Alors que certain visiteurs de cette première JBA (Journée Base Aérienne) ne sont pas encore rentrés chez eux, voici un court reportage photo, et mes premières impressions sur cette formule qui fait suite au “feu” meeting national de l’air.
Alors que le début des festivités étaient annoncées pour 11H00, à notre arrivée à la BA118 colonel Rozanoff de Mont de Marsan peu avant 10H00, du monde était déjà présent, et l’accès à la base ouverte. La fouille de courtoisie, obligatoire mais faite avec le sourire, est saluée par le décollage de deux mirage 2000. Le bruit est assourdissant, mais jouissif. Ça y est, la première JBA est lancée au son des M53-P2.
Voici ma première photo, en arrivant sur le tarmarc:
No comment…
Des mécanos s’affairent autour d’un Mirage 2000-5
un autre Mirage, 2000N celui là, à l’ombre de… Ha ben non, ll n’y avait que des nuages, et même un peu de crachin… Et la crainte de votre auteur de voir cette journée ternie par la météo, alors que les chanceux spotters de la veille ont souffert de la chaleur!
Un tigre. Une des premières présentation de la matinée, fort réussie au demeurant, alors qu’il n’était prévu des démonstration en vol qu’à partir de 14H. Je suis donc parti à la recherche d’un programme qui me permet de me faire un semblant de planning de la journée. Peine perdu, pas de programme…
Le tigre effectuera d’ailleurs deux présentations. Une le matin, et l’autre l’après midi, pour les lèves-tard.
Extra 330s de l’EVAA, pour équipe de voltige de l’armée de l’air. Une présentation le matin, et une autre l’après midi. Toujours autant spectaculaire.
Les deux mirage 2000N, qui effectueront eux aussi deux démonstrations distinctes. Avec un nombre d’avions au sol divisé au moins par deux, et l’absence de patrouilles et avions étrangers et provenant d’associations, forcément il fallait combler. Mais c’est pas grave. On profite du spectacle deux fois, avec des explications très concrètes sur des tactiques de base employées lors du support de troupes au sol, le CAS, pour Close Air Support.
Un 2000N, lors d’un passage pleine PC. Bruyant et enthousiasment.
Un des magnifique Alphajet de la PAF. Comble du luxe, chacun avait sa propre hangarette.
Un C135 FR de ravitaillement en vol.
Alors que les premières petites averses étaient tombées, l’arrivée du soleil a coïncidé avec une foule nombreuse. La Ba118, pourtant hébergée dans l’un des départements les moins densément peuplé en France, à réussi à attirer de nombreux visiteurs. Après tous les efforts fournis par l’armée de l’air pour mettre un show sur pieds en très peu de temps, il n’en fallait pas moins pour les remercier.
Voici le célèbre avion Radar Awacs, arrivé en cours de journée. L’avion à la célèbre… “soupière” ? Oui, oui je l’ai entendu de mes propres oreilles.
Des commandos embarqués à bord du Caracal
Et le Caracal en vol.
Dans des hangars, des stands. Et nombreux ont été ceux à nous dévoiler de magnifiques modèles réduits. Du travail d’orfèvre.
Comment faire de l’humour en maquette.
J’ai vu l’original, je peut vous assurer que ça en est bluffant.
Alors que j’admirais les maquettes, ce n’est qu’en entendant les mots suivants crépitant dans les hauts parleurs: “…Rafale… Brocard” que je couru dehors, n’ayant pas le temps de ressortir tout mon matériel que j’avais protégé d’une averse. Allez. Juste une photo pour la forme, mais le solo fut effectué d’une main de maître. Incroyablement dynamique, les vitesses et changement de trajectoires avaient ceci d’impressionant qu’elles se déroulaient dans un mouchoir de poche. Puissance et finesse. Magnifique.
L’Extra 300 dans le hangar de l’escadron Normandie Niemen.
Et oui, les pilotes sont des hommes et parents comme tous les autres, en témoigne ce moment tendre avec un grand bonhomme protégant les oreilles de la petite fille alors que le mirage crachait ses décibels.
