Cet article est basé sur une intervention d’un célèbre ingénieur français intervenu sur un forum indien, fil de discussion que vous pouvez librement consulter ici (en anglais seulement).
Ce document, très technique de premier abord, tend à prouver que les F35 et Rafale sont très proches dans leur cahier des charges. Tous deux sont des avions polyvalent, dont le but est de pouvoir frapper loin, et en toute discrétion. Mais les doctrines d’emploi diffèrent largement. Là où l’avion américain tentera d’user de sa furtivité (qui n’est pas au top, vous le découvrirez plus bas), le Rafale utilisera les masques du terrain pour se rapprocher de sa cible. Dans une mission de destruction d’un objectif stratégique, le Rafale peut clairement tirer son épingle du jeu. Si la furtivité du F-35 est toute relative, aucun radar ennemi
n’est encore capable de voir ce qui se passe derrière la colline… Je vous laisse désormais découvrir ce texte, écrit par un ancien chef de projet chez Dassault Aviation et EADS, en collaboration avec Yves Pagot.
n’est encore capable de voir ce qui se passe derrière la colline… Je vous laisse désormais découvrir ce texte, écrit par un ancien chef de projet chez Dassault Aviation et EADS, en collaboration avec Yves Pagot.
Grâce au programme MMRCA, les avantages et inconvénient du Rafale et de du Typhoon 2 ont été longuement abordés. Ces deux avions représentent la technologie la plus avancée en termes d’avions de combat en Europe. Ils sont techniquement égaux, mais répondent à différends besoins opérationnels.
L’Eurofighter 2 est un très bon avion qui correspond à son cahier des charges, mais il doit désormais évoluer vers
les spécifications du Rafale. (ajout de fonctions air-sol notamment)
les spécifications du Rafale. (ajout de fonctions air-sol notamment)
Pour faciliter l’exportation de l’avion, les partenaires du programme veulent faire croire que cela est facilement réalisable. Mais si tel était le cas, les français n’auraient alors pas quitté le programme européen, et auraient réussis à trouver un compromis satisfaisant.
De mon point de vue, le programme JSF F-35 et Rafale répondent à des besoins proches, avec des technologies
comparables, mais avec des doctrines d’emploi différentes.
comparables, mais avec des doctrines d’emploi différentes.
Les capacités furtives du F-35
Le F-35 présente une conception inhabituelle de sa cellule. Elle s’écarte de la plupart des règles de l’art de
la furtivité passive obtenue au travers des formes de l’avion, comme le F-117A, B-A2, A-12A, YF-23A et F-22 Raptor. La furtivité passive est la première étape pour obtenir une discrétion radar dans un rapport cent fois inférieur à ce que l’on peut obtenir avec des avions classique de taille similaire, en ajoutant à cela des matériaux absorbant les ondes radar (RAM) lorsque cela est possible.
la furtivité passive obtenue au travers des formes de l’avion, comme le F-117A, B-A2, A-12A, YF-23A et F-22 Raptor. La furtivité passive est la première étape pour obtenir une discrétion radar dans un rapport cent fois inférieur à ce que l’on peut obtenir avec des avions classique de taille similaire, en ajoutant à cela des matériaux absorbant les ondes radar (RAM) lorsque cela est possible.
Pour étudier des formes pouvant assurer une surface équivalente radar réduite, il faut commencer par étudier
les différents angles présents dans l’aspect général de l’avion.
les différents angles présents dans l’aspect général de l’avion.
Illustration 1
Illustration 2
Le second schéma représente une comparaison qualitative de sa capacité à échapper aux signaux radar en fonction de la bande de fréquences et de l’angle de l’avion. La couleur verte représente une très faible SER, la jaune une faible SER, et le rouge représente une SER proche de celle que l’on peut obtenir sur des avions conventionnels récents qui ont bénéficié d’une réduction de leur signature radar.
Le design de l’avion offre sa meilleure performance de discrétion radar faces aux radar fonctionnant en bande X ou KU, puis les performances se dégradent dans les bandes S à cause de l’augmentation de la longueur d’onde. Face à un Radar fonctionnant sur la bande L, le dessin axisymétrique de la tuyère n’est plus efficace, et la longueur des bords d’entrée se trouve en mode de diffusion résonante au lieu d’une dispersion, ce qui dégrade même les performances de discrétion radar. Dans la Bande de fréquence VHF (environ 2 mètres), la cellule du F-35 est largement inefficace.
