 1961 à 2000.
Patrouille de 2 anciens de la Marine Nationale : le Bréguet Alizé accompagné du Morane Paris.
Le plateau de Cerny accueillit un nouveau warbird français, fraîchement arrivé de Nouvelle Zélande. Il s’agit du Hawker Hurricane Mk II de la collection Jan-Frizo Roosen, basé à Cannes. Initialement Mk I et livré à la RAF début 1940, il participa à la Bataille de France. Accidenté en Angleterre en juillet 1940, il fut reconstruit en envoyé eu URSS en mai 1941, où il s’écrasa à nouveau en 1943. Son épave fut restaurée de 1992 à 1995, puis il effectua son nouveau premier vol en 2000 en Nouvelle Zélande. Notez le carré jaune au bout de l’aile gauche : cette zone était traitée de façon à être sensible à l’usage des gaz de combats, ceci afin d’avertir le pilote !
Le très beau Hawker Hurricane Mk II au décollage.
Une très belle patrouille nous a impressionné : les Aerostars sur Yak-50/52. Ces types d’avion étant nouvellement disponibles suite à l’évolution politique en Russie, des pilotes de la RAF proposèrent des stages de vol en patrouille / voltige. Très rapidement, les performances des appareils donnèrent des idées aux pilotes, et la patrouille à 5, puis 6 Yak-50/52 apparut en 1997. Elle a depuis sillonné l’Europe lors de très nombreux meetings.
Les Aerostars dans leurs œuvres.
Enfin, et pour finir cette édition 2015, faisons un petit clin d’oeil à la Sécurité Civile. Venue en force, avec Canadair CL-415, Tracker et hélicoptère EC-145, elle nous a proposé une très belle démonstration de ses capacités.
La Sécurité Civile en patrouille serrée, avec Canadair et Tracker.
Le Temps des Hélices 2016
Grisaille et température peu confortable du fait du vent : il fallait être chaudement couvert cette année-là !
Nous accueillons un nouvel avion sur le plateau de Cerny. En effet, l’Aero Vintage Airline, école de formation au pilotage sur avions de légende, reçoit son nouvel avion : un Beech D18S en provenance directe de l’Amérique du Nord. Un périple à la hauteur de la beauté de cet avion, resplendissant dans sa livrée métal poli.
Le nouveau Beech D18S de l’Aero Vintage Airline : il ne lui manquait qu’un peu de lumière…
Arrivé en Europe en 2013, le très beau Laird 300 “Speedwings” nous est présenté par Aéro Restauration Services. Cet exemplaire est le dernier avion construit avant que la firme ne soit mise en faillite. Cet avion, ramassé et très bien entretenu, est parfaitement représentatif de l’âge d’or des années 30.
L’élégant Laird LC-RW-300 Speedwing à l’atterrissage.
C’est maintenant devenu une habitude : le monde des liners s’invite à l’ouverture du meeting. Mais cette année, nous ajoutons quelques moteurs, car ce n’est rien que moins qu’un Boeing 747-400 qui vient nous voir, la version la plus volumineuse de cet avion de légende !
L’imposant Boeing 747-400 de Corsair nous rend visite.
La Marine Nationale se renforce encore ! Sa présentation est renforcée cette année par l’association “Zéphyr 28” qui présente le dernier Fouga CM-175 Zéphyr en état de vol. Extrapolé du Fouga CM-170 Magister, il a permis de former des générations de pilotes de l’Aéronautique Navale. Et pour parfaire une formation déjà complète, un Bréguet Atlantic 2 l’accompagne. En service en tant qu’avion de patrouille maritime, il ajoute du volume et de la puissance à une patrouille mémorable.
La patrouille de la Marine Nationale au complet.
Le Bréguet Atlantic 2 de patrouille maritime.
Evènement peu fréquent, une voilure tournante est venue nous rendre visite. La Force Aérienne Belge, au-travers de sa branche “Search & Rescue“, nous rend visite avec un de ses Westland Sea King Mk48. En service depuis 1976, ces appareils ont finalement pris une retraite méritée en 2019.
Le Westland Sea King des Forces Aériennes Belges.
Le Temps des Hélices 2017
La météo ne fut pas très accueillante cette année : encore de la grisaille et surtout un gros orage le samedi qui obligea à interrompre le spectacle aux 2/3 du show… Il valait mieux venir le dimanche…
Petite nouveauté pour la matinée consacrée aux baptêmes de l’air : au Ju-52 de Ju Air s’ajoute un rare De Havilland DH-104 Dove. Daté de 1949 et pouvant accueillir 9 passagers, cet avion est actuellement basé en Allemagne. Une douzaine d’exemplaires de cet avion son encore en état de vol à ce jour.
Le De Havilland DH-104 Dove au roulage.
Ayant précédemment réalisé le célèbre “Spirit Of St Louis“, T. Claude Ryan réalisé également entre 1937 et 1938 le Ryan S-C pour “Sport-Coupe”. Le S-C-W est la version de série triplace, les deux places avant étant côte à côte. Treize exemplaires du SCW ont été produits, le dernier étant assemblé des années après la fin de la production à partir du stock restant de pièces détachées.
Le Ryan S-C-W à l’atterrissage, avec son aérofrein ventral caractéristique.
Cela faisait quelques années que des Morane-Saulnier MS-733 étaient exposés en statique, mais rarement avaient-ils volés. C’est le cas cette année, avec le F-BKOJ de la Patrouille Morane Marine et son fini métallique impeccable.
Le MS-733 Alcyon au décollage.
Nous avons également pu voir le très beau Spad XIII de Memorial Flight, le seul en état de vol au monde. Unique rescapé des quelques 8000 exemplaires produits, son excellent état est à mettre au bénéfice des bénévoles qui l’entretiennent amoureusement depuis presque 30 ans.
Le Spad XIII de Memorial Flight en vol.
La Patrouille Tranchant est venue nous rendre visite. Composée de 5 Fouga CM-170 Magiser hautement colorés, elle nous régale de vols en formation serrée et autres percussions propres qui captivent la foule.
La Patrouille Tranchant fait son show.
2017 est également l’année où le Rafale Solo Display, démonstrateur de l’Armée de l’Air, se pare pour la première fois d’une livrée “spéciale meeting”. Ainsi, habitués que nous étions à voir des Rafale gris, nous voilà avec une livrée tout à fait originale qui charmera l’assistance. Mais avant de faire son show, le RSD a rejoint pour quelques passages la patrouille Hawker déjà en vol, pour notre plus grand plaisir…
La patrouille des Hawker complétée par le RSD dans sa nouvelle livrée.
Rendez-vous en 2021
Il manque certes quelques années, mais voici que se termine cette rétrospective de 20 années de Ferté-Alais. Pour l’édition de 2019, je vous renvoie vers notre article du 21/06/2019. Et maintenant, croisons les doigts pour que la situation sanitaire s’améliore et nous permette de nous adonner à notre passion l’année prochaine. En attendant, protégez-vous bien…
