L’Argentine
C’est après avoir traversé de multiples crises politiques et financières que l’Argentine se retrouve aujourd’hui avec une force aérienne complètement obsolète, dotée de Mirage III, V, et de leurs dérivés israéliens en très petit nombre. À cause de la situation diplomatiquement tendue avec le Royaume-Uni liée à la crise toujours latente des îles Malouines, il est inenvisageable de s’équiper européen, ou même américain, malgré le fait que ce pays d’Amérique Latine est traditionnellement assez proche des États-Unis, raison qui fait qu’il est également bien peu probable que la force aérienne argentine s’équipe avec du matériel d’origine russe.
Le Gripen, qui sera partiellement produit par le Brésil avec qui l’Argentine entretient des programmes de coopération, aurait pu être également un excellent choix. Malheureusement, une grande partie des équipements embarqués sont d’origine britannique, ce qui met fin à toute éventualité de ce côté-là, sachant également que le Royaume-Uni a mis son veto.
Or, que reste-t-il ? Du matériel d’occasion acheté à un pays tiers, mais qui nécessiterait l’aval et le support de son pays d’origine ? Une voie royale semble donc s’ouvrir pour un nouveau venu sur le marché des avions de combat, la Chine. Un MoU (mémorandum d’entente) a même été signé dans l’optique d’entamer des discussions pour l’achat de FC-1. Affaire à suivre…
L’Allemagne
L’Allemagne est un cas très particulier qui mériterait un approfondissement du sujet. En effet, bien que son armée soit une des plus importantes d’Europe derrière la France et le Royaume-Uni, il se pourrait bien qu’à l’horizon 2020, la capacité de l’Allemagne à intervenir au sein d’une coalition soit réduite à un rien bien en deçà de la nouvelle orientation de la politique étrangère du pays qui prône un retour plus actif dans le monde.
Actuellement, et comme l’Italie ou le Royaume-Uni, l’Allemagne est dotée de l’excellent avion d’attaque au sol Tornado. Si une grande majorité a déjà été retirée du service, un programme d’extension de sa durée de vie doit permettre à 4 escadrons de combat d’être opérationnels jusqu’en 2020, voire un peu plus. Or, les deux pays voisins cités sont tous deux impliqués dans le programme F-35 pour remplacer leurs Tornados et renouveler leurs moyens d’attaque au sol, et ce depuis déjà plus de dix ans.
En Allemagne, il est assez aberrant de constater qu’aucun choix n’ait été encore fait, tant et si bien qu’on pourrait se demander si la réflexion n’a pas été oubliée pendant longtemps.
Les choix pour la Luftwaffe sont pourtant multiples, les Typhoons 2 au standard du Block 3 seront tout à fait capables de faire le travail, bien qu’avec une efficacité d’emport et d’autonomie moindre. Malheureusement, l’Allemagne a décidé de couper le nombre d’avions de la tranche 3 de moitié, et ce n’est pas avec seulement 31 appareils de troisième tranche que la Luftwaffe pourra disposer d’une capacité suffisante pour intervenir sur n’importe quel théâtre d’opérations, même de faible intensité.
Au total, l’Allemagne disposera alors, après le retrait des Tornado d’une flotte de combat de 143 avions, entièrement composée d’Eurofighters Typhoon 2 !
Si l’Allemagne veut reconsidérer sa capacité, il lui reste malheureusement peu de temps avant de se décider à revenir sur sa parole et commander plus d’avions avant que la production ne s’arrête, processus qui a déjà commencé.
Autre choix, celui d’acheter sur étagère des avions étrangers, cela peut s’avérer très surprenant, car l’Allemagne a toujours eu une part très active dans les programmes dans lesquels elle s’est engagée. Tornado et Typhoon ont été réalisés en partenariat avec d’autres pays européens, et même les F-104 avaient été en partie produits localement. Il serait politiquement inacceptable que l’Allemagne, malgré tout son pragmatisme, puisse songer un seul instant à se porter acquéreur du Rafale, il sera également difficile de faire passer auprès de l’opinion publique allemande l’acquisition de F-35 sur étagère.