L’avion aura une capacité crédible pour faire échouer la recherche et l’acquisition des radar en bande S, l’accrochage
des radar en bande X, ainsi que les autodirecteurs des missiles fonctionnant en bande X/KU/K/KA, mais seulement dans un angle de ±14.5° sous le nez de l’avion. Lorsque l’angle par rapport aux menaces radar augmente, la partie inférieure du fuselage va malheureusement produire un incroyable effet pervers, avec beaucoup de pic de résonance Radar autour de 90°, sous l’avion.
des radar en bande X, ainsi que les autodirecteurs des missiles fonctionnant en bande X/KU/K/KA, mais seulement dans un angle de ±14.5° sous le nez de l’avion. Lorsque l’angle par rapport aux menaces radar augmente, la partie inférieure du fuselage va malheureusement produire un incroyable effet pervers, avec beaucoup de pic de résonance Radar autour de 90°, sous l’avion.
dans un angle étroit de ±14.5° sous la queue de l’avion, le design de l’avion sera effectif contre les autodirecteurs de missiles fonctionnant en bande X/KU/K/KA, mais restera inefficace face aux engagement radar en bande X. Face à la bande S, la signature radar de la tuyère d’échappement du moteur deviendra beaucoup plus importante, jusqu’à
devenir inefficace aux alentours de la bande L.
devenir inefficace aux alentours de la bande L.
Il est clair que ces choix de conception ont été intentionnels et ne sont pas le fruit d’un accident. En concentrant l’efficacité d’une signature radar réduite dans la partie avant de l’avion, les concepteurs ont évité d’alourdir encore le développement de l’avion, et dans une moindre mesure, les coûts de fabrication de cellules entièrement furtives
comme le sont celles des F-22 et Yf-23.
comme le sont celles des F-22 et Yf-23.
Il s’agit d’une optimisation acceptable si l’intention est de se protéger contre des radar et conduites de
tir isolés de courte et moyenne portée, comme les batteries sol-air mobile de la catégorie des SA-6 Gainful, SA-8 Gecko, SA-9 Gaskin, Chapparel, Crotale, Roland, Sa-11 Gadfly, SA-15 Gauntlet, SA-19 Grison ou SA-22 Greyhound. Il s’agit par contre d’une optimisation complètement inadaptée pour un large éventail d’autres types de menaces qui sont en services. La conception de la discrétion radar de la cellule du F-35 pose aussi problème face à une menace sol-Air Coordonnée.
tir isolés de courte et moyenne portée, comme les batteries sol-air mobile de la catégorie des SA-6 Gainful, SA-8 Gecko, SA-9 Gaskin, Chapparel, Crotale, Roland, Sa-11 Gadfly, SA-15 Gauntlet, SA-19 Grison ou SA-22 Greyhound. Il s’agit par contre d’une optimisation complètement inadaptée pour un large éventail d’autres types de menaces qui sont en services. La conception de la discrétion radar de la cellule du F-35 pose aussi problème face à une menace sol-Air Coordonnée.
La description la plus généreuse qui pourrait être faite en parlant de la furtivité du F-35, serait de dire qu’il possède
une très basse visibilité face aux radars sur un angle de 25% autour de la pointe avant de son nez, une basse visibilité sur 25% dans son secteur arrière autour de sa queue, et 50% de basse visibilité à proximité de ses angles. A
cause de l’étude de son design visant à établir une très basse détectabilité Radar sous seulement certains angles, le F-35 n’est clairement pas un avion furtif à proprement parler, dans la même veine que les F-117, B-2 et F-22. Et
le qualifier d’avion furtif est au mieux un quart de vérité, dont n’auront que faire les systèmes de défenses que le F-35 devra surpasser dans les futurs conflits.
une très basse visibilité face aux radars sur un angle de 25% autour de la pointe avant de son nez, une basse visibilité sur 25% dans son secteur arrière autour de sa queue, et 50% de basse visibilité à proximité de ses angles. A
cause de l’étude de son design visant à établir une très basse détectabilité Radar sous seulement certains angles, le F-35 n’est clairement pas un avion furtif à proprement parler, dans la même veine que les F-117, B-2 et F-22. Et
le qualifier d’avion furtif est au mieux un quart de vérité, dont n’auront que faire les systèmes de défenses que le F-35 devra surpasser dans les futurs conflits.
