Rafale solo display: Hugo Ménard |
Il existe un genre d’article populiste et sensationnaliste qui inonde quotidiennement les médias, dont l’aéronautique est souvent érigée en ennemie, tout particulièrement le Rafale. Le but n’est autre que de créer le buzz, quitte à être approximatif, verser dans l’exagération et le mensonge, pour au final se décrédibiliser, et donner une mauvaise image à un engin qui ne le mérite pas, mais qui est la cible constante des journalistes médiocres. Médiocre n’est pas forcément juste, car le contenu de l’article que nous allons prendre en exemple est tellement aléatoire et grossier qu’il mériterait une palme dans les articles publiés sur Legorafi ou radiocockpit.
Dur constat qu’il convient d’expliquer sans quoi nous pourrions être également accusés de faire dans le plagiat. Ce ne sera pas difficile.
Le titre tout d’abord, vaut son pesant d’or : « Invendable, le Rafale fait aussi trop de bruit ».
Invendable le Rafale ? Invendu certainement, mais invendable voudrait dire que c’est un constat d’échec gravé dans le marbre. L’article relate pourtant que deux prospects sont chauds, bien que rien ne soit encore signé. Mais c’est tellement plus amusant de trouver un titre accusateur. Nous apprenons qu’il fait également trop de bruit. Trop de bruit par rapport à quoi ? Un avion de combat peut –il faire trop de bruit ? Bien que certaines mesures existent dans des cas très précis, le but d’un avion de combat est de faire la guerre, non du silence. Les shows of force sont un exemple qui montre que le bruit peut avoir une certaine utilité. Cependant, il est vrai que le bruit occasionne une gêne pour les riverains qui, selon l’article, « n’en peuvent plus ». C’est bien la seule chose concrète et réaliste dans l’ensemble de ce torchon.
Le sous-titre mentionne aussi que les riverains subissent 300 atterrissages quotidiennement… Avec 20 Rafale en parc, cela fait un très beau taux de disponibilité, Dassaut Aviation doit être content de la publicité ! Contactée, la Marine nationale a indiqué qu’en période d’ASSP, il faut compter sur 200 mouvements, sur une période courte. Sinon, en temps normal, le chiffre peut être divisé par 30 !
Voici maintenant l’introduction
De Jacques Chirac à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy, peu ou pas de visite présidentielle à l’étranger sans l’annonce de la vente imminente d’avions Rafale : l’Inde et le Brésil ont plusieurs fois été cités comme acheteurs potentiels de l’avion du groupe Dassault. Si les contrats mirifiques tardent à se concrétiser, les riverains de la base aéronavale (BAN) de Landivisiau (Finistère) encaissent déjà depuis plusieurs années jusqu’à 110 décibels (l’équivalent d’une tronçonneuse) lorsqu’un Rafale atterrit.
Première question : pourquoi systématiquement rapporter tout problème à la non-vente du Rafale ? En toute logique, le Rafale serait un Bestseller que les riverains auraient moins mal aux oreilles ?
Pour ce qui est des visites présidentielles, est-il besoin d’expliquer l’exagération ? Depuis la visite rocambolesque de Sarkozy au Brésil en 2009 ayant annoncé prématurément le choix du Rafale par le Brésil, plus aucune annonce de ce style n’a été faite officiellement. Pour le reste, les annonces proviennent des médias, le GIE Rafale et le gouvernement ne commentant jamais les négociations en cours, où alors lâchent quelques bribes de non-informations « ça suit son cours, tout se passe bien… » devant l’insistance des journalistes qui posent toujours les mêmes questions tout en sachant qu’ils n’auront pas de réponses.
“De début septembre à fin octobre, les pilotes de Rafale s’entraînent à des appontages simulés sur piste : les ASSP préparent les pilotes à atterrir sur le porte-avions Charles de Gaulle. Avec un exercice bruyant toutes les 45 secondes et des avions qui tournent en l’air pendant des heures, souvent en volant très bas. Le week-end dernier, près de 200 riverains ont mené une opération escargot sur l’une des routes menant à la base avant de se rassembler à l’entrée.”
De début septembre à fin octobre ? Soit pratiquement deux mois… C’est ce que le journaliste veut nous faire comprendre, mais les exercices se limitent en réalité à 14 jours. Le reste de ce paragraphe n’apporte pas de réelle information et tout le texte tente de faire comprendre que ça fait beaucoup trop de bruit, et trop longtemps.
