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Yannick SMALDORE

Yannick SMALDORE

Rédacteur et analyste spécialisé sur les questions de défense. Modérateur sur le site air-defense.net. Consultant et chercheur en relations internationales, stratégie et défense.

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10 Comments

  1. Yrr

    Quelle hypocrisie, de sans cesse parler d'éviter les "dommages collatéraux", et de vouloir protéger les populations civiles !
    Comme si une meilleure précision dans le ciblage de l’ennemi n'était pas en soit une priorité et la meilleure qualité de l'armement ! Comme si la présence de civils avait, une seule fois dans l'histoire, empêché une opération militaire…
    Et pour ce qui est de protéger les populations, j'invite à méditer sur ce qui est cyniquement appelé "coin", contre-insurection ; On ne protège pas une population d'un envahisseur, on fait la répression d'une insurection, d'une révolution…

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    1. James

      Plusieurs cas où des Rafale n'ont pas pu tirer leur armement à cause de présence de civils proche des cibles. C'est une vérité que ça vous déplaise ou non.

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    2. Yrr

      Vous y étiez, James, ou vous répétez ce qu'on vous raconte ?

      D'un côté l'OTAN sacrifie par centaines de milliers les Irakiens, Syriens, Libyens, Afghans, Serbes, pardon pour ceux que je ne cite pas, et de l'autre on va annuler une opération à cause des civils ?

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    3. Bruno ETCHENIC

      Bruno ETCHENIC

      Je n'y étais pas personnellement, mais je peux répondre à cette question. La gestion des dommages collatéraux est devenu une réelle préoccupation. En Afghanistan par exemple, les Mirage 2000 d'appuis non équipés de Rover, permettant notamment aux JTAC de visualiser les effets prévisible de l'impact des bombes, étaient tout simplement boudés… Des crash programs ont permis de combler cette lacune.

      Dans une opération complexe, dans laquelle "l'image" de la coalition compte, sous peine de voir toute la population rejoindre la rebellion, oui, la gestion du dommage collatéral est une préoccupation majeure, les "bourdes" étant relayées mondialement par les médias. Et la principale arme d'une armée aujourd'hui, c'est bel et bien l'image…

      Pour avoir rencontré personnellement plusieurs pilotes qui m'ont racontés leur mission, oui c'est une source de préoccupation majeure, et les règles d'engagement sont parfois tellement strictes qu'elles en deviennent frustrantes.

      A chaque opération son contexte. En cas de guerre majeure, certainement que les lignes bougeraient, mais dans l'attente c'est comme cela, c'est un fait.

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    4. Yannick SMALDORE

      Yannick SMALDORE

      Le fait est que l'industrie travaille sur des armes aux effets dirigés, destinées à réduire effectivement les dommages collatéraux. Réduire, pas supprimer complètement, la technique a des limites et c'est après aux règles d'engagement de tenter de supprimer réellement les dommages collatéraux. Et si on veut REUSSIR à supprimer les dommages collatéraux, alors il faut supprimer la guerre.
      Et on se retrouve avec ce genre de commentaires un peu irrationnels: quand on intervient en Libye ou au Mali, on reproche aux occidentaux d'intervenir, quand ils n'interviennent pas en Syrie, on le leur reproche aussi.

      Ce blog ne fait pas de politique, ça c'est notre rôle à chacun quand on glisse notre bulletin de vote dans l'enveloppe. Cet article ne parle pas de morale de la guerre, mais de réalité de la guerre.
      Et, oui, chaque pays a sa propre vision de la gestion des dommages collatéraux, que ce soit vis à vis des civils ou de ses propres sources. Les Américains en Irak et au début de l'Afgha n'ont clairement pas eu la même politique que les Français au Mali par exemple. Mais il y aurait un bouquin entier à écrire sur la question.

      Après, je maintiens ce que j'ai écris dans mon article: les forces demandent bel et bien aux industriels de bosser sur des armes à effet plus limités. On se serait pas embêté à mettre des corps de bombe en béton sur des AASM si le but n'était pas de limiter leur effet létal.

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    5. obloya

      j'y était et j'y suis encore a l'heure ou j'écrit ces lignes, je confirme =>

      Plusieurs cas où des Rafale n'ont pas pu tirer leur armement à cause de présence de civils proche des cibles.

      Mais bien plus quand j'était en Afghanistan …

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  2. François L

    C'est d'ailleurs un point inquiétant, la volonté des armées occidentales de vouloir des appareils principalement conçus pour de la frappe au sol anti terroriste et à la furtivité à conduit à négliger les capacités de vol des appareils.
    Seulement les Russes nous rappels en ce moment que la menace d'affronter une armée conventionnelle existe encore et franchement, si le rafale et l'eurofighter semblent être de bons chasseurs, j'ai beaucoup plus de doute sur le F35 qui va pourtant finir par représenter 70%, peut être meme plus des force aériennes occidentales… inquiétant…

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    1. James

      Le F-35 a été conçu de base pour faire du A/S. Sa partie A/A moindre donc, suffit à certains pays clients.

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    2. François L

      C'est exact, le problème, c’est que jusqu'au début des années 2000, les USA et ses alliés imposaient leur supériorité aérienne avec 1300 F15, 4500 F16, 1500 F18, sans compter les A10…. bref, des avions capables, ayant démontrés de vrais capacités tout au long de leur carrière.

      Aujourd'hui, le F22 qui se doit de remplacer les F15 n'est opérationnel qu'au nombre ridiculement faible de 187 exemplaires dont on sait qu'il ne sont pas tous opérationnels. Meme s’il semble être un bon appareil, son cout est rédhibitoire, meme pour les USA. En plus, il ne souhaite pas l’exporter, limitant d’autant son impact. Avec la mise en retraite des F15, F16 et F18, A10 sur les 20 prochaines années, il va bien falloir les remplacer, La production du F22 ayant été arrêtée, qui reste-t-il pour faire la police ? que le F35… et il va en falloir beaucoup pour remplacer tout ce monde… d’autant que ses performances semblent franchement pas terribles et que comme vous le soulignez, il n’a pas été conçu pour cela.

      Au final, la domination aérienne occidentale ne sera peut être plus aussi vraie dans 20 ans. IL faudra composer avec de nouveaux acteurs (Russie, Chine, peut être brésil et Inde) qui n’auront pas mis tout leur budget dans un canard boiteux, eux.

      Je ne vois qu’un bon coté à cela, plus le temps passe, et plus il apparait que le seul chasseur sachant tout faire brillamment,c’est le Rafale… A la vue du context, et à l’absence de concurrent réel, je me prête meme à rêver qu’il puisse devenir le plus grand succès commercial de Dassault. Après tant de critiques de nos médias nationaux, ce serait franchement drôle.

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    3. Yrr

      Ne vous inquiétez pas, cette monstruosité n'atteindra vraisemblablement jamais l' IOC.

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