Rafale. Crédit photo: PE Langenfeld |
L’idée de cet article germait dans nos esprits depuis longtemps. N’ayant que faire d’écouter et de lire les mêmes idioties concernant le Rafale depuis des années, ceux qui ont un minimum creusé le sujet savaient que cet avion, doté de qualités ignorées par beaucoup, allait finir par se vendre. Ce n’était qu’une question de temps. Cet article tentera d’expliquer pourquoi. Qu’est-ce qui fait que cet avion est finalement devenu un des meilleurs ? Comment est-il passé du statut d’invendable, vache à lait de Dassault Aviation la sangsue du contribuable, au champion de l’industrie française à l’international ? Nous avons tenté de vous donner quelques clés, en rappelant certains de nos articles que nos lecteurs connaissent bien, à vous, journalistes honnêtes, ou public intéressé, qui seraient tentés de vouloir en savoir un peu plus, au-delà des multiples articles poubelles qui ont pollué la sphère médiatique. Mais tout ceci… Après un petit coup de gueule, l’édito.
[ÉDITO… Un aparté]
Il est des articles que l’on n’oserait pas publier à moins que ne se produise un miracle. Et le miracle s’est produit ! Car… l’invendable s’est vendu. Ayant enchaîné trois succès commerciaux en moins de 4 mois après plus de dix ans d’échecs commerciaux, le Rafale n’avait jamais réellement trouvé grâce aux yeux du grand public. Et pour cause : adeptes de la médiocrité éditoriale, cette facilité qui consiste à provoquer le buzz quitte à écorcher un peu la vérité, les médias généralistes n’ont eu que faire de gratter un peu le sujet. Taper sur un programme qui coûte à l’état plusieurs milliards a été un sport de masse pendant des années ! En d’autres termes, ce qui n’est rien d’autre qu’une forme de démagogie finit par s’écrouler. Car nombreux sont les éditorialistes qui ont basé leurs arguments sur le fait que cet avion ne se vendait pas. Il est inutile d’espérer une remise en cause de ces personnes ou un retour à la déontologie pour une profession gangrenée par la précarité que seul le sensationnalisme fait vivre, mais qui dans un autre temps fait perdre toute crédibilité.
Nous autres rédacteurs du site Portail Aviation, nous ne sommes pas tous des professionnels. Et nous n’avons pas d’autre ligne éditoriale que celle de creuser la vérité, recouper nos sources, quitte à être un peu plus en retard que d’autres médias. La vitesse est une chose, la précipitation une autre… Nous sommes encore relativement peu connus, mais nous voulons offrir à nos lecteurs une qualité de l’information… Chose qui n’est plus très évidente à trouver. Si nous avons certainement nos préférences et que parfois nous manquons d’impartialité, nous savons reconnaître nos erreurs et nous remettre en question.
crédit photo: Dassault Aviation/Anthony Pecci. légèrement modifié par le talent de Vangeure Masquait. |
L’invendable se vend (et bien même)
Après la vente de 24 Rafale à l’Égypte, dont nous détaillons le contexte de cette vente ici et là, voici maintenant que l’Inde a fait la surprise d’annoncer un contrat de gré à gré pour 36 avions, puis le Qatar, avec 24 appareils. La loi de programmation militaire est désormais sauvée, et alors qu’en début d’année, beaucoup se demandaient comment il était encore possible de vendre 40 avions à l’exportation pour sauver les crédits d’équipement des armées, 4 mois plus tard une tout autre question se pose, celle d’augmenter la cadence de production pour livrer les clients avec un délai raisonnable. Car ce ne sont pas 40, mais 84 (96 avec les options) soit plus du double, qui se rajoutent dans le carnet de commandes.
Alors, qu’est-ce qui explique cet engouement soudain ?
