Vu de France, il est compliqué de comprendre le jeu de billard à trois bandes qui se déroule actuellement en Inde, concernant le contrat Rafale qui est entré en négociation finale selon un nouveau processus d’achat, désormais sous la forme d’une acquisition de gouvernement à gouvernement, et non plus sous la forme liée au processus répondant au RFP qui est communément appellé MMRCA. Or, il se joue en Inde un mélodrame politique entre le premier ministre et le ministre de la défense, qui n’ont pourtant que peu d’effet sur les négociations déjà entamées.
Mother Of All Deal. Tel était l’acronyme, en anglais, de cet énorme contrat qui voyait l’Inde lancer un appel d’offre pour l’acquisition d’avion de combat, le plus gros apppel d’offre du moment, avec potentiellement jusqu’à 189 appareils, et un énorme transfert de technologie.
Actuellement, les déclarations contradictoires du ministre de la défense indien ont fait le tour de la planète, et les médias relaient l’information sans prendre beaucoup de recul. Car rien ne nous indique aujourd’hui que l’Inde n’achètera QUE 36 Rafale. Et pour bien le comprendre, il est nécessaire de retourner un peu dans l’histoire de l’appel d’offre MMRCA.
Au début des années 2000, l’acquisition de nouveaux avions de combat pour l’Indian Air Force fait l’objet du plus gros appel d’offre jamais lancé. Après une première phase appelée RFI, soit Request for Information, les compétiteurs de la phase suivante sont choisis.
Tous les avions de combat de la même génération vont pouvoir s’affronter dans le plus grand concours technique du début du XXI ème siècle. Les compétiteurs vont se confronter au cahier des charges et aux plus de 600 points techniques scrutés par l’IAF. Cet affrontement fera couler beaucoup d’encre, mais rien ou presque ne filtrera. Et pourtant, toutes les stars du moment sont testées, chacune leur tour. Les EF-18 Super Hornet et F-16 Super Viper américains, JAS 39 Gripen Suédois, Eurofighter Typhoon européen, Mig 35 Russe et enfin, le Rafale français.
En 2011, les deux finalistes sont annoncés, le Typhoon et le Rafale. Grosse stupeur de la part des russes et des américains qui ont du mal à accepter qu’aucun de leur poulain n’ait été retenu. Pour le moment, seuls les critères techniques ont été considérés. En pleine époque de Rafale Bashing de la part de la presse internationale (et particulièrement française), la surprise fut de taille, et beaucoup considéraient comme acquise la conclusion de l’étape suivante.
En sus d’être moins disant face au Typhoon, le Rafale peut se targuer d’une bien plus grande variété d’emport, et donc de possibilités,
L’étape suivante voit la fourniture par les deux constructeurs d’une offre chiffrée intégrant l’achat des avions, des équipements associés, des transferts de technologie, permettant à l’Inde de savoir lequel des deux avions est le moins disant, sur toute la durée de vie de l’appareil au sein de l’IAF. Cette étape était appelée L2.
Un an plus tard, au terme d’un processus d’analyse de ces deux offres qui aurait dû durer normalement environ trois mois, le Rafale est sélectionné. Nous sommes fin janvier 2012.
À partir de cet instant, l’avionneur français rentre en négociation exclusive avec l’Inde. Pour respecter l’appel d’offres, Dassault doit identifier et auditer, dans la liste des entreprises imposées, quelles seront celles qui auront la capacité de construire l’avion, et de quelle façon.
Las, au bout de trois ans, les négociations se heurtent à un mur. Il est impossible pour l’industrie publique indienne, emmenée par le fabricant HAL dépendant du ministère de la Défense de fabriquer le Rafale selon les normes de fabrication de l’industrie aéronautique française. Tout du moins pas dans un délai court, ni à un coût jugé acceptable.
Depuis le lancement des premières consultations en 2001, 14 ans se sont déroulés, et l’Indian air force a perdu des dizaines d’avions dans des crashs divers. Sa force aérienne de combat s’amenuise, tant en nombre qu’en qualité. Le Sukhoi 30 MKI est devenu l’épine dorsale de l’IAF, mais l’avion n’est pas jugé comme fiable, et il ne pourra jamais, à lui seul, remplacer les centaines de Mig 21 et 27 encore en service, et compléter les dix escadrons manquant pour que l’IAF puisse répondre aux menaces pesant sur le pays.