L’horizon semble donc bien sombre pour les capacités d’action de l’Allemagne, et ses options réduites. C’est bien l’absence d’une décision politique qui sera à l’origine d’un trou capacitaire béant à moins qu’une décision inattendue ne soit prise rapidement. Et même si c’était le cas, il faut bien plus que cinq ans pour s’engager dans un tel processus. Même une solution à court terme ne suffira donc pas à éviter ce fait inévitable.
La Belgique
La Belgique a entamé un processus de communication auprès de son opinion publique, en annonçant le début d’une réflexion sur l’acquisition d’un remplaçant à ses F-16.
Fortement impliquée auprès de l’OTAN, que ce soit au Kosovo, en Afghanistan ou même récemment en Irak, la Belgique veut pouvoir continuer à compter, il s’agit là d’un dossier particulièrement politique. Son ancien ministre de la défense, M. Pieter De Crem espère une place de secrétaire général de l’OTAN, et pousse forcément pour une solution américaine. Les lobbies se mettent donc en place pour imposer le F-35.
Reste que la Belgique a fait parvenir à plusieurs agences étrangères une demande d’information concernant l’Eurofighter Typhoon, le Rafale, le F-18 E/F Super Hornet, le Gripen, et le F-35. On pourrait en conclure que la Belgique se lance dans une comparaison ouverte des offres du marché, mais cela ne pourra pas se faire sans que ne soit réglée une question stratégique : “que faire de la capacité nucléaire?”
Cette question n’est pas anodine, et tient de la position de la Belgique au sein de l’alliance Atlantique. La composante Air est en effet capable d’utiliser la bombe nucléaire à gravitation B-61 sur ses F-16, et l’usage de l’arme est lié à la double autorisation de l’OTAN (les USA donc), qui fournit l’arme et de la Belgique qui fourni le vecteur.
Si la Belgique souhaite garder cette capacité, elle sera donc dans l’obligation de devoir acheter le F-35. Bien que la capacité d’attaque nucléaire de celui-ci ait été repoussée aux calendes grecques (comme bien d’autres capacités…), aucun des autres appareils n’est envisageable pour ce rôle, que ce soit sur Typhoon 2 ou Rafale, cela impliquerait un partage de technologie ultra sensible entre les USA et le fabriquant de l’avion pour pouvoir utiliser cette munition. Quant au Gripen, les Suédois refusent catégoriquement que leur avion soit utilisé dans ce rôle.
Une solution intermédiaire consisterait en un partage de la posture de dissuasion avec la France et son couple Rafale/ASMPA, ce qui n’est pas impossible du côté de l’acceptation politique de l’idée, côté français, mais qui remettrait beaucoup de questions en jeu en Belgique.
L’autre solution serait l’abandon de cette capacité, qui offrirait une bien plus grande liberté de choix aux décideurs belges. S’ajoutent alors d’autres considérations, comme le rapprochement avec les pays du fameux marché du siècle avec qui la Belgique partage une grande expérience opérationnelle, et liés par des décennies d’utilisation d’un avion acheté en commun. En effet, les Pays-Bas et la Norvège, deux des quatre pays acquéreurs du F-16 à l’époque, ont déjà signé pour le F-35. Cela n’enlève pas la possibilité à la Belgique d’utiliser un autre appareil, mais limite de fait une certaine forme d’interopérabilité des moyens.
L’autre volet est économique et industriel. Le Gripen a pour lui l’avantage du coût d’acquisition et de celui du maintien en conditions opérationnelles plus faible, au prix d’une réduction de capacités en termes d’emport et de portée du F-16, mais dans un ratio qui reste largement acceptable.
Fortement engagée avec les Brésiliens dans le programme du Gripen E, et étant donné qu’une grande partie des équipements de l’avion est déjà produite à l’étranger, il est difficile pour la Suède d’offrir un partage industriel gagnant/gagnant avec la Belgique. Si la Belgique voulait produire ses propres appareils, elle pourrait donc le faire, en achetant les outils de production.
