Article réalisé et écrit par Yannick Smaldore, avec la coopération du portail des passionnés de l’aviation.
Le Gerfaut de AA/ROK : lanceur multiple pour C-130 Hercules
En Avril de cette année, Air & Cosmos publiait un long article sur le futur rétrofit des C-130 Hercules de l’Armée de l’Air. Si “A400M occupe le devant de la scène médiatique, l’appareil de transport tactique de Lockheed Martin reste le fer de lance de nos forces spéciales, et continuera de remplir ce rôle après l’arrivée de l’A400M en escadron.
Entre autres options de modernisation, cet article dévoilait le système Gerfaut qui pourrait permettre à un unique Hercules d’emporter sous voilure jusqu’à 6 bombes guidées, mais laissait le lecteur curieux quelque peu sur sa faim.
Par chance, la société AA/ROK était présente au salon du Bourget avec une maquette de son
projet, et c’est à cette occasion que nous avons pu rencontrer Patrick Gaillard, l’un de ses co-fondateurs.
Si, pour l’heure, rien ne garantit que le Gerfaut dépasse le stade de la « planche à dessin », ce projet industriel a particulièrement attiré notre attention par son originalité et son ingéniosité. Espérons qu’il saura convaincre nos forces armées aussi bien qu’il a su nous convaincre.
C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui un dossier spécial consacré au Gerfaut.
INTRODUCTION
Le 8 Janvier 2011, à la frontière entre le Niger et le Mali, l’armée française déclenche l’opération «Archange Foudroyant» afin de libérer deux otages français détenus au sein d’un convoi d’AQMI faisant route dans le désert.
Guidés par un C-130 Hercules (1) du COS (Commandement des Opérations Spéciales) qui orbitait au dessus des terroristes, trois Cougar français chargés de tireurs d’élite et de commandos ont pour mission de détruire les blocs moteurs des véhicules et de se poser au plus près pour récupérer les otages.
Mais l’opposition adverse est plus importante que prévue. Deux hélicoptères sont touchés, les commandos sont déposés plus loin que prévu et l’un d’eux au moins est touché à la poitrine. Les armes légères et la mitrailleuse mises en oeuvre depuis l’un des hélicoptères fournissent l’appui-feu aux soldats au sol, mais la situation dégénère rapidement et les otages sont tués durant l’affrontement.
Au dessus de leur tête, le Hercules équipé d’une boule optronique d’observation ne peut qu’assister impuissant à l’échec dramatique de la mission.
Deux ans plus tard, toujours au Mali, l’opération Serval est lancée. Aux premiers jours de l’intervention, deux Gazelle volant à très basse altitude sont gravement touchées par des tirs adverses, un des pilotes succombant à ses blessures. Ici aussi, les appareils du COS étaient mobilisés, opérant hors de portée des armes adverses et fournissant observations et directives aux raids d’hélicoptères et de troupes au sol, mais sans pouvoir intervenir directement. Un rôle qu’ils remplissent également depuis plusieurs années sur d’autres théâtres bien moins médiatisés.
APPARITION D’UN BESOIN
Si les RETEX de ces différents théâtres d’opération ont validé la nécessité de disposer de moyens de renseignement et de reconnaissance endurants pour informer et guider en quasi temps réel les troupes au sol (ou héliportées), ils ont également permis de mettre en avant un manque de persistance en matière d’appui-feu.
En effet, contrairement à ce que l’on peut rencontrer auprès des forces américaines notamment, les drones MALE actuellement en service en France ne sont pas armés. De même, la France ne dispose d’aucun Gunship ni aucun armement de sabord sur ces avions de transport tactique, y compris ceux utilisés par les forces spéciales. De fait, seule la Marine a équipé ses Atlantique 2 de bombes guidées laser, mais ces «frégates volantes» restent pour l’instant dépendantes d’un guidage extérieur pour pouvoir offrir une telle capacité de riposte immédiate (2) .
C’est en constatant cette lacune opérationnelle au sein de l’arsenal de l’Armée de l’Air que la jeune société AA/ROK, depuis devenue filiale de la société ARINC SA, a conçu et proposé un système d’armement pour C-130 Hercules. Pour Patrick Gaillard et Fanny Turgis, à l’origine du projet, une des solutions au problème du manque de persistance en matière d’appui-feu pouvait passer par l’armement des plates-formes d’observation, déjà présentes sur place en cas d’intervention.