Plus qu’un simple objet de consommation quelconque, l’avion de combat est un outil stratégique. Celui qui maîtrise le ciel maîtrise le champ de bataille, et aucun pays doté d’une armée digne de ce nom ne saurait négliger son espace aérien. Mais de par le fait de son importance, l’avion de combat se doit d’être à la pointe, ce qui en fait un objet complexe, et donc cher. Comme le monde n’est plus sous la tension d’une guerre totale, les budgets consacrés à la défense ont fondu. Les programmes se sont étalés, les nouveautés se font rares. Le curseur d’efficacité de combat d’un avion s’étant déplacé de ses performances physiques vers la performance de ses systèmes embarqués, nous assistons à un âge où un nouvel appareil peut avoir une carrière opérationnelle plus longue que celle d’un humain avant sa retraite… 30 ans étant une norme actuelle, certains dépasseront même les 50 ans, au gré de l’amélioration des systèmes embarqués.
C’est dans ce monde-là qu’a été conçu le Rafale. Et les ingénieurs ont, pour le coup, bien anticipé et même gagné le pari. Au point que cela créera une certaine forme de frustration chez les passionnés de l’aéronautique, car un successeur du Rafale ne verra certainement pas le jour avant 2030, et encore… Alors qu’à l’époque de sa sortie, et rien qu’en France, un avion nouveau était conçu tous les 10 ans, voire moins. Et nous ne parlerons pas des années 70, où un nouveau prototype était dévoilé dans le monde, presque chaque mois.
Qu’est-ce qui fait qu’un avion peut avoir une durée de vie aussi longue alors que, comme nous l’avons écrit plus haut, il se doit de rester à la pointe de la performance ? C’est simple, on le modernise par petites touches, au gré des nécessités opérationnelles. Mais pour que ce soit réalisable à moindres frais, il faut le prévoir dès l’origine. Et c’est dans ce but que le Rafale a été conçu comme un avion améliorable à l’infini, par le biais de méthodes que les informaticiens connaissent bien, la modularité, et la virtualisation. Si vous voulez en savoir plus, consulter cet article
Si la variable du temps s’est considérablement allongée depuis les précédentes générations d’avion de combat, il n’est pas étonnant que la carrière commerciale de l’avion soit plus longue ; et que donc, tout n’est que question de temps. Autre élément dans lequel tout et n’importe quoi a été avancé, la question du prix de l’avion, et du programme en général. Oui, un avion de combat coûte cher. C’est le prix d’une indépendance stratégique et de notre sécurité. Les chiffres concernant le coût de l’avion sont facilement trouvables par ceux qui veulent bien faire l’effort de se renseigner. Des sources fiables existent, et la meilleure d’entre elles étant le sénat qui analyse les coûts. Le Rafale coutera à la France, lorsque le programme sera terminé avec le dernier avion livré, environ 42 milliards d’euros (TTC). Avec une dérive des coûts limités à 7% depuis les devis initiaux établis en 1988 au lancement du programme, et malgré les retards et étalement de production liés à la fin de la guerre froide et à un contexte favorable à tirer les fameux dividendes de la paix, c’est une performance qui doit être souligné, surtout en regard de ses compétiteurs, Typhoon et F-35 qui ont subi d’importantes dérives. Quant au Super Hornet, ses problèmes de conceptions se sont payés par une baisse de ses performances plutôt que par une réétude de ses défauts.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur le détail des coûts du programme et le prix de chaque avion Rafale, détaillé par version. Sait-on jamais, si vous gagnez au loto…
En marge des coûts d’un programme, les articles annoncent toujours des chiffres faramineux, avec beaucoup de milliards que les journalistes voudraient bien écrire en majuscule. C’est vrai, l’achat d’un avion de combat coût cher, et les chiffres peuvent faire tourner la tête. Mais pourquoi ? C’est ce que nous avons tenté de vous expliquer dans cet article de vulgarisation
Un des éléments les plus important dans la vente d’avions de combat, et puisque c’est ce qui intéresse le plus les détracteurs du programme, est lié à l’aspect diplomatique. On n’achète pas une voiture comme on achète un avion de combat. Car lors de l’achat d’un avion de chasse, le client se fiance littéralement avec son vendeur. Des partenariats stratégiques se nouent, et l’explication en est bien simple. Peu de pays ayant la capacité de concevoir de A à Z un avion de combat (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni dans une moindre mesure, et bientôt la Chine), les clients se rendent dépendants du bon vouloir de leur fournisseur pour ce qui concerne le service après-vente, l’approvisionnement en pièces détachées, surtout en période de conflit. Et lorsque vendeur et client se lient, c’est pour la vie… Ou presque. Le client doit s’assurer que pendant les 30 années pendant lesquelles sa sécurité sera basée sur un produit dépendant d’un étranger, il sera opérationnel. C’est la raison pour laquelle les pays qui en ont les moyens, comme l’Inde (Rafale et Su-30 MKI, l’Arabie Saoudite (F-15SA et Typhoon ou les Émirats Arabes Unis (F-16 et Mirage 2000) par exemple, multiplient leurs sources d’approvisionnement.