En avril 2015, nouveau coup de théâtre. Lors de sa visite en France, le Premier ministre indien Narendra Modi annonce que son pays achètera un premier lot de 36 avions de combat Rafale dans un nouveau processus d’acquisition, de gouvernement à gouvernement. La loi indienne le lui permet dans des circonstances bien particulières, notamment lorsqu’il existe une urgence stratégique.
Dans ce nouveau type d’acquisition, et comme l’a rappelé le PDG de Dassault Aviation, M. Éric Trappier hier, il vaut mieux pour Dassault fabriquer 36 avions en France que 18, et les 108 restants, en Inde. Si donc Dassault Aviation et l’emploi en France sont les grands gagnants de cette histoire, le grand perdant est sans contexte, et toute proportion gardée, l’indien HAL.
Le détail important est que ce choix aurait été fait au plus haut niveau, sans que HAL ne soit consultée. L’entreprise publique HAL est sous tutelle du ministère de la Défense, et c’est là que tout le dossier prend son importance. HAL a de toute façon fort à faire avec des programmes qu’elle a du mal à maitriser. L’industrialisation du SU-30 MKI ne s’est pas déroulée sans grande peine, sans parler du très médiatique Tejas qui n’arrive pas à obtenir les performances opérationnelles demandées après plus de 30 ans de développement. Il y a aussi l’histoire du Sitara, « simple » avion d’entrainement dont les problèmes de conception poussent l’IAF à revoir son cursus de formation…
Sublime photo du Rafale de face. Juste pour le plaisir d’une belle image. Par PE Langenfeld
Avec la décision qui a été annoncée à Paris, Manohar Parrikar, ministre de la Défense, a en parti perdu grandement la main sur ce dossier d’importance. Jusqu’à présent, les médias indiens, au travers des annonces des autorités (le précédent gouvernement comme l’actuel, ministre de la défense compris), étaient très favorables à l’achat de Rafale, en mettant de côté les articles poussés par les lobbys européens et surtout russes. Mais la situation de M. Parrikar est devenue quelque peu inconfortable. La seule solution pour lui, devant l’impossibilité de jouer sur les négociations en cours, étant de jouer une fausse note de communication afin de dénigrer l’avion, et/ou la stratégie de l’acquisition indienne, afin de retrouver un peu de légitimité. De la politique de politicien…
En quelques jours, le ministre de la défense Indien a fait plusieurs déclarations publiques complètement contradictoires. Une seule de ces interventions montre bien le flou dans lequel il s’est lui-même positionné :
Le 27 mai, sur le site indien Business standard, nous pouvons lire une retranscription d’une très jolie phrase : “I’m not saying we will buy more Rafale; I’m not saying we will not buy more,”
Traduction : Je ne suis pas en train de dire que nous achèterons plus de Rafale ; je ne dis pas non plus que n’en achèterons pas plus.
Voici l’information qui fait le buzz depuis plusieurs jours. Le but de la manœuvre n’est que d’occuper l’espace médiatique afin de gagner des billes et de contrer d’éventuelles autres annonces. D’un autre côté, chez Dassault Aviation, l’esprit reste serein. Et pour cause : d’ici à ce que les 36 Rafale soient livrés, de l’eau aura coulé sous les ponts.
Ce n’est que lorsque les premiers avions seront en cours de livraison que d’autres négociations seront lancées afin que l’IAF puisse s’équiper d’autres Rafale. Rafale qui, pour le coup, intégreront une partie de Make In India. Mais attention ! Dassaut Aviation ne sera plus fournisseur ni même coproducteur des Rafale, mais restera le maitre d’œuvre. C’est-à-dire que l’entreprise française pourra choisir librement les partenaires industriels qu’elle souhaite, très certainement dans le privé. Voilà encore une raison qui fait comprendre à quel point le ministre de la Défense se trouve dépossédé d’une partie de son pouvoir sur le dossier Rafale.
Dernière pensée. Si c’est l’urgence stratégique indienne qui est la clé de l’achat de Rafale, ce ne seront pas seulement 36 Rafale qui changeront grand-chose dans une armée de l’air qui compte jusqu’à 800 avions de combat en son sein.