“La base est opérationnelle depuis 1967 : pendant des années, la Marine a imposé sa loi et discipliné les habitants. Mais des abus, tels des vols à 3 heures du matin, ont poussé à la création de l’association des riverains. Elle a vu le jour en 1989″, indique Louis Elégoët, 72 ans, présidents de l’association. Celle-ci rassemble 700 familles au sein des six communes voisines de la base, soit au total 7 000 habitants.”
Sans jamais donner la parole à la Marine nationale, mais seulement aux riverains mécontents, l’article est ouvertement partial. Il me semblait qu’une règle du journalisme voulait que… passons. Les vols à trois heures du matin, ça fait bien longtemps que les « abus » tels les vols jusqu’à trois heures du matin n’ont pas été recensés. Tout au plus les riverains subissent un gros pic d’activité pendant 10 jours ouvrables tous les deux ans ! Sans mettre de côté la gêne réelle occasionnée, cela fait partie de la règle du jeu comme vous le lirez plus bas.
« “Nous n’avons rien contre la Marine, ajoute Louis Elégoët, mais depuis 2002 avec l’arrivée du Rafale, la situation s’est considérablement dégradée . »
Il est vrai que le Rafale a rompu le relatif silence des Super Etendards. Mais pas longtemps avant, un autre appareil était basé à Landivisiau, l’énorme Crusader équipé d’un moteur datant des années 60 qui faisait autant de bruit au sol qu’en vol. Décidément, ces habitants doivent avoir la mémoire courte. Et il y a bien des années en arrière encore, nombreux étaient les Zephyr, Paris a partagé le ciel avec les Etendard IV et les Crusader.
Cet avion est 30 fois plus bruyant que son prédécesseur, le Super Etendard, et 1 024 fois plus qu’un avion de ligne.”
Nous laisserons le soin à nos lecteurs de commenter cette pépite. C’est cadeau !
« Pendant trois ans à partir de 2006, les riverains de la base ont momentanément été épargnés : les pilotes apprenaient à apponter sur la base de Montpellier. Mais celle-ci a fermé ses portes en 2009. »
Une base à Montpellier ? Ha. Nîmes peut-être… On est plus à une approximation près.
Retour à Landivisiau, donc, où douze nouveaux Rafale sont programmées pour 2017, portant leur nombre à quarante-cinq.
Alors, faisons un calcul. 40 Rafale livré moins un en essais, trois au 2/92 Aquitaine à Saint-Dizier, quatre avions perdus, moins les neufs sous cocons en cours de modernisation. Aujourd’hui la base de Landivisiau, à moins d’une erreur de notre part doit aligner 23 appareils. Si 12 appareils sont effectivement livrés d’ici à 2017, la base accueillera alors 36 avions. Et non pas 45.
“L’association des riverains demande que les exercices d’appontage soient suspendus entre 12 et 14 heures et après 23 heures, ainsi que l’interdiction du survol des écoles.”
Les exercices sont déjà interrompus pendant les heures des repas, mais peuvent durer jusqu’à minuit. Nous avons contacté les services de la Marine qui doivent nous préciser les mesures prises afin d’épargner au maximum les riverains, dont une confirmation de ces horaires.
Selon Albert Moysan, 66 ans, maire de Bodilis, l’une des six communes concernées, d’autres solutions pourraient également être mises en œuvre :
– murs antibruit
Déjà qu’il existe de nombreuses associations condamnant les éoliennes qui défigurent le paysage du haut de leur 30 mètres, imaginons leurs réactions lorsque sera érigé un mur de 200 à 300 mètres de haut, pour couvrir les décollages et atterrissages des avions.
– vols à une altitude plus élevée,
Que l’on vole haut ou bas, il faut bien décoller et atterrir ! Et les ASSP décriés ici ne sont que des tours de pistes en somme. Comment imaginer faire une simulation d’appontage ou même atterrir sur la BAN de Landivisiau à 5000 mètres d’altitude, c’est… un peu plus compliqué. Des exercices se sont déroulés l’année passée suite aux plaintes de 2012, mais les mécaniciens n’avaient pas d’échelles assez hautes pour accéder aux avions.
-isolation des réacteurs dans le cadre du plan de modernisation du Rafale.
Un… Pot d’échappement pour moteur à réaction ? Ce qui génère autant de bruit dans un moteur à réaction c’est l’éjection à grande vitesse de gaz brulants. Il est strictement impossible d’isoler un moteur d’avion de combat ! Les avions civils font moins de bruit, car c’est la soufflante qui génère 90% de la poussée. Mais ces moteurs sont gros et sont incapables d’attendre des vitesses supersoniques.