Les états unis ont fait de ses partenariats un levier diplomatique. En fournissant des avions à « prix d’amis », et en fournissant une aide militaire et financière, permettant ensuite d’influer sur les décisions politiques de son client. Ainsi, suite aux évènements en Égypte, les États Unis d’Amérique ont imposé un blocus sur la livraison de F-16, ainsi qu’au support, privant le pays d’une grande partie de ses moyens de défense. C’est en partie ce qui a permis à la France de placer très rapidement deux douzaines de Rafale. Depuis, les USA ont mesuré leur erreur, et les livraisons ont repris. Las, c’était trop tard, le contrat entre la France et l’Égypte a été signé…
Et c’est là un des avantages de la France, depuis toujours. L’indépendance stratégique qu’elle offre à ses clients.
Malgré la fin de la guerre froide, les sphères d’influences majeures sont toujours là. Le camp occidental leadé par les USA, et la Russie. Ainsi, si un pays veut s’équiper, il doit pratiquement se soumettre au bon vouloir politique du pays qui le fournit. Même en achetant un Eurofighter Typhoon, ou un Gripen, un pays client sera lié aux USA. Car dans le cas du Gripen, le moteur, une partie de l’avionique, et de l’armement de l’avion sont d’origine américaine. L’armement principal du Typhoon l’est également, c’est l’AMRAAM. Bien qu’il sera bientôt équipé du Meteor européen.
La France, en concevant l’ensemble de son avion, y compris ses munitions, offre une voie indépendante des grandes puissances que sont la Russie et les États-Unis d’Amérique. À savoir qu’une autre puissance émerge à ce niveau, la Chine, qui sera capable dans les 15/20 ans, de mettre sur le marché des avions entièrement de sa conception (la motorisation dépend encore de la Russie à l’heure actuelle).
Ce volet sur la stratégie des relations diplomatiques est important. Tellement important même, que le F-35, le futur avion de combat américain, n’est pas seulement conçu comme un appareil de combat, mais comme un avion permettant la main mise sur tous les pays qui en feront l’acquisition, comme une arme de soumission massive. Pour vous en rendre compte, vous pouvez lire notre article :
Pour terminer, peu de commentateurs crachant allègrement sur le programme Rafale ne se sont posés la question de ce qui arriverait si jamais la France ne s’était pas lancée dans cette aventure ? Aussi faudrait-il se poser la question de ce qu’un programme de cette envergure apporte à la nation ? Et bien… Énormément de choses. Premièrement, il permet en partie l’indépendance de la France dans le monde. Mais cette industrie si complexe, et si enviée par bon nombre de pays est aussi garante d’emplois qualifiés, source de technologies d’avant-garde, de retombées économiques, et j’en passe.