Dans ce dossier, il est important de ne pas prendre au pied de la lettre les différentes déclarations de tous les intervenants. L’Inde étant la plus grosse démocratie au monde, il est compliqué d’appréhender tout ce qu’il peut s’y dérouler sans avoir mal à la tête. Il convient donc de prendre un peu de recul, et de patienter. A ce stade, seule une déclaration du premier ministre indien, celui qui a pris la décision d’acheter rapidement les 36 premiers avions, pourrait véritablement être prise en considération.
Wait & See donc.
11 Comments
Anonyme
Cet avion est superbe !
La photo du Rafale de face est sublime, il est vrai. C'est devenu mon écran de fond et je ne me lasse pas de le regarder (avec une jolie petite musique).
Pour l'esprit de l'article, on peut aussi évoquer l'éventuel achat par l'Inde de uniquement 36 appareils, mais des marins. Ce qui rendrait un peu plus logique cette petite quantité d'appareils commandés.
Comme vous dites : "Wait & See".
Gian
sepecat
Bonne synthèse…
Les Indiens ne se sont pas toujours montrés d'une fiabilité exemplaire par le passé en matière de contrats et les jeux de pouvoir internes relèguent l'analyse de l'avenir au rang de la lecture dans une boule de crystal.
Tout et son contraire est donc possible.
Sur un plan "logique", si tant est qu'il y en ait une, il est probable qu'une flotte définitivement limitée à 36 exemplaires du Rafale semble peu crédible, à l'échelle du pays, malgré les qualités intrinsèques de l'avion à ce jour largement démontrées en opération et (maintenant) admises de la plupart de ses concurrents / détracteurs.
Ceci dit, entre ce qui est logique et ce qu'il se passe effectivement, il y a parfois un gouffre.
A priori, je dirais que le double aspect aérien / naval du Rafale, lui aussi démontré, devrait lui conférer une nette supériorité dans les choix qui se profilent, ne serait ce que par les évidentes économies d'échelle que cela procure en matière de support, formation, etc… pour un pays comme l'Inde disposant d'une composante navale.
La seule chose est de savoir si ces considérations, et d'autres points forts de l'avion, ne seront pas contrebalancés / occultés par des errements politiques ou frustrations mal digérées.
Je pense notamment à la mise en évidence sur la place publique de la non qualification de HAL par rapport aux standards industriels occidentaux. Nul doute que certains responsables locaux, politique et industriels, ont du mal à digérer leur inaptitude (actuelle) au "make in India", source de fierté nationale.
A n'en pas douter, les mois et années à venir seront donc très intéressants à suivre de près. Les concurrent malheureux du Rafale ne manqueront aucune occasion de savonner la planche devant Dassault.
Anonyme
Bonjour,
Merci pour cet article et la photo, qui fait également tapisserie sur mon PC.
Si votre analyse me convient, c'est essentiellement pour 3 points suivants:
– L'évaluation technique objective a placé le Rafale devant tous ses concurrents n'en déplaise à l'Ouest, à l'Est ou au Nord
– La commande urgente de gouvernement à gouvernement évite tout transfert de technologie qui risquerait de nous revenir comme un boomerang (voir Areva ou Alcatel face à des pays qui nous concurrencent maintenant après avoir bénéficié de tels transferts).
_ Je pense également que les 36 premiers Rafale ne répondront pas au problème de l'IAF, il en faudra donc d'autres. Et quels que soient les concurrents, ils ne pourront supplanter le Rafale qu'en entrant dans le jeu du "Make in India". Cela va donc être compliqué, après l'expertise de Dassault qui invalide la filière HAL, sauf à prendre des risques de non-fiabilité des appareils produits.
Enfin, et pour confirmer ce niveau d'expertise de Dassault, rappelons le rapport du think-tank étatsunien Rand Corporation pour le compte de l'US Air Force, publié en 1973, qui concluait à "l'excellence et à la singularité de Dassault, malgré une taille sans commune mesure avec celle des firmes américaines". Suggérant "aux décideurs américains en matière d'avions de combat de ne point répugner à s'inspirer de l'exemple Dassault" dans ce domaine.
