Pour ce nouvel épisode de notre dossier dirigeable, nous vous emmenons au doux pays des rêveurs, dans les nuages, loin du sérieux des terriens. Prenons une bouffée d’hélium, quelques milliers de mètres de hauteur et penchons-nous sur les projets futuristes. Dans cet article, nous vous présentons quelques-uns des projets les plus funs, et détaillons les axes de développements et enjeux du dirigeable de demain.
Attention au décollage !
Tout d’abord, que nous réservent les années à venir ?
Comme vu dans le précédent épisode, deux marchés doivent se concrétiser dans les prochaines années : les High Altitude Airships, ou plateformes stratosphériques, et les Large Capacity Airships, Dirigeables transporteurs de Charges Lourdes en français. Ces deux marchés devraient permettre de faire émerger plusieurs constructeurs de rangs mondiaux, à l’image des constructeurs aéronautiques actuels. De même, plusieurs modèles de HAA et LCA devraient prendre les cieux. Le développement de ces marchés, notamment celui des LCA, est primordial afin d’assurer un avenir au dirigeable.
En effet, les enjeux actuels des dirigeables sont d’ordre politique, réglementaire, éducatif et scientifique. Mais tous ces enjeux n’en sont en réalité qu’un seul : un enjeu sociétal, autrement dit arriver à faire accepter le dirigeable par les populations. Cela passe par établir un marché stable, trouver un équilibre financier, assurer un niveau de sécurité suffisant et enfin, s’affranchir des contraintes et limites des dirigeables (infrastructures au sol, mise à niveau des technologies, limites opérationnelles dues aux conditions météorologiques…). Bref, le meilleur moyen d’assurer un avenir au dirigeable est d’en faire voler en assurant un niveau de sécurité optimale.
Concernant les enjeux financiers, les marchés de la charge lourde et de la plateforme stratosphérique sont des marchés d’appels et constituent la première brique essentielle au développement et au déploiement de ces aéronefs.
Et ces deux types de dirigeables ont un point en commun : leurs dimensions, de même ordre de grandeur, mais bien supérieures à celles des aéronefs d’aujourd’hui. Les LCA comme les HAA sont en effet des dirigeables de grandes dimensions, de l’ordre de la centaine de mètres de long. Cela se traduit par des capacités de charges conséquentes, ce qui ouvre le champ des applications futures de manière extraordinaire.
Et à plus long terme ?
Quand ces marchés seront établis et que les dirigeables de grandes dimensions seront acceptés et reconnus, les technologies et les performances de nos dirigeables seront telles que les projets jugés aujourd’hui utopiques et farfelus deviendront des marchés potentiels, atteignables.
Projetons-nous. Quelles pourraient être les applications de demain ?
Si l’on en croit les idées actuelles, un marché se distingue dans le cœur des rêveurs et autres designers : le paquebot des airs !
Tour d’horizon des projets et concepts de ces dernières années :
Dans la série des dirigeables de croisière, le plus majestueux est sans conteste le magnifique « Manned Cloud » du designer français Jean-Marie Massaud. Véritable vaisseau de croisière grand luxe, le Manned Cloud transporterait 40 passagers et 15 membres d’équipages sur 5000km (72h) à une vitesse de 130km/h. Il disposerait d’un spa, d’un bar, d’un restaurant, d’une salle de sport… et ferait 210m de long, 82m de large et 52m de haut. A titre de comparaison, le Graf Zeppelin, émérite dirigeable de la firme allemande, faisait quelques 236m de long à sa construction en… 1938 !