Nous sommes arrivés à la conclusion de cet article, et vous aurez remarqué une chose. À aucun moment nous n’avons parlé des capacités du Rafale face à ses concurrents, comme si cela était secondaire ? Et bien… ça l’est presque.
Néanmoins, et pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici quelques articles qui pourraient vous aider à vous forger une opinion.
Avec ces nombreux articles informatifs, et parfois un peu partisan il est vrai, nous vous laissons le soin de vous faire votre propre opinion. De notre côté, nous sommes convaincus que le Rafale ne fait, avec les récents événements, que de commencer sa carrière commerciale. Et, malgré son prix et sa complexité plus élevé, il ne fait presque aucun doute qu’il rencontrera, à minima, le même succès que son prédécesseur, le Mirage 2000.
21 Comments
Anonyme
Un point sur l'exportation du Rafale
Égypte 24 plus un deuxième lot de 24 possible
Qatar 24 + 12 option au final le Qatar veut 72 chasseurs (Rafale + F-35 ?)
Inde 36 + 20-60 en négociation
en négociation finale
EAU for 36-72
Barhein for 24
Koweït for 28
Malaisie for 18
Potentiel pour la future décade :
Belgique
Suisse
Canada
Finlande
Grèce
Pologne
Marine Indienne
Arabie Saoudite…
François
Anonyme
– Belgique? pour remplacer les F16 cela aurait du sens mais cela va peut être coincer au niveau des sous. Et tous les voisins du nord on pris du F35…
Suisse? depuis le début le Rafale est surdimensionné pour leur besoin, le Gripen est tout à fait adapté (eh oui!).
– Canada? ils ont un pied (dans la tombe) dans le programme du F35 et ils ne pourront jamais en sortir.
– Finlande? aucune idée mais en tout cas cela serait une belle nouvelle et une très belle référence (sélection du Rafale pour calmer un peu les hardeurs de la Russie).
– Grèce? sérieusement…
Pologne? aucune idée mais j'en doute: les relations avec les US sont trop importantes pour eux
– Marine indienne? la voie est ouverte mais délicate à mettre en oeuvre. En tout cas c'est plus crédible que l'Eurofighter embarqué 😉
– Arabie Saoudite? ils se sont fait avoir avec l'Eurofighter (comme tous les autres), est ce qu'ils voudront/pourront recommencer avec un autre eurocanard? Les opex du Rafale jouent pour lui mais au final cela fait quand même beaucoup trop d'avion différent dans une seule flotte…
Anonyme
Le Gripen et sous dimensionner pour nos besoin vu qu'il faut deux avions pour faire la même mission que ce que fait le F-5 et le F18 pour Davos par exemple. donc arrêtons de dire n'importe quoi. que les Suisses achètent moitié moins de Rafal que de Gripen pour qu'on puisse s'en servir plus longtemps, et tenir une mission complète.
Anonyme
C'en est où, d'ailleurs, le Gripen suisse ? Je pensais qu'il y avait eu votation pour dénoncer le choix pour l'argument qu'on n'avait pas besoin de chasseur… D'autant moins s'il ne répond pas aux exigences du cahier des charges. Le rafale est de nouveau dans la course ?
Anonyme
C'en est où, d'ailleurs, le Gripen suisse ? Je pensais qu'il y avait eu votation pour dénoncer le choix du Gripen pour l'argument qu'on n'avait pas besoin de chasseur… D'autant moins s'il ne répond pas aux exigences du cahier des charges. Le rafale est de nouveau dans la course ?
Bruno ETCHENIC
Ça en est nulle part. Officieusement Ueli Maurer a fait une annonce sur la relance d'un rfp pour 2017, mais c'est tout. Donc à l'heure actuelle, les lignes n'ont pas bougées. L'annonce du mindef suisse est une gesticulation politique de plus pour un ministre ayant perdu toute crédibilité et qui, de par les prises d'intérêt qu'il a, tentera par tous les moyens d'imposer le Gripen. Ce n'est pas une critique envers l'avion, mais un fait politique. L'opinion est désormais prête à une telle annonce.
sepecat
Concernant le choix du Gripen par la Suisse, j'avais suivi d'assez près ce processus et notamment sa conclusion pour le moins étonnante… du moins si l'on ne prend en compte que les critères techniques, ce que l'appel d'offres était censé faire.