Du travail en plus… Mais pour un prix plus élevé.
Le Rafale sur ce plan-là offre une excellente alternative, tant opérationnelle, qu’en termes de coûts, maîtrisés depuis des années. Certes plus cher que le Gripen, il offre néanmoins une capacité supérieure, tout en étant bien plus abordable que ne le sera jamais le F-35, tout en couvrant un spectre de missions tout aussi large. Notons surtout que le GIE Rafale ne s’est encore jamais engagé dans un programme de partage industriel, ce qui laisse toute la place à l’industrie belge pour un réel partenariat.
Dassault Aviation ne s’y est pas trompé, et le GIE Rafale a déjà ouvert en 2014 un bureau de représentation à Bruxelles, pour entamer des démarches et une approche des politiques.
Le Super Hornet pourrait apparaître comme un choix très pragmatique. Avec un coût encore inférieur au Rafale, avec des performances moindres, mais sans fâcher les Américains afin que l’entente avec l’oncle Sam reste au plus haut niveau de satisfaction. Mais comme il en a déjà été fait mention, l’avion ne sera bientôt plus présent sur le marché.
Pour le Typhoon, c’est une autre paire de manches. L’avion dispose de capacités air-sol encore bien trop limitées pour les besoins de la Belgique, et un rapport efficacité/coût bien moins raisonnable.
Toutes les suppositions sont donc ouvertes même si on risque d’assister à un beau match Rafale contre F-35, avec le Gripen en embuscade.
Le Canada
Le Canada est un pays dans lequel se joue également un très beau match politique sur le remplacement de leurs CF-188 Hornet. Participant de niveau 3 dans le programme Join Strike Fighter (F-35) pratiquement depuis ses débuts, la chambre parlementaire a vu se dérouler des débats très animés, à cause de la volonté du gouvernement Harper de masquer les véritables coûts du programme. En fonction des différents audits commandés et rapports publiés, le coût total de possession du F-35 par le Canada, comprenant l’acquisition et l’utilisation des F-35 sur une durée de 20 ans, ont été multipliés par un facteur compris entre 2 et 3. En 2012, l’opposition avait réussi à faire geler l’achat de F-35, mais le gouvernement a malgré tout forcé la marche, et des documents ont révélé que le Canada avait réservé des slots de livraison pour 4 premiers avions en 2017.
Le lobbyisme est extrêmement intense au Canada, et la bataille politique empreinte de beaucoup de mauvaise foi. Bien que d’autres constructeurs ont été auditionnés, le gouvernement actuel n’est pas prêt à lancer une compétition ouverte qui permettrait de comparer les offres de tous les constructeurs, sur les plans opérationnels, financiers, et sur le retour industriel. Lockheed Martin fait tout ce qui est en son pouvoir pour bloquer tout processus qui, s’il arrivait à son terme pourrait se conclure par l’éviction du F-35 du marché Canadien, ce qui serait une déconvenue extrême pour l’ensemble du programme, bien au-delà de ses frontières, même si en définitive, ce serait un autre avion américain qui serait choisi. Car ce choix sera regardé et commenté bien au-delà des frontières canadiennes.
Le choix canadien d’adhérer à ce programme est somme toute logique. Le Canada fait partie intégrante du NORA, le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord. À ce titre, il serait presque illusoire de penser que le Canada aurait pu s’équiper autrement que d’un avion américain. Pourtant, devant les lourdes questions posées par le choix du F-35 qui ne présente plus vraiment de logique ni économique, ni opérationnelle, ni même industrielle, d’autres alternatives ont été avancées. Le but du jeu des autres constructeurs serait de réussir à imposer une compétition ouverte, ce qui impliquerait que le Canada définisse un cahier des charges de ses besoins, ce dont rêve ouvertement Dassault Aviation par exemple. Ce processus étant hautement politique et médiatique, une bataille de l’image s’est ouverte. F-15, F-18 Super Hornet et Eurofighter Typhoon étant bientôt rendus indisponibles à cause de la fermeture de leur production respective, Lockheed Martin et le gouvernement conservateur sont tentés de jouer la montre, tout en avançant leurs pions de façon opaque afin de faire en sorte que le choix soit irrévocable, quitte à manipuler média et opinion publique.