Dans la famille des dirigeables de croisières, l’Aether Airship de Mac Byers est un concept des plus intéressants. Le designer propose là aussi un paquebot des airs permettant le transport de quelques dizaines de passagers dans un luxueux dirigeable. Outre son aspect extérieur des plus futuristes, c’est réellement l’aménagement intérieur de ce yacht volant qui a été soigné par le designer britannique. Nous vous laissons apprécier les visuels et vous invitons à visualiser la vidéo de présentation :
L’hôtel volant signé du designer londonien Seymourpowell est sans nuls doutes le plus original à ce jour. Cette cathédrale en forme de losange proposerait des chambres luxueuses avec vues imprenables sur le paysage et pourrait accueillir jusqu’à 100 passagers. Croisant à 150km/h, ce diamant suspendu relierait Londres à New York en 37 heures. Lancé en 2010, ce concept devait voir le jour en 2015 avec le soutien de Samsung… Plus que quelques mois pour voir le rêve devenir réalité. Nous vous laissons profiter de ces superbes images de synthèses ainsi que de la vidéo de présentation :
Autre projet, très original dans son concept : l’Aeolus de Christopher Ottersbach. Ce dirigeable à propulsion musculaire (pédalier) aurait pour vocation le voyage autour du monde d’un groupe de 2 à 4 personnes. Comme vous pouvez le constater sur l’image suivante, cet aéronef se démarque par sa forme allongée dans le sens de la hauteur. Ce concept hors du commun pourrait trouver son application dans le transport des vacanciers, en remplacement de la traditionnelle caravane.
Le Wolke 7 est un concept légèrement différent des précédents, mais reste magnifique. Signé du designer Suisse Timon Sager, cette maison volante aux allures steampunk pousse un peu plus loin l’idée du caravaning volant de l’Aeolus avec un aménagement intérieur regroupant tout le confort d’une maison ordinaire… à 100m du sol.
Un autre projet qui nous vient cette fois d’Allemagne, avec l’Airmotion d’Arnold Freidling et Markus Speck, de la Braunschweig School of Art. Ce projet, qui date de 2003, propose de replacer l’expérience du vol dans son contexte de découverte de la nature. Après tout pourquoi pas, le vol en dirigeable, un peu comme la montgolfière, procure le plaisir d’être plus léger que l’air, en communion avec la nature.
Après l’aviation générale, le transport commercial : le WB-1010 de Reindy Allendra proposait en 2008 de transporter pour KLM jusqu’à 1500 passagers, en remplacement des super-jumbos B747 et A380… Un avion allant de toute façon toujours bien plus vite qu’un dirigeable, l’attrait économique d’un tel aéronef parait inconcevable. Ce concept a néanmoins le mérite de proposer un design animalier des plus plaisants.
Le dirigeable pour remplacer l’avion, c’est aussi l’idée du projet MAAT (Multibody Advanced Airship for Transport), piloté depuis 2011 par l’université de Modène.
Le concept englobe trois modules et redessine l’ensemble de la logistique de transport aérien (de fret comme de passagers). Le premier module regroupe un ensemble de « terminaux-escales volants », qui accueilleraient les deux autres modules : des navettes (dirigeable) reliant ces « hubs des airs » à notre bonne vieille Terre, et des navettes volant à haute altitude et fonctionnant à l’énergie solaire pour relier les hubs. L’argument avancé est de s’exempter des aéroports, trop volumineux et polluants, tout en proposant une alternative moins énergivore et plus « propre » au transport aérien actuel.
En 2009, les designers Irene Shamma et Alexandros Tsolakis proposent une solution innovante pour désengorger les transports urbains des grandes villes : le projet Airship Airbia transporterait par les airs jusqu’à 400 passagers sur de courtes distances. Ce n’est cependant pas la première fois qu’une telle idée est évoquée. De nombreux gestionnaires de transports urbains se sont déjà penchés sur la possibilité d’utiliser des moyens aériens pour transporter sur de courtes distances de nombreux passagers, et notamment des dirigeables. Les segments les plus porteurs pour les dirigeables seraient sans aucun doutes les trajets aéroports – centres villes, les aéroports disposant de surfaces aéroportuaires pouvant accueillir d’autres moyens de transports aériens, tels des dirigeables. De plus, comme ces designers l’ont bien compris, l’innovation de ce projet vient de l’utilisation de plateformes aériennes pour embarquer et débarquer les passagers, sans faire atterrir l’aéronef. Après tout, les dirigeables n’aiment pas la proximité du sol, et de tels « embarcadères » ne nécessitent que peu de surfaces au sol. Idéal pour nos grandes villes surchargées.