Souhaitant approfondir le sujet, j'ai depuis visionné un certain nombre de débats sur la TV suisse, traitant du remplacement du F18 et j'avoue rester dubitatif. Sur le fond. On a peine à comprendre, en effet, qu'un pays se lance dans une étude aussi approfondie entre plusieurs avions, pour ne retenir in fine que celui dont ont sait aujourd'hui qu'il ne satisfaisait même pas les critères minimum pour concourir.
Un enfumage de première…
On peut penser que les Suisses auraient pu éviter de faire perdre leur temps et leur argent à chaque constructeur appelé à concourir.
Puisque seul le coût devait constituer un critère déterminant, autant s'adresser immédiatement au "moins disant", connu depuis des lustres, et acheter le Gripen "sur étagère". La Suisse y aurait gagné en crédibilité.
Ceci dit, il est notable que cet appareil est suivi à la trace par l'odeur de corruption, puisque la plupart des pays qui l'ont sélectionné ont aujourd'hui une procédure en cours (dernier en date, le Brésil).
Déjà en 2012, un article de Transparency International (organe suisse, visible ici : http://www.transparency.ch/fr/aktuelles/meldungen/2012_09_17_Gripen_soupcons_de_corruption.php?navanchor=) écrivait noir sur blanc en introduction :
"BERNE – Une commission du National veut savoir si tout s’est déroulé «proprement» dans le choix du Gripen. Le passé de l’industriel de l’armement Saab ne plaide pas en sa faveur.".
Tout est dit…
Le Gripen sera-t-il présent dans les années à venir sous les cocardes suisses ? Probablement… et la votation enterrée en bonne et due forme.
Cet avion donnera-t-il à la Suisse une réelle capacité d'interception ? On peut raisonnablement en douter au vu des résultats mis en évidence lors de l'évaluation.
Ceci dit, pour une armée de l'air n'intervenant que durant les heures de bureau (cf. détournement récent d'un Boeing d'Ethiopian Airlines), il n'est même plus requis d'assurer la présence de chasseurs au-dessus des Alpes dans certains créneaux horaires. Disposer d'une bonne montre (suisse bien entendu) suffit amplement à tout adversaire potentiel ayant l'idée de venir batifoler au-dessus des montagnes.
James
"…et sa complexité plus élevé…"
Certes mais avec des outils de maintenance adaptés qui permettent finalement de gagner du temps.
Sébastien Pugelle
Incroyable que ce blog soit relativement peu connu. C'est vous qu'on devrait inviter sur les plateaux télé.
Bruno ETCHENIC
Merci, ça nous fera à tous énormément plaisir ! Mais… Il n'appartient qu'à nos chers lecteurs de nous faire connaitre 😉
Anonyme
Ouaah !
Merci pour cet article.
Depuis le début de l'année, les détracteurs du Rafale apprennent à la fermer.
Que ne l'ont-ils point fait plus tôt ?
Dans ce monde désespérant de l'info-opinion, des petites lumières scintillent ça et là.
En s'agglomérant on espère les découvrir galaxies.
Gian
Nenel
Bruno, pour le montant du programme Rafale, c'est plutôt 46 Mdrs TTC.
Patrick ADnet
Article bienvenu ! Quoique je vous trouve d'une grande tendresse avec la presse. 🙂 On ne tire pas sur une ambulance, j'imagine.
Et encore ! Heureusement que ne sont pas abordés les propos de certains politiques !
Anonyme
Superbe article (un peu vengeur) , ont en redemande encore !