L’Irak
Au terme de l’invasion de l’Irak dans la seconde guerre du Golfe de 2003, les États Unis sont devenus un allié important pour le pays, après avoir soutenu, et financé la reconstruction du Pays, de son gouvernement et de ses institutions. Bien entendu, cela ne s’est pas fait sans un retour sur investissement. C’est ainsi que l’Irak, pour reconstruire en urgence son armée, s’est équipé lourdement en matériel d’origine américaine. Pour son aviation de combat, l’Irak a donc passé commande directement auprès des USA, et sans consultation internationale, des F-16 neufs, mais non dotés des toutes dernières technologies. Les premiers F-16 commandés sont restés sur le territoire américain, aussi bien pour former les premiers personnels irakiens que d’éviter que les avions tombent entre les mains d’éventuels opposants, la situation interne politique de l’Irak étant hautement instable. Ce qui ne s’est pas démenti dans les mois qui ont suivi avec l’invasion d’une grande partie du pays par les djihadistes du groupe islamique Daesh.
Malgré tout, l’Irak a commandé des hélicoptères de combat Mil Mi 28 à la Russie, qui ont très rapidement été déployés au combat. Ce qui fait que si la primeur reste aux Américains pour le moment, les besoins opérationnels de l’Irak font que le pays va, à moyen terme, devoir trouver ses propres solutions pour reconstruire entièrement son armée, et pas seulement sur le modèle US. L’Irak s’étant abondamment approvisionnés sur le marché des armes en Russie et en France avant la guerre, nul doute que des liens persistent et qu’il n’est pas impossible que l’Irak cherche à terme à s’affranchir de son ancien “libérateur”.
23 Comments
James
Sacré boulot comme d’habitude, félicitations.
Juste une petite remarque concernant la furtivité:
“La furtivité passive, la plus visible, consiste à étudier les formes générales d’un avion pour refléter le moins possible les ondes radar émises par l’ennemi,…”
Ces formes ont pour but de diminuer les réflexions vers le radar émetteur mais pas de les absorber. D’où le plus possible de segments au lieu de courbes et en moindre nombre, par ex. les bords de fuite en zigzag du B-2 ou les formes polygonales de la voilure et des gouvernes du F-22. Le radar adverse ne reçoit des ondes réfléchies que dans la direction normale à un segment
thierry
“La furtivité passive, la plus visible, consiste à étudier les formes générales d’un avion pour refléter le moins possible les ondes radar émises par l’ennemi,…”
Pas seulement.
Les avions furtifs bénéficient également de matériaux absorbant les ondes radar, cf. :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mat%C3%A9riau_absorbant_les_ondes_%C3%A9mises_par_les_radars
James
C’est pour ça que Bruno a écrit “la plus visible”, les matériaux absorbant étant difficile à distinguer de vue p/r à des classiques.
patex
Comme à l’accoutumée, c’est un régal à lire. Merci beaucoup !
Ce dossier devrait finir dans les rédactions de tous les journaux France pour faire un peu de pédagogie aux journalistes qui s’attaquent au sujet.
GhostGrey
Merci pour l’excellent article. Très détaillé et complet et au même temps très facile à lire.
Cependant je quelques doutes:
Vous dites que le Gripen est un avion de quatrième génération. La quatrième génération étant celle du M2000 ou F-16 alors que le Gripen appartient à la génération suivante car contemporain du Rafale, l’Eurofighter ou même du F-22. Ne serai-t-il plutôt un chasseur de 5ème génération ou au moins de 4,5 si l’ont suit la classification américaine?
Maintenant que le Kuwait vient de commander des Eurofighter, cela ne permettra à l’appareil de rester en production et être encore competitif?
La photo du J-10B n’est pas celle d’un vieux J-10A au vu de l’entrée d’air, le cône radar ou la dérive?