Dans ce cadre, le C-130 se posait comme la solution idéale. Déjà en dotation dans l’armée de l’air et opérant au profit du COS, c’est aussi l’appareil de transport tactique le plus répandu au monde, ce qui lui offre la possibilité de se déployer rapidement et discrètement près de toute zone de conflit potentiel bien plus facilement qu’un détachement d’avions d’armes, qu’il s’agisse de Rafale ou d’ATL2. De plus, certains appareils sont déjà dotés de boules optroniques (3) de type Wescam, particulièrement adaptées à la localisation de fantassins et de véhicules légers, et tous les Hercules disposent sous chaque aile d’un point d’emport pour charge lourde, originellement dédié à l’emport d’un réservoir de 5000 litres.
En effet, la solution proposée par AA/ROK consiste à utiliser l’un de ses pylônes de voilure pour y intégrer un lanceur héxabombe, le système Gerfaut. Le C-130 ainsi équipé conserverait toutes ses capacités d’observation et de persistance sur zone et, sous réserve de troquer légèrement sa réserve d’autonomie, acquerrait une puissance de frappe équivalente à deux Mirage 2000D ou un unique Rafale.
Le COS pourrait ainsi opérer de manière plus discrète, sans requérir à l’utilisation de ses hélicoptères de combat ou à un soutien aérien de la chasse. De même, cela lui permettrait de fournir un soutien aérien à ses troupes au sol avec un délai d’intervention réduit à sa plus simple expression, le Hercules pouvant alors réunir les fonctions d’observation, de prise de décision et de plate-forme de tir dans la même cellule.
DEFINITION TECHNIQUE:
En concevant ce système, AA/ROK semble avoir misé sur deux critères essentiels: la simplicité et la rusticité du système, d’une part, et d’autre part la compatibilité avec les équipements et procédures déjà en place au sein de l’Armée de l’Air et du COS.
En attendant le développement d’un héxabombe intégralement conçu et dédié au C-130, la société a établit un partenariat avec Rafaut, le constructeur des lanceurs de bombes du Rafale notamment, afin de pouvoir présenter une solution opérationnelle rapidement en limitant autant que possible les risques industriels et les coûts de développement.
Cette solution consiste à disposer deux lanceurs Rafaut tribombes AT730 en tandem sous une poutre conçue spécifiquement pour réaliser l’interface entre les tribombes et le pylône de voilure préexistant sous l’aile du Hercules.
Seul élément à concevoir intégralement pour ce projet, cette poutre comprendrait deux interfaces 30’’ sur lesquels viendraient s’amarrer les AT730. L’utilisation d’interfaces standards laisse ainsi ouverte la possibilité d’intégrer par la suite d’autres lanceurs ou d’autres équipements sous la poutre, comme un pod de désignation suivi d’un lanceur double ou triple par exemple.
A bien des égards, la solution opérationnelle offerte par le couple Hercules/Gerfaut rappelle en effet l’utilisation des UCAV plutôt que celle des avions de combat. Contrairement aux ATL2 qui semblent délivrer leurs armements autour du FL140 vers 180 nds, produisant un certain nombre de ratés dans les tirs de GBU-12 en raison d’une trop faible énergie cinétique, le système Gerfaut est conçu pour un largage de munitions au FL200 vers 250nds, soit des chiffres équivalents aux Reaper de l’USAF. En se limitant à cette capacité opérationnelle et en ne cherchant pas la possibilité de larguer au raz du sol (et/ou de l’eau pour l’ATL2) ou en plein virage serré, AA/ROK limite les risques et les coûts induits par l’ouverture de domaine lors des simulations et des campagnes en vol.
INSTALLATION ET UTILISATION
Si la présence de la société AA/ROK sur le stand Rafaut lors du dernier Salon du Bourget avait entre autres buts de présenter leur solution à certains clients internationaux, la jeune société cible principalement l’Armée de l’Air Française pour équiper un certain nombre de C-130 du COS tout particulièrement.
