Cette première moitié de Septembre fut productive pour la première société d’exploitation des dirigeables LMH-1 de Lockheed Martin.
Le 2 Septembre déjà, la société StraightLine Aviation (SLA) annonçait la signature d’un accord de partenariat avec le logisticien PRL Logistics et Hybrid Enterprise, le revendeur exclusif du LMH-1 de Lockheed Martin. Ce partenariat vise à permettre à PRL Logistics d’utiliser les LMH-1 dans ses activités logistiques pour les industries minières et pétrolières en Alaska, les opérations aériennes étant assurées par SLA.
Puis le 12 Septembre dernier, SLA annonçait la signature d’un Mémorandum d’Entente (MoU) avec l’organisation non gouvernementale RAD-AID. Ce partenariat consiste en un programme d’aide humanitaire de déploiement d’équipements de radiologie dans les régions isolées du globe. Dans ce partenariat, RAD-AID apporte les équipements et les services médicaux tandis que la société SLA assure le moyen de transport aérien par l’utilisation des dirigeables LMH-1 de Lockheed Martin. Les équipements de radiologie sont réputés lourds, encombrants et fragiles. Leur transport dans des régions enclavées sont très souvent complexes ce qui explique que près de la moitié de la population mondiale n’a pas ou difficilement accès à ces équipements médicaux selon l’Organisme Mondiale de la Santé (OMS).
Dans les deux cas, aucune information concernant le nombre d’heures de vol ou de dirigeables concernés par ces accords n’a filtré. Rappelons que SLA a signé une lettre d’intention d’achat de 12 LMH-1 en Mars 2016 pour un montant de 425M€.
Les premiers LMH-1 devraient être livrés en 2019, transporteront 22 tonnes en plus des 18 passagers et l’équipage et disposeront d’une soute de 3m de large, 3m de haut et 18m de long. Théoriquement capables de décoller et atterrir sur tous types de surfaces (terre, mer, neige, sable…), les dirigeables de types hybrides souples de Lockheed Martin disposeront d’une vitesse de croisière de 60kts (110km/h) et d’une distance franchissable de 1400nm (2600km). Le coût à l’heure de vol est estimé inférieur à celui d’un hélicoptère de transport lourd et l’impact environnemental devrait lui aussi être limité.
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Thibault Proux