Je profite pour vous féliciter pour votre site que j’ai découvert ça fait quelques mois.
Bruno ETCHENIC
Bonjour, et merci pour vos remarques. Effectivement, sur la photo c’était bien deux J-10A. On reconnait facilement le B avec les Divertless Air Intake (je préfère utiliser le terme anglais, car en français…). Donc hop, corrigé !
Pour ce qui est des générations, il faut bien comprendre qu’elle n’ont de raison d’exister que dans les pays dans lesquelles on les considère. Si le mirage 3 est un avion de 3 ème génération et le F1 de quatrième, comment considérer le Mirage 2000 ? Et le -5 alors ? Et… Le Rafale ? alors ça donnerait génération 4, 4.5, puis… 4.75 ? Alors on a créé des 4+ 4++ 4+++ (oui oui, pour le su-35 je l’ai vu).
ça n’a aucun sens. Le F-22 et le F-35 sont la cinquième génération d’avions de combat de l’air force, c’est tout. ça n’a aucun sens de tirer de ce terme un quelconque lien capacitif. On ne peut décemment pas classer les avions de tous les pays là dedans. Par exemple, le J-10B cité est un avion de 3ème génération… Pour la Chine ! Et là c’est cohérent. Mais c’est un équivalent d’un avion avancé de quatrième génération chez les américains. C’est tout ce qu’on peu en conclure.
Pour le Gripen, la version A/B est contemporaine du 2000-5. Le développement d’avion se faisant sans discontinuer et de longues périodes… difficile de véritablement réfléchir en terme générationnel.
Vous voyez où je veux en venir ?
GhostGrey
Merci beaucoup pour votre réponse et ces précisions.
Ma question était à propos de votre phrase: ” le Gripen est le premier des avions de quatrième génération à rentrer en service en Europe.” Donc j’ai pensé qu’il devrai appartenir à une génération supérieur à celle du Mirage 2000. C’est vrai que tout ce qui concerne les générations est très compliqué et incohérent. Ainsi, si selon les ricain la 5éme géneration serai reservé aux avions de combat dont la “furtivité” semblerai la caracteristique la plus importante, un F-117 serai donc aussi de 5éme generation. 😉
Bruno ETCHENIC
Autant pour moi alors, j’ai modifié. Je ne me souvenais pas d’avoir écris ça, du coup j’ai pas été vérifié et je ne comprenais pas. J’ai corrigé. Il fallait lire “de nouvelle génération”
Rémi
Effectivement, utiliser la notion de génération pour plusieurs pays ne se justifierai que si un organisme mondial décrète des caractéristiques propres à chaque génération. Dans ce cas, on pourrait attribuer à chaque avion un niveau de classement.
C’est le cas des réacteurs nucléaires où on a une 3e génération, 4e génération, suivant le classement de AIEA.
Pour les avions d’armes, c’est difficile, la furtivité c’est pas du 0 ou 1, ça se note en surface, et à cela il faut ajouter la discretion des capteurs, la signature IR… Et finalement, cela a peu d’intérêt. On pourrait dire que le rafale est 4,75+ ou 5,25- suivant le standard F1, F2, F3… Ridicule.
GhostGrey
Merci, maintenant c’est très claire. Félicitations encore une fois pour votre article.
Rémi
Excellent article, qui a dû vous donner un peu de travail…
Je me demandais pourquoi une aussi longue période sans nouveaux articles. Ca nous semble long, très long quand on attend. On lit toujours avec bonheur vos analyses.
Une question : Le prix de l’heure de vol que vous affichez comprend-elle uniquement le coût de l’avion (carburant, maintenance) ou aussi la formation du pilote est-elle intégrée ? Pour être exhaustif, il y aurait aussi les coûts annexe de maintien des équipes au sol, comme vous l’avez fait remarquer (toute la base aérienne + le ministère, + chef d’état major, + chef de cabinet, le contrôle aérien…). Bref, tout ce qui fait fonctionner l’armée de l’air qui a principale vocation de maintenir des avions en l’air (mais pas que).
