Au moins, quand un drone s’abîme en mer, personne n’a a pleuré de proches. Ce qui ne rends pas pour autant un crash anondin. D’abord parce qu’un drone peut toujours s’écraser sur un lieu habité, et aussi parce qu’ils n’embarquent pas de pilotes qu’ils sont moins cher…
la semaine dernière, c’est donc un RQ-4 Global Hawk opéré par l’US Air Force par la Navy, et utilisé a des fins d’essais et de démonstration qui a été perdu. Je reviendrai dans un prochain article sur les déboires que rencontre actuellement Northrop avec le programme Global Hawk dont le développement de la dernière version a été annulé par le pentagone.
Mais rangez vos mouchoirs, Northrop Grumman voit en l’US Navy le nouveau client providentiel
et vient de présenter officiellement son dernier drone destiné à la Navy, le MQ-4C (voir photo d’illustration). L’US Navy devrait l’utiliser en complément de son nouvel avion de patrouille maritime, le P8A Poséidon. Extérieurement le MQ-4C ressemble beaucoup aux Global Hawks en service dans l’US Air Force, à ceci rien d’anormal, c’est la même cellule qui est utilisée. Mais le système de mission et les capteurs embarqués sont complètement différents, Son principal capteur est un Radar AESA (AN/ZPY-3) monté sur un pivot mécanique et permettant de surveiller l’espace maritime à 360° autour de l’avion, sur une surface de plus de 4 millions de kilomètres carrés. L’appareil a en outre une autonomie de 24H, ce qui est un des atouts indéniable de ce système.
Vainqueur du programme BAMS (Broad Area Maritime Surveillance), le MQ-4C devrait être acquis à 68 exemplaires.