Cet avion va encore nous étonner, j'en suis sûr … 😉
Gian
Une question me taraude concernant la photo du rafale de face :
biplace ou monoplace ?
Philippe
Il y a un élément qui me dérange en lisant vos articles d’une qualité indéniable: ce chauvinisme typiquement francais qui consiste à systématiquement glorifier le savoir faire national et minimiser le savoir faire international. A vous lire, on dirait que les indiens sont presque des sauvages incultes incapables de prendre des décisions et gérer leur industrie aéronautique. Mais pas un seul mot sur le crétinisme profond de votre président qui refuse de livrer 2 mistrals vendus par un autre de vos présidents!! Question: Est ce qu’un pays cohérent peut se permettre de transgresser une des valeure essentielle de la géopolitique mondiale et malheureusement bien souvent absente dans vos analyses; le jeux des blocs des infliences. Croyez bien que si les indiens viennent frapper à la porte de Dassault , ce n’est pas à cause de l’indéniable qualité de ses avions, mais plutot suite à une logique de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. En clair, il ne faudrait pas que les pièces de rechange des migs russes viennent à manquer en cas de conflit entre l’inde et un des alliés de la russie……..vous me comprenez…….
Or à ce jeux là, la france vient de se disqualifier en boycottant un des pays les plus influants du monde à savoir la russie. Dès lors, en personne sensée que vous êtes, pensez vous qu’un pays non inféodé aux USA peut encore acheter un avion Français tout en sachant, comme vient de le démontrer Hollande, que le Franc c’est désormais l’ OTAN. Encore un cadeau empoisonné du Sarkozisme qui a ainsi enterré le subtil équilibre qui poussait bien des pays du moyen orient à commander Français.
AROnaute
Ne pas parler des autres, c’est être chauvin? Alors la planète entière est chauvine, non?
Sinon, c’est à la suite d’une résolution européenne, doublée d’une pression américaine, que la livraison des BPC a été suspendue puis annulée, vous ne le saviez pas?
Enfin le “crétinisme profond” du président de la république démontre votre total irrespect de la France et surtout n’a pas sa place sur un site spécialisé comme celui-ci. Essayez plutôt Agora Vox.
sepecat
Je vous cite :
“ce chauvinisme typiquement francais qui consiste à systématiquement glorifier le savoir faire national et minimiser le savoir faire international.”
Avez-vous, ne serait-ce qu’un instant, pris la peine d’aller lire la presse étrangère ou visionner les émissions télévisées autres que françaises ?
Si vous aviez un minimum d’honnêteté intellectuelle, vous constateriez que le chauvinisme dont on affuble allègrement les Français, à commencer par vous même, est loin d’être aussi exacerbé que celui que l’on constate sur certains forums, articles de presse écrite ou plateaux télé étrangers.
Il m’arrive régulièrement de visionner des émissions de la TSR (Suisse), lesquels ont l’avantage d’être sans ambiguïté, puisque en langue française. Eh bien, force est de constater qu’en matière de chauvinisme industriel nous ne sommes pas, loin s’en faut, les champions du monde.
Ecoutez donc un Suisse disserter sur son industrie horlogère… ou sur la qualité de ses produits.
Quant à l’impression de dénigrement envers l’industrie indienne que vous semblez ressentir, et si là aussi vous aviez pris soin de parcourir le “ouaibe”, vous constateriez que le différentiel de niveau entre Dassault et HAL est tellement patent que même les commentateurs indiens semblent s’en être aperçus.
Sans vouloir vous offenser, l’attitude dont fait preuve votre commentaire est bien connue dans l’hexagone où toute mention d’une réussite industrielle est perçue comme un “cocorico”. Désolé de vous décevoir mais il y a aussi dans ce pays des gens qui sont à la pointe de la technologie et si la comparaison avec d’autres nations vous gène, il faudra bien vous y habituer.
Cela ne signifie nullement que les Français soient systématiquement les meilleurs… juste que le dénigrement systématique, qu’il vienne de l’étranger ou intra-muros, finit par en “gonfler” plus d’un ici.
Vous avez le droit d’avoir une opinion. Il serait toutefois préférable que, préalablement à cette opinion, vous preniez le temps de comparer et étayer le raisonnement.