Si ces derniers disposent, pour certains d’entre eux, de système Wescam installés en urgence opérationnelle (4) lors des récents conflits africains, ils ne disposent pas pour autant des câblages et de l’interface homme-machine nécessaire au tir d’armements guidés. Et comme il ne s’agit pas des toutes récentes versions C-130J, ils ne sont pas non plus équipés d’un bus numérique en série simplifiant l’intégration d’armements et de capteurs, comme on l’a vu par exemple avec le Hellfire sur le KC-130 Harvest Hawk de l’USMC.
AA/ROK a donc opté pour une solution aussi peu intrusive que possible, même si des intégrations plus poussées peuvent être faite à la demande du client. La solution de base consiste à installer un câblage par fibre optique entre le pylône de l’aile gauche de l’appareil et une interface installée dans le poste de pilotage, sans modification de la configuration de la cabine. Dans l’idéal, ce câblage se ferait lors des grandes visites des appareils afin de réduire leur immobilisation. Autant que possible, les systèmes nécessaires à l’utilisation du Gerfaut seront déportés dans des équipements modulaires et amovibles plutôt que dans la cellule même de l’appareil.
D’une part, la poutre d’interface que nous avons décrit plus haut incorporera, sur l’arrière, un module GPS, un module INS hybridé GPS, ainsi qu’un module Rover et les antennes associées. Le système Gerfaut peut ainsi gérer de manière autonome le largage de munitions sur coordonnées sans dépendre de l’avionique et de l’optronique de l’avion tireur. Afin de permettre le tir de munitions GBU-49, la poutre embarque également un boîtier spécifique EPAK, le kit de Raytheon déjà utilisé, entre autres, sur SEM et Mirage 2000D.
D’autre part, un opérateur installé dans le cockpit à la place du navigateur emportera avec lui un équipement semblable à une valise PC durcie qui inclura, entre autre, le Master Arm, les capacités de désignation de cible et la visualisation, le tout relié aux systèmes présents dans la poutre par une interface présente en cabine. Afin d’éviter tout tir fratricide, cette mallette utilisera un protocole de partage de l’information Delta Suite déjà utilisé au sein du COS par le CPA-10. La désignation des cibles pourra se faire ainsi soit en utilisant les coordonnées issues des équipements de bord (MX-15/20), soit grâce aux troupes au sol, via le système Rover notamment.
Dans le cadre d’une utilisation par les forces armées françaises, AA/ROK travaille actuellement sur une solution des plus simples et sécurisantes où l’opérateur embarqué serait un FAC (contrôleur aérien avancé) et où les coordonnées de la cible seraient autant que possible vérifiées par ce dernier avant d’être introduite dans chaque bombe via la mallette embarquée.
Il est à noter toutefois que les premiers retours des potentiels clients semblent jeter leur dévolu sur l’AASM plutôt que sur la GBU-49. Tant le général Mercier, CEMAA, que le général Gomart, commandant du COS, mettraient en avant la précision, la portée et la réactivité qu’offre cette munition par rapport à la GBU-49. Malgré son coût plus élevé, l’AASM semble avoir fait forte impression dans l’Armée de l’Air et la plus-value apportée par cette arme dépasse de loin son surcoût d’utilisation (5) par rapport aux GBU plus classiques. D’un point de vue technique, l’intégration de l’AASM, envisagée depuis le début du projet Gerfaut, ne présente pas de contraintes particulières. Le kit EPAK de la GBU-49 sera remplacer par un boîtier équivalent fourni par SAGEM et qui équipe déjà les Mirage F1 marocain en rétrofit. Mieux encore, l’AASM est une munition propulsée pilotée dès le largage, ce qui devrait faciliter son intégration et son utilisation aux vitesses relativement basses d’utilisation.
ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME
On le voit, le projet mené par la petite équipe d’AA/ROK s’établit sur des retours d’expérience réels et évolue en fonction des besoins sans cesse réactualisés des opérateurs potentiels au sein de nos forces. L’intégration au sein du groupe ARINC (actionnaire majoritaire d’AA/ROK) et le partenariat établi avec Rafaut ont renforcé la crédibilité et la viabilité industrielle du projet. La relative simplicité technique du projet permet quant à elle de réduire autant que possible les risques technologiques et les coûts de développement.