Bruno ETCHENIC
Nous sommes tous des bénévoles et après la période du Bourget, la reprise du travail pour beaucoup signe une baisse du nombre d’articles publiés, c’est normal.
Rémi
J’avais d’ailleurs été étonné de la haute fréquence d’articles en période de vacances. A notre grande joie, d’ailleurs.
Effectivement, on comprend que la rentrée ne veut pas dire le repos du guerrier mais plutôt que vous avez moins de temps à consacrer à cette action bénévole.
Ben voilà, pendant les vacances on s’habitue à vos rafales d’articles… et on est frustré quand vous ralentissez le rythme. Preuve que vos articles sont appréciés.
Teenytoon
Euh… Je dois être malvoyant, mais on fait comment pour passer à la page suivante ?
Bruno ETCHENIC
Juste en dessous, vous avez des numéros qui correspondent au numéro de page. Pour bien faire il aurait fallut créer un lien pour chaque “page suivante” mais je crois que la flemme est passé par là… Vais arranger ça
Djackindabox
Il faut descendre plus bas, en-dessous des icônes facebook/twitter/G+ et en-dessous de la rubrique “sur le même thème”.
Juste avant que le corps de page bleu ciel ne disparaisse pour laisser voir l’arrière-plan, il y a “Pages: 1 2 3 4 5 6 7”.
Il faut cliquer sur le chiffre de chaque page (la page en cours de lecture n’est pas clicable, ce qui permet de ne pas se perdre)
Ce n’est pas très visible et j’ai aussi mis un peu de temps à comprendre.
Excellent article, sinon, comme d’habitude !
Djackindabox
Désolé, je n’avais pas vu que la réponse avait déjà été donnée…
Anachron
Bonjour,
Page 6, vous indiquez “En 2008, une implantation permanente a été créée aux E.A.U. par la France, complétant la base aérienne déjà existante (laquelle ?) par une base navale et un camp pour l’armée de terre.”.
Le “laquelle ?” n’était-il pas à compléter avant de poster l’article?
Bravo pour votre travail.
Bruno ETCHENIC
Effectivement, c’est une note de relecture qui n’avait pas été retirée. Merci beaucoup.
Rémi
On explique le besoin dans les années 90 des anglais et allemands pour un intercepteur par le fait que le TORNADO n’était pas efficace dans cette discipline. 20 ans plus tard, l’EF est en service mais le TORNADO est en bout de course et l’EF n’est pas très efficace en version d’attaque puisque pas conçu à cet effet (prévisible) et on s’efforce à grands frais d’en faire un multi-rôle.
Les ministères allemands et anglais manquent un peu d’anticipation et de vision à long terme, non ?
On a eu la chance de notre côté à ce que notre état-major soit un peu plus prévoyant… Pour une fois, on n’est pas en retard d’une guerre… ce qu’on a reproché aux états majors de 40.
Ahmed Jiddou ALY
Excellent article!
Rémi
Je n’en suis encore qu’à la page 4… Courage.
Je m’interroge : Les avantages d’une coopération entre plusieurs pays pour la conception d’un avion d’armes sont finalement bien minces. Les programmes conjoints se heurtent à de grandes difficultés (peut-être pas trop le Jaguar ni l’Alphajet qui furent assez bien réussis techniquement mais commercialement…).
Du coup, on se met à craindre la nouvelle coopération entre Dassault et BAE pour le futur avion européen.
Samuel Lussato
Bonjour à tous,
Etant actuellement en Master 2 de Commerce International, je dois faire un mémoire de recherche et j’ai décidé de le faire sur: le marché des avions de combat au 21ème siècle: etat, tendances et perspectives. (surtout sur l’aspect commerce international)
Cependant, je n’arrive pas à trouver sur @ des écrits qui montrent bien la différence entre AVION DE COMBAT et AVION DE CHASSE. Il-y-a-t il une réelle différence ? Si dans mon titre de mémoire je parle des avions de combat, dois-je parler des avions de transport, de reconnaissance…?
En remerciant d’avance ceux qui pourront m’aider, je vous souhaite une très bonne journée à tous