Lockheed Martins déclara en 2000 que la SER du F-35 sera l’équivalent de celle d’une balle de golf, soit environs 0.0015m² à l’époque, mais qui devrait être aujourd’hui situé aux alentours de 0.005m² à cause de certaines spécifications revues à la baisse afin de réduire les coûts du programme.
Capacités furtives du Rafale
Dassault Aviation rejette l’étiquette « quatrième génération » et affirme que si le Rafale ne peut se comparer à la furtivité d’un F-35, il peut rivaliser avec efficacité à cette capacité de survivabilité pour un coût bien plus compétitif.
Pour arriver à ce but, Dassault à combiné quatre facteurs.
-Réduction de la SER sur les parties les plus réfléchissantes de l’avion
-développement de capacité de détection passive (sans utiliser ses propres moyens d’émission radar)
-Suite de guerre électronique capable de brouiller et de leurrer
-un système de suivi de terrain.
Surface équivalent Radar (SER) du Rafale.
La SER minimale du Rafale, selon les ingénieurs de Dassault devrait se situer entre 0.05 et 0.1m² (quelque part entre le dixième et le vingtième de la SER frontale d’un Mirage 2000)
Saab a annoncé que le Gripen avait quant à lui 1/5ème de la SER frontale d’un F/A-18 C/D, 1/3 de celle d’un F-16C/D, et 1/2 de celle d’un Mirage 2000. La meilleure estimation de la SER frontale du Rafale semblerait être de 0.06 m², avec une marge d’erreur de 0.02 m² maximum. C’est 10 fois plus gros qu’un F-35, ce qui veut dire que le Rafale sera détecté deux fois plus loin qu’un F-35 avec un même Radar.
Utilisation des matériaux composites.
Le titane est en bleu, le Kevlar en vert, et les matériaux composites en Orange.
Dans les faits, 75% de la structure mouillée (sa surface avec l’extérieur), et 30% de sa masse sont faits avec des
matériaux composites.
matériaux composites.
En outre, la grande quantité de matériaux composites et RAM, les entrées d’air spécialement étudiées, le Rafale
utilise aussi une grande partie de dessins en « dent de scie » sur l’ensemble de la cellule, y compris dans les entrées d’air. Ces dents de scie sont faits de matériaux RAM, et sont destinés à absorber et disperser les ondes radar.
utilise aussi une grande partie de dessins en « dent de scie » sur l’ensemble de la cellule, y compris dans les entrées d’air. Ces dents de scie sont faits de matériaux RAM, et sont destinés à absorber et disperser les ondes radar.
Tous les chasseurs furtifs, depuis le F-117 Nighthawk ont utilisé ce système en dents de scie, dans le but de disperser les ondes Radar et de réduire la SER.
Système de suivi de terrain
Le Rafale est équipé d’un système multi sensoriel de suivi de terrain, dont le pilote peut utiliser, au choix, soit son radar pour la cartographie, soit une base de donnée numérique du terrain survolé. Le radar RBE2 peut prévenir de la présence d’obstacles, même non déclarés, et l’utilisation de la base de donnée du terrain évite les émissions radar qui pourraient révéler la présence de l’avion, lors d’une mission de pénétration la plus discrète possible.
L’avion possède aussi un altimètre radar lui permettant de voler très près de la surface lors d’un survol de la mer ou d’un terrain plat. La fusion des données est une partie du système qui permet de croiser les informations des différents capteurs avant de les envoyer vers le contrôleur de vol. Tout cela dans une rigueur extrême afin d’assurer au pilote une sécurité maximale dans un domaine critique.
Cette expérience n’a pas été acquise du jour au lendemain, et provient des enseignements tirés avec les Mirage 2000N et Mirage 2000D en service dans l’armée de l’air.
La fonction de suivi de terrain intégré avec le système de commande de vol du Rafale permet à l’avion de voler
beaucoup plus près du sol que ce qu’il serait raisonnable de pouvoir faire en vol manuel. Et il le fait avec un niveau de sécurité démontré, même pas visibilité nulle. Le Rafale est conçue pour voler à une altitude de 30 mètres,
sous des facteurs de charges de 5,5G de manière totalement automatisée et sécurisée.
beaucoup plus près du sol que ce qu’il serait raisonnable de pouvoir faire en vol manuel. Et il le fait avec un niveau de sécurité démontré, même pas visibilité nulle. Le Rafale est conçue pour voler à une altitude de 30 mètres,
sous des facteurs de charges de 5,5G de manière totalement automatisée et sécurisée.