Le concept du DS2020 semble fortement être inspiré du Manned Cloud mais propose une architecture intérieure bien différente. Davantage axé sur la croisière aérienne, le DS2020 a le mérite de proposer un superbe solarium agrémenté d’une grande piscine. Nous laisserons aux ingénieurs le plaisir de régler les quelques problèmes liés à cette vaste étendue d’eau aéroportée.
Enfin, dernier superbe concept signé Valentina Solera et Alessandro Lucci. Le Cruise Airship, dessiné en 2012 par les deux designers italiens, s’apparenterait à un dirigeable de croisière grand confort capable d’accueillir 20 passagers et 10 membres d’équipages. Il s’agirait alors plutôt d’un yacht volant, croisant à quelques 100km/h et pouvant couvrir une distance de 3000km.
Quelles autres applications possibles ?
D’autres idées sont évoquées pour le futur des dirigeables. Ainsi, la NASA vient d’annoncer son « High Altitude Venus Operational Concept », projet consistant à déployer un dirigeable habité dans l’atmosphère de Vénus après un voyage spatial encapsulé dans un lanceur. L’idée est de pouvoir rester en vol indéfiniment à proximité de la surface de cette planète, afin de l’étudier.
Dans une perspective moins lointaine, des industriels réfléchissent à des plateformes automatiques (inhabitées) de surveillance pour de petits dirigeables à basse altitude, permettant une veille 24/7 à des coûts compétitifs.
Enfin, des projets de bombardiers d’eau ou d’hôpitaux volants, pouvant se déployer rapidement sur des lieux sinistrés sont à l’étude.
Revenons sur Terre un court instant. Paquebots des airs, transporteurs de passagers, casinos volants, restaurants suspendus, yachts aéroportés, dirigeables spatiaux… les applications pour les dirigeables de demain semblent sans limites. Elles seront cependant contraintes par la réalité économique et par les technologies disponibles.
Quels seront les enjeux technologiques du dirigeable de demain ?
Tout d’abord au niveau de la propulsion, de nombreuses innovations pourraient changer la donne. Notamment le stockage de l’énergie par batterie et les rendements des panneaux photovoltaïques. Compte tenu des volumes importants que représentent les dirigeables, leur couverture par des cellules photovoltaïques est évidemment une solution d’avenir. De même, la pile à combustible hydrogène est une technologie en devenir qui jouera un rôle certain dans la propulsion et l’énergie embarquée de demain. Enfin, les industriels réfléchissent d’ores et déjà à d’autres types de motorisations, plus adaptées aux dirigeables en termes de consommation et de gamme de puissance.
Comme pour tous les aéronefs, et même plus certainement pour les dirigeables, l’allègement des structures est dès aujourd’hui l’axe principal d’innovation recherché par les industriels. Le développement de matériaux plus légers et plus résistants est déjà l’objet de très nombreuses recherches en aéronautique. Mais pour les dirigeables, l’innovation des matériaux viendra surement des textiles intelligents, plus légers, auto-réparant, ultra résistants et disposant de propriétés spécifiques aux problématiques des dirigeables.
L’innovation viendra aussi très certainement dans l’autonomie des vols. Bien qu’aujourd’hui se pose les questions réglementaires et sociétales des vols télé-pilotés, il est important d’anticiper le vol autonome ou automatique dès aujourd’hui. Evidemment, le vol assuré et contrôlé par une intelligence artificielle n’est pas pour demain mais sûrement pour après-demain !
L’avionique et l’intelligence embarquée seront, elles aussi, des axes d’innovation intéressants pour les dirigeables, aéronefs dotés de lois de pilotage complexes.
