Nous le suspections depuis le mois d’octobre 2013, et cela a été rendu officiel en ce mois de février. Le premier vol du Taranis a eu lieu bien plus tôt que prévu, le 10 aout 2013 à 9h08, en toute discrétion sur une base d’essais discrète située en Australie.
Mené dans le secret le plus absolu, impossible de savoir quoi que ce soit sur l’avancement de ce programme expérimental d’avion de combat non piloté.
Le but étant pour le Royaume Unis de maîtriser les technologies complexes permettant de concevoir une aile volante possédant une très faible signature radar et thermique.
Le programme Taranis qui tire son nom d’un dieu celte de la foudre, est doté d’une enveloppe d’environ 200 millions d’euros, soit un peu moins de la moitié du programme nEUROn, sont équivalent européen. Le programme expérimental britannique se limitera à l’étude et à l’exploitation de la plateforme. Suite au rapprochement franco-britannique, les deux programmes devraient bénéficier au probable futur drone bilatéral.
Sans plus attendre, voici la vidéo du premier vol, mise en ligne sur la chaîne Youtube de BAe.
Je ne puis m’empêcher de remarquer une part importante des surfaces de contrôle qui “baillent” durant le vol. Certes, le contrôle de la mécanique de vol d’une aile volante est compliqué, mais l’impact sur l’état de la surface de l’avion doit avoir de sérieuses répercussions sur la signature radar de l’appareil.
Pour terminer, voici une vidéo promotionnelle de BAE, qui reprends en partie les mêmes images.