Ce système permet également à l’équipage, même lorsqu’il vole à une altitude plus élevée, de laisse l’avion se piloter
lui-même, pendant que le ou les pilotes se concentrent sur d’autres tâches de la mission. Cela permet donc de réduire considérablement le stress et la charge de travail du pilote.
lui-même, pendant que le ou les pilotes se concentrent sur d’autres tâches de la mission. Cela permet donc de réduire considérablement le stress et la charge de travail du pilote.
Avec sa forte poussé et une faible charge alaire, le Rafale est très à l’aise pour voler au dessus de la cime des
arbres. Son aérodynamisme – aile delta et canards- est idéal pour l’agilité à basse altitude et le taux de roulis, et son plan canard est judicieusement placé afin de ne pas masquer la vision vers le bas. Voler à basse altitude et
sans visibilité (nuit, brouillard, nuages) devient alors une véritable option. Les menaces antiaériennes dangereuses en haute altitude ne sont alors plus un problème puisque le Rafale vole sous la couverture radar ennemie. Et les opérateurs de missiles à très courte portée à guidage optiques sont totalement impuissants face à un ennemi qu’ils ne peuvent pas voir.
arbres. Son aérodynamisme – aile delta et canards- est idéal pour l’agilité à basse altitude et le taux de roulis, et son plan canard est judicieusement placé afin de ne pas masquer la vision vers le bas. Voler à basse altitude et
sans visibilité (nuit, brouillard, nuages) devient alors une véritable option. Les menaces antiaériennes dangereuses en haute altitude ne sont alors plus un problème puisque le Rafale vole sous la couverture radar ennemie. Et les opérateurs de missiles à très courte portée à guidage optiques sont totalement impuissants face à un ennemi qu’ils ne peuvent pas voir.
D’autres systèmes de défense aérienne à courte portée peuvent être traités par la suite de guerre électronique Spectra, en les leurrant ou en les brouillant. La vitesse fait aussi partie du jeu, car le domaine de tir des missiles ennemis est considérablement restreint du fait d’une cible qui passe beaucoup plus rapidement, à vitesse transsonique, même par temps clair.
31 Comments
Antoine Romano
Mais un avion volant au ras du sol sera quand même détectable pas les radars aéroportés comme les AVACS ou bien ceux des intercepteurs. Qu'en est il de la furtivité "verticale" du F-35, et du Rafale? Mise à part le fait que leurs entrées d'air sont masquées par les rebords des ailes.
Bruno ETCHENIC
Contre les menaces aériennes, et surtout les avions radar, le F-35 garde l'avantage pour ce qui est de la furtivité. Mais la France n'a aucun ennemi potentiel équipé de ce genre d'appareils.
Anonyme
l'awacs ne verra pas plus que le radar du F22 ou du F35 ! même pire puisqu'il est en théorie derrière ces avions de chasse qui sont là aussi pour le défendre !! et derrière le mont blanc , tu crois qu'un awacs verra un Rafale volant au fond de la vallée de Chamonix ! non , le seul radar capable de détecter derrière une montagne , c'est un radar trans horizon de type Nostradamus de THALES France , car il envois ces ondes vers l'espace et celle si rebondissent sur les couches atmosphériques en hautes altitudes , et atteignent l'avion par le haut ! et non sur un plan horizontal !
