La campagne d’essais du drone X-47B va prendre un nouveau
tournant avec l’imminence des essais à partir d’un porte avion de l’US NAVY, l’USS
Harry S. Truman. Opérations et roulage à bord, catapultage et appontages automatiques.
Petit rappel concernant le programme X-47 :
Avant toute chose, ce programme est un programme de
démonstrateur technologique ; il n’est pas question, au terme des essais
que soit envisagée l’acquisition en série du X-47B sous les couleurs de la
Navy. Le programme de démonstration vise à établir la faisabilité d’un drone de
combat à voilure fixe pouvant opérer à partir d’un porte-avion, ce qui est une
première.
démonstrateur technologique ; il n’est pas question, au terme des essais
que soit envisagée l’acquisition en série du X-47B sous les couleurs de la
Navy. Le programme de démonstration vise à établir la faisabilité d’un drone de
combat à voilure fixe pouvant opérer à partir d’un porte-avion, ce qui est une
première.
Le X-47B est la suite du programme X-47A « Pegasus »
financé sur fonds propres de la société Northrop Grumman. Le X-47B a volé pour
la première fois le 4 février 2011, et les essais à partir du porte-avion vont
donc démarrer sous peu.
financé sur fonds propres de la société Northrop Grumman. Le X-47B a volé pour
la première fois le 4 février 2011, et les essais à partir du porte-avion vont
donc démarrer sous peu.
Dans un premier temps, le X-47B devra démontrer sa capacité
à s’intégrer dans les opérations sur le pont du porte-avion, chose qui n’est
pas forcément aisée. Il n’est pas pour le moment prévu que le drone soit
autonome lorsqu’il est à bord, il sera donc piloté à distance. L’USN en
profitera aussi pour étudier toutes les questions que peuvent soulever l’utilisation
d’un drone, en même temps que des vecteurs pilotés classiques, surtout dans un
environnement aussi densément dangereux !
à s’intégrer dans les opérations sur le pont du porte-avion, chose qui n’est
pas forcément aisée. Il n’est pas pour le moment prévu que le drone soit
autonome lorsqu’il est à bord, il sera donc piloté à distance. L’USN en
profitera aussi pour étudier toutes les questions que peuvent soulever l’utilisation
d’un drone, en même temps que des vecteurs pilotés classiques, surtout dans un
environnement aussi densément dangereux !
Les premiers catapultages et appontages devraient avoir lieu
au plus tôt en 2013. Ils seront réalisés de manière autonome par le système de
vol et de navigation de l’appareil. Rappelons que plus tôt cette année, au mois
de mai, le X-47B avait été testé dans un environnement électromagnétique dense,
passage obligé pour tout appareil volant à proximité d’un groupe aéronaval.
au plus tôt en 2013. Ils seront réalisés de manière autonome par le système de
vol et de navigation de l’appareil. Rappelons que plus tôt cette année, au mois
de mai, le X-47B avait été testé dans un environnement électromagnétique dense,
passage obligé pour tout appareil volant à proximité d’un groupe aéronaval.
Cependant, et même si l’appareil est dimensionné pour
pouvoir emporter de l’armement – l’appareil est doté d’une soute capable d’emporter
deux munitions de 2000 livres – Aucun essai à vocation armée n’est prévu. Tout
simplement parce que le drone n’est qu’un démonstrateur de vol et qu’il ne
servira qu’à valider sa capacité à être intégré à la flotte d’un porte-avion. Le démonstrateur n’est d’ailleurs pas équipé d’un quelconque système de combat. L’US
Navy a néanmoins commandé des essais supplémentaires, en validant la
possibilité pour le drone de se ravitailler en vol de manière autonome.
pouvoir emporter de l’armement – l’appareil est doté d’une soute capable d’emporter
deux munitions de 2000 livres – Aucun essai à vocation armée n’est prévu. Tout
simplement parce que le drone n’est qu’un démonstrateur de vol et qu’il ne
servira qu’à valider sa capacité à être intégré à la flotte d’un porte-avion. Le démonstrateur n’est d’ailleurs pas équipé d’un quelconque système de combat. L’US
Navy a néanmoins commandé des essais supplémentaires, en validant la
possibilité pour le drone de se ravitailler en vol de manière autonome.
Le X-47B est un appareil plutôt imposant, puisqu’il fait
tout de même 18,92 mètres d’envergure pour une longueur de 11,63 mètres. Le
gros bébé à une masse maximum au décollage de plus de 20 tonnes pour une masse
à vide de 6,35 t. Pour ce qui est des performances, l’avion opère relativement
haut (40 000 pieds), à faible vitesse (Mach 0,45), mais avec une autonomie
assez importante (de l’ordre de 6h de vol pour une distance franchissable d’un
peu moins de 4000km) ; ce qui le rapproche du domaine d’emploi des UCAV de
l’USAF, avec des vecteurs pouvant rester longuement en attente sur zone.
tout de même 18,92 mètres d’envergure pour une longueur de 11,63 mètres. Le
gros bébé à une masse maximum au décollage de plus de 20 tonnes pour une masse
à vide de 6,35 t. Pour ce qui est des performances, l’avion opère relativement
haut (40 000 pieds), à faible vitesse (Mach 0,45), mais avec une autonomie
assez importante (de l’ordre de 6h de vol pour une distance franchissable d’un
peu moins de 4000km) ; ce qui le rapproche du domaine d’emploi des UCAV de
l’USAF, avec des vecteurs pouvant rester longuement en attente sur zone.
La question subtile est de savoir dans quelles conditions
l’US Navy utiliserait un drone de ce type, plutôt que si elle va le faire. Alors
que l’USAF fait déjà du drone un vecteur essentiel de sa force de frappe, la
Navy n’en opère pas encore. Je ne rappellerai pas ici l’utilité d’un avion de combat non piloté par rapports aux autres. Mais on peu dore et déjà se poser la question de
savoir quelle utilité la Navy aura d’un F-35C si elle emploi un drone faisant
peu ou prou la même chose – à savoir, de la frappe en profondeur à l’aide d’un
vecteur à faible détectabilité radar- Alors qu’elle est encore en train de s’équiper
de F-18E Super Hornet et qu’elle réfléchit déjà à un avion de sixième
génération. A l’image du programme F-111, les généraux de la Navy
chercheraient-ils une porte de sortie ?
l’US Navy utiliserait un drone de ce type, plutôt que si elle va le faire. Alors
que l’USAF fait déjà du drone un vecteur essentiel de sa force de frappe, la
Navy n’en opère pas encore. Je ne rappellerai pas ici l’utilité d’un avion de combat non piloté par rapports aux autres. Mais on peu dore et déjà se poser la question de
savoir quelle utilité la Navy aura d’un F-35C si elle emploi un drone faisant
peu ou prou la même chose – à savoir, de la frappe en profondeur à l’aide d’un
vecteur à faible détectabilité radar- Alors qu’elle est encore en train de s’équiper
de F-18E Super Hornet et qu’elle réfléchit déjà à un avion de sixième
génération. A l’image du programme F-111, les généraux de la Navy
chercheraient-ils une porte de sortie ?
Je vous laisse admirer les images et vidéos de l’embarquement de l’appareil à bord de l’USS Harry S. Trumman.