– “Plusieurs ministres de la Défense ont reçu les maires, mais sans résultat”, souligne Albert Moysan
À part un fou rire général, que peut-on attendre de réunions en apportant de telles propositions ?!
“De même, l’hypothèse de la construction d’une mini-piste d’exercice de 400 mètres sur la base d’Istres (Bouches-du-Rhône) ne s’est pas encore concrétisée.”
C’est ce qu’on appelle déplacer le problème. Les 7 000 habitants des communes avoisinantes sont dérangés par le bruit ? Bien. Envoyons les avions s’entraîner à Istres et ses quelque 45 000 habitants sans compter les communes avoisinantes. Logique.
Le problème des nuisances sonores est récurent pour toutes les communes qui jouxtent une base. Pourtant, il serait osé d’en imputer la faute aux militaires. Car systématiquement le même schéma se répète.
Exemple avec la commune de Bodilis, dont le centre-ville est placé quasiment dans l’axe de la piste de la Base aéronavale: entre 1911 et 1968, la population de la commune est passée de 1891 à 1035, perdant pratiquement la moitié de ses habitants. Mais depuis l’ouverture de la base, et jusqu’au dernier recensement en 2011, la courbe s’est inversée puisque plus de 500 nouveaux habitants se sont installés.
Étrangement, le schéma se répète à Plounéventer, une autre commune située sur l’axe de piste parallèlement à Bodilis. Coïncidence ? Bien sûr que non. Deux effets concourent à l’attrait de villes jouxtant les bases aériennes. Premièrement, un regain d’activité économique, mais également le prix des terrains qui baisse, ou tout du moins qui augmente beaucoup moins rapidement que la moyenne nationale attire les investissements familiaux. Forcément, il y a un prix à payer.
Les riverains de casernes de secours comme les pompiers ou les services d’intervention telle la Police nationale ou de la gendarmerie se plaignent-ils lorsque les sirènes se mettent en branle ? Les éboueurs et les services de nettoyage passent également à des heures indues (certes en faisant moins de bruit qu’un avion de chasse au décollage, mais pendant plus longtemps !). Nous viendrait-il à l’idée de remettre en cause l’utilité de ces services ? Dans un tout autre registre, les habitants de zones fortement touristiques, inondés de touristes se plaignent-ils lorsqu’ils envahissent nos rues sans se soucier du bruit que font les dizaines à centaines d’enfants, d’animaux, accompagnés de diverses animations sonores. Se plaignent-il tous ?
Non. Nous acceptons les nuisances, car elles sont produites par une cause qui, quelque part, nous est utile, et composons donc avec les désagréments qui sont le revers de la médaille.
Il existe donc deux solutions : soit que la source de la gêne s’en aille vers d’autres cieux, soit d’apprendre à vivre avec les nuisances, dans l’intelligence d’un dialogue.
Dans le premier cas, et l’histoire récente nous le montre, le déménagement ou la fermeture d’implantations de l’armée cause immanquablement les questions de la survie économique locale, souvent grandement dépendante de ces milliers de militaires et de leur famille que perdront les commerçants locaux, débouchant inexorablement sur un nouvel exode d’une population non plus militaire, mais économiquement sinistrée.
Contacté, mais n’ayant pas eu le temps de nous transmettre tous les éléments demandés, la Marine nationale assure faire tout son possible pour que la gêne occasionnée soit minimale. Les services de communication de la base font également appel au journal local pour prévenir les habitants de ces exercices. N’oublions pas non plus que pendant de longues périodes, les Rafale sont déployés sur le porte-avion Charles de Gaulle. C’est-à-dire que tout ce ramdam conduira au déménagement d’au moins la moitié des Rafale qui iront enquiquiner les goélands dans toutes les mers du globe. La tempête avant le calme…
19 Comments
Paul-Louis Dalban
24 Rafale à Saint Dizier? Ne serait pas plutôt Landivisiau? 😉
Bruno ETCHENIC
Merci pour la correction 😉
Yannick SMALDORE
110 decibels divisés par 1024… Ouah !! On a vraiment fait des progrès de dingue sur le bruit des liners 😛
Bruno ETCHENIC
Non pas tout à fait… Mais c'est tellement imprécis qu'il serait difficile d'établir un calcul. Pour augmenter un bruit de 3db, il faut augmenter la puissance qui gènère le bruit par 2.