Anonyme
pour certains qui n'ont rien compris au document plus haut , non , la furtivité ne rend pas l'avion invisible , seulement sur une seule bande de fréquence , X , les radars ne fonctionnent pas tout en bande X ! en France , on possède un radar , c'est même plus qu'un radar , c'est une simple antenne reliée à un super calculateur , il n'émet rien mais il est seulement en réception , donc furtivité = 0 , il reçoit les bandes de fréquences TV , FM et téléphone cellulaire , le passage d'un avion , furtif ou non va perturber les émissions radio en tout genre car les fréquences radio ont chacune un mode de propagation propre à elle même ! ce radar reçoit les ondes et le calculateur permet de savoir si ces ondes ont été perturbées , pour l'instant , la portée est assez courte , de lors de 150 km , mais celle si sera certainement augmentée dans un proche avenir , lors du 14 juillet 2014 , le ciel Parisien était justement protégé par ce radar , pour en interdire le survol non autorisé ! donc , les mêmes ordinateurs qui ont servis à concevoir les formes qui servent à la furtivité , servent aussi à concevoir les radars anti furtif !! arrêter de gober la propagande américaine , c'est puéril
Anonyme
Bien dit! Ces cow-boys d'americains sont parfois vraiment lammentables… F-22 par ci, F-35 par là… ces avions sont capables d'infliger 22g aux pilotes si leurs commandes de sécurité se désactivées… à ce compte là envoyez un drone et on n'en parle plus!
Trebor
Et à ce compte-là, il vaudrait mieux envoyer un drône pour la vie du pilote. (h.h.h)
Anonyme
L'awacs lui est tres facilement détectable… à partir du moment ou tu sais ou il est , tu sais ce qu'il voit. il ne reste plus qu'a passer la ou il ne voit pas età basse altitude plus on s'éloigne de la source radar plus les zones d'ombres sont grandes et nombreuses. Pire, à basse altitude le rafale se joue du relief pour fausser son propre signal radar. Dans le meilleur des cas tu sauras qu'il y a un avion dans le coin mais pas exactement où et avec un comportement bizarre, à moins bien sur de mettre des supers calculateurs sur le coup… pire à basse altitude si tu sais ou est la source radar, tu peux "déplacer" ton signal radar. Lorsque tu passes dans une zone éclairée tu peux en théorie te faire passer l'espace d'un instant pour une simple mongolfiere qui vole à 10 km/h alors que toi tu vas 100x plus vite…
La parade la plus simple consisterait à avoir plusieurs awacs sur une même zone. Mais déployer une armées d'awacs coûte cher et c'est un risque énorme (ce sont comme de grosses vaches avec une antenne sur le dos qui coutent tres cher… un véritable tir au pigeon de luxe). Si les américains ne veulent pas de rafale sur le chasse gardée (Brésil) ce n'est pas pour rien…la furtivité du rafale est maximale en terrain escarpée (amérique centrale…).
Ailleurs, c'est moins grave, ils sont protégés pas les océans qui eux sont tous plats…idem dans le moyen orient ou les reliefs sont relativement doux…
Belmondo
Certes, mais quand l’adversaire utilise un AWACS, la meilleures des solutions est encore d’abattre cet AWACS, afin que l’adversaire n’ait plus les moyen d’avoir cette menace qui vient du ciel.
Or, il me semble qu’avec l’arrivée du Meteor, et la surface équivalente exécrable de l’AWACS, qui n’est pas taillé pour être “discret”, il y a très probablement moyen d’abattre un appareil de ce type à distance de sécurité.
C’est tout une tactique de guerre qu’il faut adopter. De même en ce qui s’agit de la discrétion radar… Que fait-on quand il y a un obstacle? On l’affronte? Ou on l’évite?
cf Indiana Jones….
Antoine Romano
AWACS et pas AVAC, pardon:/
Trebor
Awac se prononce Avac en français. Le double V transformé en double U en anglais est le plus vicieux des chevaux de Troie de toute l'histoire.
Anonyme
Même pour un AWACS le Rafale est difficile à détecter lorsqu'il est en suivi de terrain car il est dans le clutter de terre. Il y a tout lieu de penser que si un AWACS le détecte dans ces conditions, c'est qu'il est en portée du Meteor.
Anonyme
Ca dépend, le rafale peut être détecter par un AWACS si il allume son radar.
Conclusion : cet avion n'est pas indétectable
Bruno ETCHENIC
La puissance nécessaire à l’émission d'ondes électromagnétiques et le traitement des interférences causées par la proximité du sol réduisent fortement la portée d'un radar aéroporté. Au même titre que le dessin du F-35 retarde sa détection par le même type de radar. A ce jeu là, on pourrait presque annoncer un statu-quo.
