Hélicoptères de combat, jet d’entrainement avancé, avions de transport… Tout y passe, ou presque. L’armée de l’air des philippines compte dans son inventaire des flottes d’avions assez anciens, et ne dispose plus d’avions de combats depuis le retrait du service de ses dernier F5. Ses seuls avions d’attaque sont d’antique OV10 Bronco sorti des stocks de l’USAF ou rachetés à d’autres pays comme la Thaïlande. Les seuls Jets d’entrainement et d’attaque dont elle dispose sont des S211 italiens, avions équivalents et contemporain des Alfajet, mais qui ne sont plus en état de vol. Sans faire le tour de l’ensemble des moyens de cette armée de l’air en piteux état, il semble que ces derniers mois, les annonces s’enchainent, et que le père Noël ne devrait pas tarder à passer aux philippines rendre visite aux aviateurs !
Il y a quelque mois, c’était une rumeur qui annonçait que les ex Mirage 2000-9 émiriens trouveraient preneur aux philippines. La rumeur, qui ne trouve sa source que dans une eau peu profonde cache par contre une réelle information: le gouvernement des philippines cherche à renouveler les moyens de son armée de l’air, sur fond de tensions avec la Chine et grâce à un taux de croissance soutenu, et un taux de dépenses militaire très faible en rapport du PIB, qui pourrait augmenter assez facilement.
Nous apprenons aujourd’hui que les philippines pourraient aussi remplacer leurs anciens hélicoptères léger d’attaque MD520 par des appareils italiens. La source ne précise pas le modèle, mais le seul hélicoptère d’attaque disponible en Italie est le a129 Mangusta, également choisi par la Turquie. Déjà, cette année, l’armée des Philippines a déjà reçu 4 des 8 hélicoptères de transport Sokol commandés en Pologne. Le renouvellement est donc en marche, et le mouvement de modernisation a bel et bien démarré, mais ce n’est pas terminé ; Les Philippines viennent en effet de signer pour la modique somme de 360 millions de dollars auprès du constructeur sud coréen KAI, un contrat portant sur l’achat de 12 TA-50 Golden Eagle. Le TA-50 est la version armée du T50, car disposant d’un radar israélien et d’une avionique modifiée, pouvant faire de cet appareil un avion d’attaque léger. Il reste donc à savoir auprès de quel fournisseur l’armée de l’air des philippines va choisir son avion de combat. Les différentes informations distillées par des membres du gouvernement et des états-majors ne nous ont toujours pas permis de nous faire une idée plus précise. Nous savons juste qu’il ne devrait pas être américain. Mais tant que rien n’est annoncé, motus…