L’avion CF-3 est celui sur lequel sera montée la nouvelle crosse d’appontage, complètement redessinée par rapport aux premiers modèles qui ne permettaient pas d’apponter de manière sûre.
Le problème, plus qu’ennuyeux pour la notoriété des bureaux d’étude de Lockheed Martin, avait été détecté en 2012. Le F-35C s’était en effet révélé incapable de pouvoir apponter dans des conditions acceptables.
La crosse d’appontage était trop courte, et située trop près du train principal. Le résultat de ce mauvais calcul est que le brin d’arrêt, tendu à quelques centimètres au-dessus du pont d’envol, était touché et plaqué au sol par les roues du train principal, empêchant ainsi à la crosse de pouvoir l’attraper à tous les coups.
Une première solution avait été testée pour améliorer la prise de brin, et consistait à modifier l’incidence de l’appareil à l’appontage, grâce à une modification et une amélioration du logiciel intégré dans le calculateur de commandes de vol (FCC).
Pendant plusieurs mois, les ingénieurs de Lockheed Martin ont dû complètement repenser le système, sans perdre de vue la réduction de la surface équivalente radar générale de l’appareil, qui ne permet aucune fantaisie dès que l’on touche à un élément extérieur de l’appareil.
L’avion est en cours de préparation, et les tests commenceront sous peu, sur une piste simulant les installations d’un porte-avion. Puis, courant 2014 les essais auront lieu en mer, sur un porte-avion qui n’a pas encore été choisi ; cela dépendra de la disponibilité d’un PA à la mer à ce moment là, le calendrier n’est pas encore fixe.