Anonyme
De toute façon la furtivité est utile dans un conflit envers une nation ayant la même avance technologique ou ayant une force aérienne limiter force est de constater que aujourd'hui la majorité des conflit se fais contre des faction armée dépourvue de soutient aérien et même en rase-motte un avion "moderne" (3 eme génération) passant a plus de mach 1 a ses chance face a un RPG. Le constat est que seul les avion ultra-polyvalents ou bien des intercepteur est des bombardier de soutient sont réellement utile au force armée et cette course a la furtivité n'est pas forcement utile dans les conflits actuels.
pechu pistou
Et puis pour tout dire le plus grand danger des chasseurs aujourd'hui est leur prix. Quand on n'a plus de flotte de millier d'appareil on n'assure plus les mêmes missions. Une ouverture dont va s'empresser de profiter… les drones. La course à la qualité technologique est un leurre. Demander à l'armée allemande 45 fâce à l'armée rouge ou aux phalanges fâce aux légions romaines. Tout arme atteint son paroxisme avant de devenir un bijou couteux et inneficace. Il est temps de tourner la page. Contenton nous d'appareil plus modeste, polyvalents et nombreux pour ne pas avoir peur de les risquer et faisons autre chose.
Bruel Pascal
Pour faire de l'appui sol, un avion comme le A-10 a largement démontré qu'il était beaucoup plus capable que le "pointus" de l'Air Force (F-15, F-16) et surtout qu'il encaissait mieux les coups.
Or à basse altitude, on a plus de chance de se prendre une balle. D'où l'intérêt d'un avion bi-moteur.
Pendant la première guerre du Golfe, les pilotes de A-10 ont fait de la chasse aux chars et aux Scud de nuit alors que cet avion n'était pas du tout prévu pour ça !
Il a démontré, à qui voulait l'entendre, qu'un avion peut être efficient sans être hi-tech, ni hyper-coûteux. A l'heure des budgets de défense qui diminuent partout en Europe, il faudrait se poser la question du rapport coût / efficacité sur le choix de nos équipements.
Heureusement que la France dispose du Rafale. Même s'il ne vaut pas le A-10 pour le straffing, et pour son niveau de protection à la ferraille du champ de bataille, je pense qu'il a largement démontré ses qualités de polyvalence. Quand on voit les déboires technique du F-35 et l'explosion de son coût de développement, on peut se demander si ça en vaut vraiment la peine. Je plains sincèrement les pays qui ont voulu participer à ce programme : non-seulement ils n'en auront pas beaucoup (réduction de format minimaliste), mais ils n'oseront même pas s'en servir en OPEX de peur d'en perdre !
Belmondo
Pour la lutte au sol, la France a des tactiques d’engagement différentes. Il me semble qu’elle préfère utiliser les TIgres HAD. Qui sont de toute manière, toujours mieux taillés pour le combat d’appui-feu que ne le sont les Rafale.
Vouloir trouver un équivalent de l’A-10 chez les Français est une cause perdue, car les Français ne voient pas les tactiques de guerre de la même Façon. Il n’y a que les Russes et les Américains qui peuvent se permettre d’avoir des avions ultra-spécialisés dans le domaine du bombardement et de l’appui-feu.
Eric
Dire que le Rafale est furtif est un foutage de gueule incroyable. La SER annoncée ci-dessus ne peut être correct SURTOUT si le Rafale veut être effectif au combat, c’est-à-dire avec des missiles et des bombes. La majorité des experts sont d’accord pour dire que le Super Hornet, qui n’est pas du tout classé comme étant furtif par les USA, est plus furtif que le Rafale.
En suite c’est pas comme si le Rafale est le seul avion qui puisse voler à basse altitude. D’ailleurs les européens ont bien vite remarqués que leur tactique d’attaque au ras du sol n’était pas payante lors de la guerre du golfe de 1991.
tori
J’ai envie de dire bullshit mais restons cordiale.
Il n’y a pas besoin d’être dans le secret des dieux pour voir que le rafale est matériellement plus furtif qu’un f18. Un peu de notion de base suffiront.
Eric
Les moteurs du Rafale sont clairement visibles de devant, les canards, la queue en angle droit, la cross de ravitaillement fixe, la boule optronique, etc. ne sont pas du tout des éléments furtifs.
Il ne suffit pas de mettre quelques dents de requins ici et là pour rendre un avion furtif.
Sur le net il y a des photos du Rafale sans moteur pris de face et on voit clairement “à travers” l’appareil.
