Si vous avez toujours voulu savoir à quoi ressemble la vie d’un journaliste au salon du Bourget, c’est par ici que ça se passe!
Ce salon est tellement immense qu’il est important ( surtout en tant que nouveau venu) de se créer des points de repère. Pour moi, c’est facile. En tant que journaliste accrédité, se sera la chalet presse. Le salon a mis à disposition une infrastructure généreuse afin que les journalistes puissent travailler dans les meilleures conditions. Bien qu’on s’y sente un peu à l’étroit aux jours d’affluences (3200 journalistes de prévus!!), avec la pluie d’aujourd’hui c’est très calme, et c’est tant mieux.
Mais qu’est ce qu’il se passe derrière les portes de ce bâtiment, où seuls les personnes munies d’un badge orange peux pénétrer ? Suivez le guide.
Le chalet presse, présent au pied du statique, à l’ombre de la belle Ariane.
Directement à l’entrée se trouve une sorte de hall, où les gens se rencontrent, se réunissent, et où l’on peut trouver une énorme quantité d’informations. Les dernières infos importantes sont affichées sur les moniteurs, mais on peut aussi trouver des informations utiles, comme la météo du jour, heure par heure (c’est précis la météo aéro. mais à ne pas demander pour garder le moral…), le planning des vols du jour, les heures et lieux des conférence, de la documentation, etc.
Cette pièce nous donne accès à toutes les zones importantes. la terasse, très agréable pour profiter d’un point de vue surélevé, surtout lors des exhibitions des avions, mais aussi et surtout pour les fumeurs (paaas bien…).
Dans le fond de ce hall on y trouve un comptoir, où les jeunes filles (et hommes aussi, c’est selon) sont très courtisées. Effectivement, avec les chaleurs étouffantes, elles sont capable de vous servir des litres d’eau avec au moins autant de débit qu’une pompe à kéro qui ravitaille les quelques 300 000 litres de l’énorme A380 présent sur le statique. Bon. à 5,20€ le litre d’eau, heureusement que c’est rapide. Et je ne me prononcerai pas sur le prix du litre de coca (secret défense). MAIS, et oui car il y a un mais, le café est GRATUIT! Si vous voyez des journalistes énervés et excités comme des piles en déambulant dans le salon, soyez compréhensifs. Après avoir clôturé et vidé leur livret A pour se payer de l’eau, ils n’ont plus que le café pour se déshydrater…
Maintenant, il y a le lieu stratégique pour tous les journalistes qui ne font pas partie d’une rédaction ayant les
moyens de se payer un bureau dans ce chalet, ou carrément un chalet indépendant, et une armée de reporters (Aviation Week a une meute de plus de 150 journalistes présents sur le salon…). Ce lieu stratégique, c’est l’atelier de travail. Un espace généreusement fournis en ordinateurs en libre accès et sans aucune restriction, une connexion internet plus que correcte, du Wifi, et de nombreuses prises électriques pour recharger ordinateurs et téléphones.
Pour ceux qui m’ont suivis depuis le début de l’aventure sur ce blog et ma page Facebook, vous vous demandez très certainement ce qui change lorsque, de simple passionné, on se transmute en journaliste ?
De prime abord, et mis à par la place de parking à l’entrée du salon, rien. Mais lorsque l’on rentre dans un stand, ou qu’on dit bonjour (le “HI!” est de rigueur, l’Anglais est la langue obligée), vous avez toujours droit au même cheminement de votre interlocuteur qui se demande tout d’abord ce que ce touriste lui veut (si on veut pas passer pour un plouc, faut du costard cravate). Et lorsque son regard croise votre badge presse pendant sur votre cou, son regard s’illumine, ses yeux brillent et la main est tendue pour vous inviter à vous rapprocher de lui. Ce n’est un secret pour personne. Ce salon est LE lieu ou les grands du monde aéronautique viennent pour communiquer. C’est ainsi qu’en demandant quelques informations sur le stand de Finmeccanica, j’ai eu droit au meilleur accueil du vice président chargé de la relation média.
Autre chose qui change beaucoup, c’est qu’on a accès à énormément d’informations. Alors que le kilo de papier aéronautique peut couter aux alentours de 50€ par mois quand on va chercher ses revues préférées, ici, tout est gratuit. La seule question à vous poser est: “mais comment vais-je transporter tout cela ?”
Aviation Week, Flight Global et d’autres se battent dés l’entrée du salon pour vous distribuer leurs newspapers, et chaque stand vous fournis un nombre incroyable de plaquettes; flyers, documentation papiers, magasines et autres. Je ne les ai pas tous encore visité, mais mention spéciale au stand média de Dassault Aviation, où j’ai raflé les trois derniers numéro de Fox3, 3 DVDs, et où l’on m’a fournis une très belle casquette (vous n’avez pas un K-Way plutôt ?), et où le press kit est présent sur un CDrom. Autre mention spéciale au chalet Finmeccanica, où le presskit est fournis dans une clé USB sous le format d’une carte bancaire. Très pratique comme goodie…
Voilà. J’espère que ce petit tour d’horizon de la vie d’un journaliste au Bourget vous aura plu, et n’hésitez pas à laisser vos commentaires ou à poser vos questions. j’y répondrai avec un grand plaisir.