Enfin, le gaz porteur sera sans aucun doute le point d’innovation majeur des années à venir. Bien qu’il parait inconcevable aujourd’hui de voler de nouveau à l’hydrogène, ce gaz abondant, peu cher, recyclable et plus porteur que l’hélium constitue un incontournable pour le développement du dirigeable. En effet, bien que les réserves en hélium soit largement suffisantes pour les siècles à venir (nous y reviendrons dans un prochain article), ce gaz n’est pas compétitif par rapport à l’hydrogène. Il est important de développer dès à présent les technologies de stockage, de confinement et de gestion de l’hydrogène, afin d’assurer un niveau de sécurité suffisant.
En conclusion, le futur des dirigeables passera par le développement d’aéronefs de grandes dimensions, la validation d’un marché d’appel et la consolidation de la confiance dans ce moyen de transport. Les applications futures sont nombreuses et attrayantes. Mais elles nécessiteront incontestablement un renforcement des technologies de propulsion, de gestion de l’énergie, de l’assistance au vol et de la sustentation.
Même si les applications futures paraissent aujourd’hui complètement hors de portée et sans intérêt économique, elles ouvrent un champ des possibles, intéressant et enivrant.
Alors, qu’en pensez-vous ? Utopique ou réalité ?
Faites de beaux rêves !
Dans le prochain épisode « Les Dirigeables transporteurs de Charges Lourdes », nous développerons les spécificités de ce type de dirigeables, ses avantages et ses limites et justifierons de sa place dans le ciel aéronautique.
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N’hésitez pas à commenter, partager et échanger sur cet article et le sujet des dirigeables en général.
Si vous souhaitez que nous traitions un sujet en particulier sur les dirigeables, demandez !
Thibault Proux
11 Comments
sepecat
Très intéressantes perspectives…
Sur un plan purement esthétique et donc forcément, subjectif, je retiendrai le trio de tête suivant :
1 – MANNED CLOUD
2 – WB-1010
3 – DS2020 (peut-être ex-aequo avec AIRSHIP AIRBIA)
De belles machines en tout cas au niveau des formes générales.
A mon humble avis, la question de la sécurité sera l’un des obstacles les plus importants à surmonter dans l’inconscient du public.
Même si comparer les dirigeables des années 30 et ce qui peut se faire aujourd’hui n’est pas forcément pertinent, certaines images restent fermement ancrées dans l’imaginaire collectif.
Quant au classement ci-dessus, encore une fois totalement subjectif et sur une base esthétique, ce serait assez sympa de connaître l’avis d’autres intervenants… ou, bien entendu, le vôtre.
Thibault PROUX
Bonjour Sepecat, en ce qui me concerne, et en ne prenant en compte que l’esthétique et la poésie du concept, mes favoris sont le Manned Cloud et le Cruise Airship en n°1 ex-aequo, puis l’Aeolus pour son concept originale.
Thibault
lukycold
Bonjour,
Les images de ces projets sont magnifique!
Pour ma part j’aimerais avoir des info sur le sujet de ces charges en gaz comment cela fonctionne t il? Existe t il d’autre type de gaz? Pourrait il avoir des mélanges avec l’hydrogéné qui éviterais ce risque afin de resté dans la LIE ou la LSE
Lire cet article m’a rappelé un de ces plus léger que l’air qui avait été utilisé pour survoler une foret équatoriale (brésil peut être) et il avait une plate forme afin de ce posé sur cette canopée. Les chercheurs pouvaient alors étudier les espèces qui n’étaient accessible que par la voie des air.
Bravo pour ces articles.
Thibault PROUX
Bonjour Lukycold, merci pour ces questions.
Concernant les gaz porteurs, il en existe d’autres que l’hélium, l’air chaud et l’hydrogène, et des mélanges de gaz peuvent aussi être intéressants tout en restant dans les limites d’explosivité en effet. Je reviendrai en détails sur les différents gaz porteurs et leurs caractéristiques dans un prochain article consacré au sujet.