C’est difficile à avouer pour les français mais le Rafale est très cher et aucune force aérienne (sauf la FAF pour raisons politiques) en veut vraiment. Voler en 2040-2050 avec un avion à peine plus performant qu’un F-16 n’est pas acceptable pour une force aérienne qui se veut sérieuse.
Bruno ETCHENIC
“Les moteurs du Rafale sont clairement visibles de devant,”
Vous ne confondez pas avec un F-15 un F-14 ou un Mig 29 ?! Dans la veine d’air du Rafale il y a une chicane. Seul le haut de la turbine est visible. Mais l’onde électromagnétique se propageant sous forme d’onde, elle est altérée avant de revenir à son point de départ. D’où la présence de matériaux RAM et de dents de requin à l’intérieur de la veine. En plus de cela, en mode de pénétration en basse altitude, les entrées d’air, semi ventrales, sont incrustées dans le fuselage et non visibles. C’est le résultat d’une recherche évident de réduction de SER.
les canards, la queue en angle droit, la cross de ravitaillement fixe, la boule optronique, etc. ne sont pas du tout des éléments furtifs.”
Tous les éléments ne sont pas intégrés, c’est clair. Mais les canards comme la queue sont des éléments qui sont quasiment intégralement fait de matériaux composites. En gros, c’est comme si ils étaient en bois. Ils réfléchissent très mal les ondes électromagnétiques. Pour la perche de ravitaillement, c’est la même chose. Les inconvénients d’une perche rétractable ne se retrouvent pas dans ses avantages.
Au lieu de regarder ce qui ne semble pas “faire furtif”, on peu plutot regarder tout ce qui nous montre que des recherches ont été faites pour supprimer les points les plus importants, mais avec toujours la même recherche de rapport cout/efficacité.
Il ne suffit pas de mettre quelques dents de requins ici et là pour rendre un avion furtif.
“Sur le net il y a des photos du Rafale sans moteur pris de face et on voit clairement “à travers” l’appareil.””
déjà répondu à ça plus haut.
C’est difficile à avouer pour les français mais le Rafale est très cher et aucune force aérienne (sauf la FAF pour raisons politiques) en veut vraiment.
Dans quel monde vivez vous ? Deux clients ont déjà signés, et c’est à l’heure actuelle le chasseur le plus moderne disponible sur le marché.
“Voler en 2040-2050 avec un avion à peine plus performant qu’un F-16 ”
Rarement vu une aussi mauvaise foi, ou une méconnaissance aussi flagrante.
n’est pas acceptable pour une force aérienne qui se veut sérieuse.
L’évolutivité du système d’arme de l’avion lui permettra de rester à la pointe dans bien des domaines jusqu’à cet horizon là, et ce, sans aucun doute ! Je pourrais argumenter, mais je sens que ça ne servirai pas à grand chose.
sepecat
Je vous cite :
“C’est difficile à avouer pour les français mais le Rafale est très cher et aucune force aérienne (sauf la FAF pour raisons politiques) en veut vraiment. Voler en 2040-2050 avec un avion à peine plus performant qu’un F-16 n’est pas acceptable pour une force aérienne qui se veut sérieuse.”
Avouons que sur l’échelle de Richter du “sérieux” le commentaire que vous laissez est proche du maximum…
Nul doute, en effet, que les ingénieurs de Dassault apprécieront à sa juste valeur la pertinence de vos observations.
Etape suivante : présenter votre CV auprès du bureau d’études. La DRH locale l’étudiera avec toute l’attention requise, les “arguments” que vous présentez sur ce blog plaidant en votre faveur.
Merci tout de même pour cette intervention.
En ce moment de calme estival, vos propos sur le Rafale ont au moins le mérite de faire poindre un sourire, béat pour certains, narquois pour d’autres, sur nos visages halés…
Au fait :
“”C’est difficile à avouer pour les français…”
Seriez-vous du genre Français ronchon, ou bien étranger et adepte du bon vieux “French Bashing” ? (Suisse peut-être, voire Anglais ou Etat-Unien).
Bruno ETCHENIC
Monsieur, vous êtes un cas d’école de ce qu’on appelle la pratique du trolling.
1) “Dire que le Rafale est furtif est un foutage de gueule incroyable” lancer une telle affirmation et un jugement pareil, surtout quand on apporte des arguments aussi faible, vaut mieux lancer une discussion ouverte qu’un débat stérile.