Anonyme
1024 c'est 2 à la puissance 10, c'est à dire 10 fois de suite divisé par deux, ce qui correspond à un écart de 30 décibels. Donc si le Rafale fait 110 décibels, un avion de ligne en ferait 80. est ce si délirant que cela? J'ai habité 3 ans à 1,5km des pistes d'un aéroport international (pas dans l'axe des pistes il est vrai), je n'ai quasiment jamais entendu les avions décoller…
James
"Invendable" signifie qu'on fabrique un avion d'armes pour l'exporter, ce qui est faux, même pour les USA avec le F-35. L'avion de combat est d'abord et principalement destiné au pays du constructeur.
À la rédaction, excellente analyse, comme d'habitude.
Anonyme
et surement que comme d'habitude, les principaux "raleurs" sont probablement ceux qui sont venu résider dans le secteur de la base ces dernières années, sachant les conséquences liées à l'activité d'une telle base…. donc dans ce cas, il faut faire avec !!!! Les trains ne s'arrêtent pas parce que des gens habitent à proximité des lignes de chemin de fer !!!!
Anonyme
J'habite en bout d'une base aérienne, les avions décollent et se posent dans l'axe de ma maison.. Et bien je n'y fait même plus attention, au d'un moment on s'habitue je suis désolé. Et en plus une base aérienne fait vivre les villages à proximité quoi que l'on en dise.
Anonyme
Cela me rappel une histoire, un jour un ami m'invite à déjeuner chez lui (en plein dans le couloir d’atterrissage de Charles de Gaulle).
Et devant le barbecue par cette belle mâtiner je me rend compte du bruit assez important que faisait un avion au décollage et la en levant la tête je me rend compte qu'il s'agit du Concorde.Je crois me rappeler qu'il décollait tous les jours à 11H10.
Je lui demande alors ce qu'il pense de tous ce bruit fait par ces avions qui ne font que décoller!
Il me répond alors "oui cela fait beaucoup de bruit " je lui demande alors " Et le concorde alors lui il fait un bruit encore plus fort que les autres" Car il passait au même moment que nous étions en train de binouzer et de faire cuire quelques grillades.
Il me répondit "De quoi tu parle! De sa majesté! Du king! Non la je n'entend vraiment rien" Cela ma fait énormément rire de voir ce patriotisme. si l'on peux le nommer ainsi.
Cordialement LUKYCOLD
Anonyme
Et effectivement, un rafale "invendable" fait beaucoup plus de bruit que si on l'avait vendu. Plutôt subjectif.
D'ailleurs, si ! Dassault l'a bien vendu à ses deux commanditaires Armée de l'Air et Marine, non ?
Bon, si on se renseigne un peu sur le journaliste, on peut juger de son expertise dans le domaine de l'aviation donc de sa légitimité (ses articles du moment : sanglier d'Aurigny, lapins de Nabilla, villa de Depardieu,…). Plutôt un reporter animalier en somme…
Rémi
Pelles Becs Souris
Hello Bruno
2 remarques selon moi:
– Le bruit est quand même un élément déterminant pour un avion qui fait du CAS ou du dynamic targetting. On l'a vu en afgha, quand il entend le M53-P2 arriver le taliban va se planquer sous les rochers et on ne voit rien au pod. Certains JTAC s'en sont plaint, même si à mon sens un M53-P2 ne fait pas plus de bruit que deux F404 pour un F18. Ca rajoute de l'indiscrétion. Quand je vois les thunes qui sont mises dans la R&D pour les matériaux RAM, on devrait aussi repenser que la furtivité en appui au sol passe aussi par la discrétion acoustique. Et en plus ça fait pas de mal aux riverains.
– Le problème est aussi lié au faible taux de dilution sur un moteur d'avion de combat (45 cm de diamètre de fan pour le M88). Il n'y a pas assez de flux froid pour faire la chaussette et refroidir les gaz brûlants à l'éjection de la tuyère. Les travaux qui ont été réalisés sur les double flux du secteur civil (CFM56 et compagnie) peuvent difficilement être portés sur des moteurs avec une section de fuselage aussi petite que ça.
A moi aussi ça me rappelle une histoire. Le médecin aéro qui vit en bout de piste à Landi, et qui me fait passer un test auditif juste pendant l'approche d'un Super Etendard, avec tout qui vibre dans son cabinet.