Concernant la plateforme gonflable posée sur les cimes des arbres, il s’agit du Radeau des Cimes, dont vous retrouverez toutes les infos ici : http://www.cleyet-marrel.com/site/Dirigeables-AS250-et-AS300-Presentation.10c52.html
Un très beau projet, plein de poésie et qui a le mérite d’avoir été réalisé !
Thibault
Judas
Toujours aussi intéressant ! J’aimerai un article sur les spécificités du pilotage des dirigeables, est-ce possible ?
Merci
Thibault PROUX
Bonjour Judas,
Aucun problème pour traiter le sujet des spécificités du pilotage des dirigeables. Je ne sais pas encore si j’aurai suffisamment de matière pour y consacrer un article entier, auquel cas je l’inclurai dans un autre article.
Que souhaitez-vous savoir exactement ? Quelles sont les difficultés particulières du pilotage des dirigeables, quelles solutions existent, ou pourraient exister ?
Thibault
Judas
Bonjour, n’ayant pas l’intention de m’acheter un Zeppelin NT à court terme je ne cherche pas à lire un article “pointu” mais juste à connaître les spécificités du pilotage d’un dirigeable par rapport à un aéronef trois axes comme un avion léger par exemple. 😉
Et encore bravo pour vos articles !
Runny
Bonjour,
En lisant tous vos articles sur les dirigeables, deux questions me sont venues à l’esprit :
– Y a-t-il eu à votre connaissance des projets de dirigeable gonflé “à vide” ? c’est encore plus léger que l’hydrogène. J’imagine que les contraintes sur l’enveloppe seraient trop importantes pour en faire une suffisamment légère, mais le progrès technique aidant, pourquoi pas?
– Y a-t-il eu des projets d’aéronef “mixte” plus lourd/plus léger que l’air, ou une partie de la portance serait due à un gaz et l’autre à une aile/hélice ?
Cordialement
Merci
Cordialement
Thibault PROUX
Bonjour Runny, merci pour ces questions pertinentes. Ci-dessous mes réponses:
– L’idée de “gonfler à vide” un dirigeable n’est pas nouvelle en effet. Cependant, je n’ai pas connaissance de projets actuels ou passés se basant sur cette solution technique. Evidemment, l’enveloppe serait rigide et la structure très robuste, ce qui rendrait l’aéronef très lourd. Cela impliquerait donc des dirigeables de très grandes tailles. De plus, l’énergie nécessaire pour “faire le vide” serait importante, d’où des infrastructures au sol conséquentes et énergivores.
– Oui ! Les dirigeables hybrides sont plus lourds que l’air et utilisent la forme aérodynamique de leur enveloppe pour décoller et voler. Ils utilisent la portance aérostatique (due au gaz) et la portance aérodynamique (due à la forme de l’enveloppe). Les projets actuels tablent sur une répartition respective de 60% et 40% entre les 2 portances. De plus, il y a aussi eu des projets appelés “hélicostats” ou “hélistats” qui utilisaient la portance aérostatique et la poussée propulsive de moteurs (souvent issus d’hélicoptères). Je pense par exemple à l’hélicostat d’Oehmichen utilisant une enveloppe Zodiac, ou plus récemment au Piasecki, équipé de 4 cellules de CH-53, qui a effectué un vol catastrophique en 1975, tuant l’un des pilotes (problème de couplage de mode vibratoire entre les 4 cellules manifestement, Cf. la vidéo sur youtube). Je pense aussi que le SkyHook de Boeing était basé sur cette solution techno.
Thibault
scrominus
vous avez le lien pour le piasecki?
Thibault PROUX
Bonjour Scrominus, désolé pour le retard dans ma réponse, le lien de la vidéo du crash : https://www.youtube.com/watch?v=_7jENWKgMPY
Toujours aussi impressionnant, un mort du coté des pilotes… Des erreurs à ne pas répéter.