Et voilà le fauteur de trouble. Enfin plutot LES. Car c’était encore une démonstration de deux mirage 2000N de l’escadron Lafayette.
Et revoici la “soupière” au sol. D’ailleurs c’est plein de croutons sur son écran soupière 😉
La patrouille de France a toujours autant de succès, et il est unanime ! malgré une présentation dégradée à cause de nuages qui étaient un peu trop bas.
Et la dernière, en hommage à une personne bien particulière que j’ai rencontré ce jour là. Une passionnée de la ferraille qui fait du bruit, que des pilotes survolent tous les jours, mais qui ignorent sa présence. Si près de son petit chez soit que le mastic en est décollé parfois, et où le bruit des réacteurs masquent ses hurlements d’excitation. A des années lumières des passionnés au kilos de matériel photo qui ne vous laisseront pas un cm² d’espace et avec qui le contact est difficile, elle ne sait peu être pas reconnaître un mirage 2000 d’un F1, mais son enthousiasme est communicatif. Et les avions, c’est sûr, elle les aime.
Pour terminer, un grand merci à tout le personnel de la BA118. Tous les personnels furent remarquable par leur accueil. La journée fut trop courte, et le temps m’a manqué pour pouvoir discuter avec tous ceux que j’aurait voulu. J’espère que les années prochaines reverront se produire des meetings haut en couleur, et le passage aux JBA, bien que fait dans la douleur, est quand même un beau succès au bénéfice du public, mais dont les mérites reviennent largement aux militaires qui ont donnés de leur temps, et de leurs nombreux sourires.
6 Comments
Anonyme
merci Bubzy,
et putain, beau boulot ton compte rendu; bravo
Anonyme
ah pardon…
quelle réactivité et profusion d'images, je te félicite.
et merci quand même
mycki
superbe compte rendu.
un grand merci
Isabelle F
Très très beau reportage !
Merci !
Anonyme
Est ce que vous voulez venir habiter à Mont de Marsan toute l'année pour entendre décoller et atterrir en permanence des avions de chasse, sans tenir compte des nuisances et des dangers pour la population!!!! Entendre le bruit assourdissant que font ces avions comme cette nuit à 23h44 (dernier atterrissage de la journée). Cette base aérienne en proximité de centre ville est une véritable aberration. A quand une décision politique courageuse pour faire fermer cette inutilité ?
Bruno
Personnellement oui, j'aimerai bien. Maintenant, réfléchissez un peu. Certainement que le bruit et le surcroît d'activité vous gène. Habitant moi-même assez près de mont de marsan, je suis en dessous d'un couloir, et les avions que vous citez sont passés au dessus de chez moi à l'aller, comme au retour. Mais c'est le point de vue d'un passionné et évidemment vous vous en moquez.
La base de Mont de Marsan ne risque pas d'être fermée de sitôt, car c'est une des base les plus importante de l'armée de l'air. A l'origine, elle n'était pas directement adjacente à la ville, mais les habitations se sont collées à elle. C'est ainsi, c'est plus pratique pour les militaires et leurs familles. Ensuite, quand des civils s'y logent, forcément ce n'est pas la même musique.
Maintenant, songez un seul instant que la BA 118, ses avions, ses 3000 personnels et tous les emplois indirects qu'ils induisent déménage ?
Se serait le plus gros employeur de la ville de Mont de Marsan qui partirai, et l'activité économique de la ville en serait durement touchée. Et à Mont de Marsan, à part la base, il n'y a pas grand chose il faut bien l'avouer, et aucun centre urbain à proximité.
Vous vivez le même problème que les habitants de la base de tours, ou de nancy par exemple. mais les terrains bâtis autour de ces bases étaient autrefois des champs. On ne peux pas demander aux militaires de plier bagage à chaque fois qu'un civil emménage à proximité.
Les nuisances sont limitées au maximum, et les militaires font leur maximum. Mais ce sont des choses à prendre en compte lorsque l'on emménage à proximité d'une BA.