Le fait de vendre ces appareils dernier cri de la technologie Française n'est elle pas un risque de voir les US par exemple venir étudier le rafale! Quel sont les assurances que des nations qui achète garde le secret ?
Comme le dit Mr Trapier "On est surveillés, observés au minimum", par les Américains. De quoi susciter la curiosité des Américains, également à la pointe en matière d'aviation. "Les américains ont toujours observé avec une certaine surprise les capacités opérationnelles de Dassault Aviation. On sait qu'on est surveillés, observés au minimum", confie le PDG.
LUKYCOLD
Anonyme
J'ai oublier, magnifique photo ou l'on voie beaucoup de détail, notamment le visage du pilote avec les main levés.
Le contre jour de cette photo nous donne aussi toutes les diverses partie du fuselage (trappe, antennes etc)
LUKYCOLD
BT
Merci pour cet article : c'est bien ce que l'on doit attendre d'un blog spécialisé. Continuez ainsi : non des propos de café de commerce, mais des infos techniques fiables et vérifiées. Bravo
sepecat
Après avoir parcouru ces derniers jours plusieurs articles de presse, je constate qu'ils sont nombreux ceux qui se découvrent aujourd'hui une clairvoyance inébranlable et nous assurent qu'ils ont toujours pensé que cet avion était bien né et paré de toutes les vertus…
Rien que de bien humain en somme.
On comprend mieux le coup de gueule de ceux qui ont dû absorber des années durant les articles négatifs sur un appareils qui, dans les faits, démontrait ses aptitudes réelles et satisfaisait les besoins pour lesquels il avait été conçu.
Il m'est arrivé plusieurs fois de devoir expliquer à des collègues de bureau, matraqués par les articles sur le coût supposé du Rafale, ce que représentait un appareil omnirôle et les économies d'échelle qu'il représentait.
J'étais sûr au moins d'une chose… les gens de chez Dassault sont persévérants et ne lâcheraient pas le morceau aussi facilement (ce n'est pas vraiment dans les gènes de l'entreprise).
Bon article en tout cas sur ce blog.
Les choses méritaient d'être remises dans leur contexte et quelques élucubrations dénoncées.
Anonyme
Bonne remarque concernant les économies d’échelle, je ne sais pas si un article existe pour faire la comparaison entre ce que cela pouvait nous coûter en entretient annuellement avec l'ancien schéma (avion de type mirage , jaguar, F1, etc) et celui ou nous aurons que des rafales. Hors bien sur les avions dédier de type Atlantic et autres.
LUKYCOLD
Si quelqu’un à un lien je suis preneur, sinon je pense que cela ferait aussi un bon article.
Anonyme
Merci pour vos articles pertinent, je suis fière de mon pays, je suis fière qu'il compte parmi ses fleurons des entreprises telles que Dassault pour faire rayonner nos couleurs, et je suis inversement dégoûté de constater la félonie et l'ignorance absurde et démagogue de nos médiats traditionnels qui n'ont de médiat que le nom.
Continuez d'écrire tous ces articles sur votre blog, c'est passionnant de les lire et je trouve qu'il rende justice au rafale et bien sur à toutes les personnes qui l'ont conçu, soutenu!
Anonyme
Commentaire passionnant sur un avion remarquable qui rencontre enfin un succès mérité . Juste un point qui me semble important . On connaît à présent la fiabilité désastreuse des Eurofighter de la Luftwaffe (art.récent Spiegel – à peine 8 app.opérationnels sur une flotte env.100 app.)
Qqu'un sait ce qu'il en est , concernant les Rafales armée de l'air – Marine ?
Nicolas
Bonjour,
encore merci pour cet article (et tous les autres)
Il y a une erreur dans le lien sur l’article “la furtivité : comment et pourquoi faire ?” (le bon lien étant ‘http://www.portail-aviation.com/2013/10/rafale-vs-f-35-la-furtivite-comment-e.html’).
Nicolas