Ainsi, on constate déjà quelques évolutions par rapport à ce qui avait été publié dans Air & Cosmos fin Avril 2013. La possibilité d’intégrer un pod de désignation laser directement sur un lanceur tribombe ne semble plus d’actualité sur cette première mouture du projet. En effet, la présence d’un pod Sniper ou Damocles telle qu’initialement envisagée ne serait pas compatible avec les problèmes de vibration induits par un tel montage de pylônes.
Si la solution double tribombe + boule optronique + Rover semble privilégiée pour l’Armée de l’Air qui dispose d’une grande expérience pour le tir d’AASM dans des conditions similaires, AA/ROK envisage en cas de premier succès commercial de développer une seconde version du Gerfaut. Cet équipement entièrement nouveau serait cette fois-ci basé sur un lanceur héxabombe dédié capable de se passer de la poutre d’interface et pleinement équipé pour embarquer munitions et PDL divers.
Il serait intéressant de voir si ces évolutions possibles prendront en comptes certaines nouveautés technologiques déjà testées ou envisagées par nos industriels, comme le kit WiPAK de Raytheon qui a permis, via une liaison sans-fil, de gérer le tir de GBU-49 sans demander de recâblage du Rafale ayant servi aux tests. Un tel système serait également une plate-forme idéale pour le tir d’armements plus spécifiquement conçus pour le CAS, comme les AASM de 125kg actuellement à l’étude.
Car si le projet Gerfaut se focalise actuellement sur les besoins spécifiques exprimés par l’Armée de l’Air, le potentiel d’exportation d’un tel produit n’est pas négligeable.
Le Hercules est l’avion de transport tactique le plus répandu au monde, et nombre d’utilisateurs de l’appareil l’emploient en OPEX. Dans le même temps, de plus en plus de ces pays occidentaux tendent à réduire leurs effectifs pour se recentrer vers des petites armées d’élites plus abordables financièrement mais aussi plus efficaces en OPEX, avec notamment des équipements de pointe sur le plan technologique (6).
Le Gerfaut pourrait ainsi satisfaire les besoins en appui-feu d’utilisateurs très présents dans les coalitions internationales, adeptes de solutions techniques innovantes, mais qui restent faiblement dotés en moyens aériens. On peut citer pour exemple la Nouvelle-Zélande qui n’a plus d’avions d’arme depuis dix ans mais qui dispose d’une véritable expertise internationale en matière de forces spéciales et d’aéromobilité et qui participe régulièrement à des OPEX complexes.
Basé sur des solutions technologiques standard, le Gerfaut (dans les deux configurations étudiées) serait un outil versatile facile à adapter aux différents besoins opérationnels modernes.
CONCLUSION
A l’heure actuelle, le système Gerfaut est une idée originale qui évolue et s’adapte aux besoins des clients éventuels. S’il venait à voir le jour, ce système s’insérerai dans l’évolution logique des moyens ISR vers une capacité de frappe réactive, tout en conservant la pleine polyvalence et la grande disponibilité de la cellule Hercules.
Souple, simple d’emploi et relativement facile à développer, il propose un coût financier « à la bombe tiré » très avantageux, d’autant plus intéressant qu’il vient s’ajouter et non pas se substituer au panel de missions déjà accomplies par les Hercules en OPEX.
Evidemment, il serait présomptueux d’affirmer qu’un tel système aurait changé radicalement la donne lors d’Archange Foudroyant ou au début de l’opération Serval. Mais dans un avenir proche, il pourrait certainement offrir aux états-majors d’autres outils tactiques, permettant ainsi au tempo des opérations spéciales de ne plus être dicté par les seules capacités de nos hélicoptères.
Pour AA/ROK, les discussions continuent avec les responsables de nos forces armées afin d’affiner les besoins et donc d’optimiser les volets industriels et financiers. Dans le même temps, les nécessaires simulations informatiques commencent, prélude indispensable à tout essai en soufflerie ou en vol.
Avant d’en arriver là, il s’agira de convaincre les états-majors d’arbitrer en faveur du Gerfaut au moment de définir les composantes du retrofit des Hercules, attendu sous peu. Si le Gerfaut ne manque pas d’arguments, notamment sur son rapport efficacité/investissement, les contraintes financières sont bien réelles à l’heure où l’équilibre du budget de l’Armée de l’Air dépend d’une vente à l’exportation du Rafale qui risque fort d’être décalée encore une fois d’une ou deux années.