La Ser évolue et augmente effectivement avec son emport. Exactement comme pour le super Hornet ou même le F-35 si tant est qu’il emporte un armement correct, ses deux soutes offrant un emport assez ridicule.
“La majorité des experts sont d’accord pour dire que le Super Hornet, qui n’est pas du tout classé comme étant furtif par les USA, est plus furtif que le Rafale.”
Clairement, furtif ne veut rien dire. Comme dire que quelque chose est beau. C’est du domaine du subjectf et ce n’est pas chiffrable. Mais le Rafale, comme le SUper Hornet, le F22 ou le F35 sont des avions qui sont conçu pour intégrer une forme de discrétion aux ondes éléctromagnétique. Alors si on utilise abusivement le terme furtif comme dans le grand public, oui, tous ces avions sont furtifs. On ne classe d’ailleurs pas les avions sous le terme de furtif. Aucun professionnel du secteur un tant soit peu sérieux n’utilise ce terme. Nous, faisant de la vulgarisation, sommes obligés de l’intégrer pour tenter d’aborder le sujet.
“En suite c’est pas comme si le Rafale est le seul avion qui puisse voler à basse altitude. D’ailleurs les européens ont bien vite remarqués que leur tactique d’attaque au ras du sol n’était pas payante lors de la guerre du golfe de 1991.”
Tous les avions peuvent voler à basse altitude. Mais de façon automatique et dans tous les temps et toutes les conditions de visibilité, non.
Dire que l’attaque en ttba n’a pas été payante c’est clairement montrer que vous ne maitrisez pas le sujet ou alors que vous sortez tout du contexte pour imposer votre point de vue.
En 91 les attaques en TTBA consistaient à survoler directement l’objectif, et c’est ce qui était dangereux. Ceci étant dit, les avions ne se sont pas fait détecter pendant le transit, ce qui prouve l’intérêt de la chose. (sauf dans un cas par les jaguar, quand un second box de chasseur a survollé quelques minutes après la même colonne de blindés au même endroit… Ils se sont fait arrosé et la tactique a évoluée).
Ceci dit, durant les trois premiers jours du conflit, la tactique a clairement payée !
Avec les armements tirés à distance de sécurité, ce problème a disparu.
DEAD ZONE
Il me semble que les pilotes Brésiliens qui ont essayés SH18, Gripen et Rafale ont clairement indiqués que le rafale était le plus fuurtif des 3.
Il n’est pas imaginable qu’ils n’aient pas fait ces comparaisons à emport comparable…
top 5 swiss army knives
Hi theгe, I enjoy reading all of your post. I wanted to write a little comment to support
you.
Jacques OZIEL
Hello,
Thanks for your comment.
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Best regards.
Jean Villani
Lol pas meilleur qu’un f16 à vouloir trop casser le rafale tu en deviens ridicule.
Le rafale a prouver ses qualités et ce n’est pas les pilotes français qui le disent mais des pilotes anglais ou américains avant qui ne soient ramené à la réalité commerciale de leur gouvernements.
Le rafale est née dans le mauvais pays sinon il serait l avion du siècle.
No Data
Oui mais s’il est né dans ce pays justement c’est qu’il y a des raisons vous ne croyez pas ? comme un savoir-faire et des compétences qui ne se trouvent pas ailleurs par exemple.
Ben
Peut on suivre une incursion d un chasseur ennemi avec un satellite de renseignement?
Bruno ETCHENIC
Non, ça c’est du domaine de la science fiction pour le moment. On peut imaginer beaucoup de choses à partir des technologies actuelles, mais cela nécessiterai un radar extrêmement puissant, tant en terme de puissance d’emission que de traitement, car, depuis le haut, il devrait traiter systèmatiquement avec le cluter provenant du sol. Depuis une altitude très élevée, il faudrait une puissance importante.
La surveillance infrarouge est compliquée également dans le sens où l’épaisseur de l’atmosphère empêcherait à un si petit signal d’être intercepté. On peut avec une fusée qui dégage une quantité d’énergie incroyable et qui mont à plus haute altitude, mais pas un avion.
Roger
Avec votre commentaire ignorant de la technique du Rafale, je vois bien que vous ne connaissez rien de l’avion de combat moderne ! Il vaudrait mieux que vous vous absteniez de rien commenter des choses qui vous échappent !