Baf
Bruno ETCHENIC
2 remarques par rapport au bruit et au CAS. En Afgha l'armée de l'air a fait du cas avec de l'AASM. Donc difficile pour le taliban d'entendre le colis arriver.
Ensuite, lors d'un TIC le premier effet recherché est de faire baisser les têtes pour que les troupes puissent reprendre l'initiative ou se dégager. Du coup, pratiquement toutes les missions de CAS commencent par un show of force. Et plus ça fait de bruit, mieux c'est !
Anonyme
Je pense qu'il ne faut pas oublier une chose: la base apporte de la population dans le pays de landivisiau donc du travail (commerce, écoles….) si les avions sont envoyé ailleurs à cause du bruit ça sera l'exode et se sera juste déplacer le problème. Autant garder l'emploi ici, et le bruit qu'il entraine, plutot que de délocaliser le travail et de s'étonner du chomage. Certe il y a du bruit, mais un avion qui ne fait pas de bruit c'est un avion en panne!!
Nöd
Merci pour cet article qui remet les choses au clair… même si vous avez oublié de mentionner un point capital quant au "pourquoi du comment" de cette charge contre le Rafale.
Le Rafale est produit par Dassault Aviation. Et Serge Dassault, même s'il n'en est plus le PDG, en reste un peu l'incarnation. Or il a d'autres activités, en particulier dans… la presse. Il est propriétaire du groupe Socpress, qui publie entre autres Le Figaro. Et le magazine Le Point appartient au groupe Artémis dirigé par François Pinault. Autrement dit, pour Le Point, casser le Rafale c'est casser la merveille technologique du patron concurrent! On est ici clairement dans une lutte de groupes de presse, c'est aussi simple que ça. Donc pas de "journalistes médiocres" ici, mais plutôt manipulateurs. C'est plus de la malhonnêteté que de l'incompétence, ce qui dans un sens est encore pire….
Anonyme
Pas certain mais oui a qui profite le crime?
Ils est clair que les Anglo-Saxons n'ont pas besoin de faire du French bashing, nous le faisons nous mêmes et encore mieux.
Pitoyable et irresponsable.
Pascal
Pelles Becs Souris
Mouais
Je me dis que si plusieurs JTAC se plaignent du bruit des avions ils doivent avoir leurs raisons. Et on ne tire pas une munition GPS sur une cible mobile comme un sniper ou des combattants isolés, or l'AASM IR n'a pas été qualifiée à temps pour l'Afgha. Le problème ne ne pas voir clairement la cible est que l'autorisation de tir ne peut pas arriver avec les règles d'engagement qu'on a.
Bruno ETCHENIC
Vu la différence de bruit entre tous les chasseurs employés, de toute façon, rafale, F-16 15 18, mirage 2000 ou tornado, meme combat. Après c'est un autre débat. Mais à chaque situation son outil. Si une munition doit être précise en deçà des 10 mètres c'est qu'il faut également que sa charge soit limitée dans le cadre dune mission de support. Donc aasm ou Gvu12, ya quand meme 200kg d'explosifs. Désormais il y a la version laser du hammer, et d'autres munitions, telle le spear3 reglerons ce problème en étant tirées de plus loin, tant que le guidage est assuré par des moyens tiers, depuis le sol ou via un drone, beaucoup plus discret.
Anonyme
Les règles d' urbanisme sont définies par les PLU qui découlent entre autre du PEB (plan d exposition au bruit). Depuis près de 10 rien n'avance au niveau de l' application d'un nouveau PEB qui aurait pour conséquence de rendre inconstructible des zones aujourd'hui habitées, parfois depuis peu. Ni les maires ni les associations de riverains ne sont prêtes à accepter cette restriction de la réserve foncière.
Anonyme
700 familles regroupées dans l'association…..7000 personnes……ça en fait des grandes maisons je trouve!!!!
et sur toutes ces familles combien se sont installées après la création de la base (1965…) avec des tarifs plus bas qu’ailleurs ??
Sans compter la frénésie de construction des maires du coin pour construire encore plus ?? ces quelques communes sont celles du département qui ont la plus grande croissance de leur population ces dernières années….mais bon ils ne sont pas à quelques contradictions prêt…..les quelques paysans qui manifestent font aussi surement partie de ceux qui peuvent venir faire les foin gratis sur la base depuis des années …..ou encore certains élus propriétaires fonciers qui montent des lotissements…….étrange non ???