Mais l’industriel n’a guère le choix: un premier contrat en France offrirait les soutiens et l’assise industrielle nécessaires pour aborder sereinement le marché international avec des solutions à la carte pour ses clients.
La conversion récente de deux CASA C295 en gunship pour la Jordanie ainsi que l’exposition au statique du Bourget 2013 du gunship MC-27J Praetorian (récemment commandé pour les forces spéciales italiennes) montrent un vrai potentiel pour ce marché de la reconversion des avions de transport tactique en appareils de soutien aérien. Sur ce marché, AA/ROK et sa solution sous voilure amovible présente de vrais atouts, mais la concurrence est rude. Face à des grands noms du secteur comme Lockheed Martin, Alenia Aermacchi, ATK, Marshall Aerospace ou Airbus Military, la petite société parisienne ne cherche pas à s’éparpiller.
Reste que le marché français, s’il peut apporter de sérieuses garanties pour l’exportation, n’est pas des plus stables qui soit. La notification du marché de retrofit des C-130 de l’Armée de l’Air était attendu pour 2013, mais pourrait ne pas voir le jour avant la fin de l’année prochaine… si tant est que rien ne vienne bouleverser une nouvelle fois la toute nouvelle (mais déjà en partie obsolète) Loi de Programmation Militaire.
Et même si le projet Gerfaut était définitivement intégré au rétrofit des Hercules, le travail industriel ne ferait alors que commencer. S’il s’agit d’un équipement relativement simple, tout emport (qui plus est multiple et en tandem) sous un appareil tel que le Hercules nécessite de nombreux tests, essais en vols et qualifications opérationnelles avant de pouvoir être embarqué en opération de manière parfaitement sécurisée. Si les Argentins ont pu installer en toute urgence des lanceurs héxabombes sous leurs Hercules pendant la Guerre des Malouines, l’urgence opérationnelle actuelle n’est absolument pas la même, et il ne faut pas espérer retrouver de Gerfaut sous nos C-130 au mieux avant la fin de la décennie, si tant est qu’il s’avère techniquement viable.
Si l’accent est officiellement mis sur l’équipement des forces spéciales, espérons que cette fois-ci les choses ne seront pas faites à moitié, ni interrompues en cours de route.
notes de l’article:
1 Les premiers compte-rendus de la presse parlaient d’un ATL2, mais il s’agissait bien d’un appareil Hercules du COS.
2 Si le guidage des bombes embarquées par les ATL2 peut provenir de drones Harfang, autre plate-forme persistante, force est de constater que la faible dotation en drones MALE ne leur permet pas d’opérer conjointement aux ATL2 en ouverture de conflit.
3 D’après J-D. Merchet, l’Armée de l’Air a d’abord équipé certains de ses appareils de boules optroniques récupérées sur les drones Hunter retirés du service
4 Ces installations « en urgence » se sont ainsi faite dans un premier temps au détriment de la pressurisation de la cabine des Hercules, et donc de leur domaine d’emploi. De même, les sources sont contradictoires concernant l’utilisation de MX-20D capables de désignation laser plutôt que de MX-20 conventionnelles au sein de ses équipements « spéciaux ».
5 Notons que l’on ne calcule pas le coût d’une munition utilisée par rapport au coût du matériel ennemi détruit, mais bien par rapport aux coûts (pas seulement financiers) des dégâts que pourraient provoquer ce matériel ennemi s’il n’était pas détruit.
6 Voir à ce propos l’article « Le charme dangereux des petites armées » par Benoist Bihan, publié dans DSI n°90 en Mars 2013
2 Comments
Matias
En 1982, l'armée l'air argentine à utiliser un hercule missions de bombardement pendant la guerre des Malouines. Je m'excuse pour mon mauvais français, cordialement, Matias.
http://misvivenciasenlaguerrademalvinas.blogspot.com.ar/2009/11/confirmacion-c-130-hercules-en-malvinas.html
http://2.bp.blogspot.com/_Kra06iuFo9Y/TGmFdgDUDQI/AAAAAAAABos/hS5UrbZM2Ws/s1600/BLogIbr.ae..jpg
Anonyme
Gracias Matias