Juste pour le fun, je vous renvoie à l’article suivant (http://lci.tf1.fr/science/philae-les-internautes-felicitent-la-nasa-au-lieu-de-l-ase-8518022.html) intitulé : Philae: les internautes félicitent la Nasa au lieu de l’Ase.
Extrait :
“C’est bien l’Agence spatiale européenne (ASE) et non pas sa consoeur américaine (Nasa) qui a réussi l’exploit de poser le robot Philae sur une comète. Depuis mercredi, l’agence américaine doit répondre à tous les internautes qui la félicitent. ”
On en rigole encore dans les chaumières…
Philippe
Je ne pense pas avoir usé de mots trop lourd de sens pour exprimer mon propos. Je pense que le Rafale est un très bon avion, et certes la comparaison entre Dassault et Hal est malheureuse, mais je vous invite aussi à parcourir tous les posts sur le Rafale.;..meilleur que l’Eurofighter, meilleur que le f 22…etc. Mais ce que je relève dans ma réaction n’est pas tant la glorification du savoir faire Français, mais plutot le manque de cohérence qui caractérise actuellement la politique Française en matière de vente d’armes!! Le fait d’avoir abandonné la ligne des pays non inféodés à Washington en adhérant à l’otan, a mis la France dans une position qui ne lui permettra plus de vendre grand chose sur le marché des armements. J’en veux pour preuve, les Mystrals qui illustrent le manque d’indépendance de la France qui est maintenant une sucursalle de Washington!! De Gaule qui a lutté toute sa vie pour ne pas rentrer dans le giron US doit s’en retourner dans sa tombe!! On est loin des 2000 mirages V vendus dans le monde arabe du temps ou la voix de la France n’était pas celle de Washington. Quant à mr Hollande, avec lui on est dans ‘la france en bas’Pour la première fois de l’histoire Française, un président Français se courbe devant Washington!! Ben oui, !! Mais bon, c’est pas vraiment sa faute, merci à Sarkozy et à sa décision de rentrer dans l’OTAN. Et je vais plus loin….., comme on le voit avec la grande Bretagne qui avait une belle industrie aéronautique après guerre et qui n’a plus rien aujourd’hui et achète US, je vous prédis aussi que le RAFALE est probablement le dernier avion de chasse Francais. Le manque d’indépendance mènera certainement à l’étouffement de Dassault , et la prochaine génération de chasseurs Francais sera sauf erreur produit chez Boeing ou Lockheed Martin !!
Bruno ETCHENIC
Premièrement, et quelque soit l’interprétation que vous faites des écrits de ce site, il n’a JAMAIS été écris que le Rafale à été supérieur au F-22 et ce, même lorsque nous avions publié, en exclusivité, la vidéo du combat tournoyant entre les deux (je vous invite à le relire) concernant le typhoon c’est différent, et c’est richelent argumenté. Vous avez tout à fait le droit de contre argumenter, mais pas de critiquer une position sans étayer.
Concernant le manque d’indépendance de la France, les faits vous donnent heureusement tord aujourd’hui. Deux clients ont signés au moyen orient pour le Rafale, et au moins deux autres (et non seulement un seul selon nos informations) sont des prospects très chauds.
Dire donc que la non vente des BPC pose un problème à l’exportation est d’un non sens évident. Cette argumentation trouve son origine de médias russes qui on milité (du pur lobby) de toutes sortes de manières pour contre balancerbalancer le choix de la France et de ses alliés.
Dans votre argumentation vous mettez au même niveau le chauvinisme supposé de nos articles et la politique de la France. Nous pouvons répondre sur l’un, mais pour l’autre, ça n’a aucun rapport avec nos articles, déjà que ça n’en a pas avec le sujet…
lukycold
Et bien ont ce demande qui commande en Inde, Le premier ministre ou le ministre de la décence. Je trouve très étrange le silence du premier qui semble regarder de loin les commentaires sulfureux de son ministre!
Qui c’est Raoul en Inde?Bon c’est vrais que c’est toujours compliqué chez eux.
Lukycold
thierry
Bonjour, il semble au vu des derniers événements, que le rafale ne volera jamais avec des cocardes indiennes !