Au lendemain d’une décision bien malheureuse pour le team Rafale, Reuteurs, et plusieurs médias anglo saxons indiquent que le Typhoon est désormais exclu de l’appel d’offre actuellement en cours aux émirats arabes unis.
Ce que nous appelons « appel d’offre » n’en est pas réellement un. Il s’agissait plutôt de négociations de gré à gré en vue de l’acquisition de Rafale, dossier sur lequel Paris et Dassault patinent depuis des années.
Le dossier, qui a connu de multiples rebondissements n’est pas une urgence pour Abou Dabi. Le pays dispose en effet de deux chasseurs très modernes, avec les F-16 Block-60 et mirage 2000 -5 Mk2 (ou -9) deux versions les plus modernes de ces deux avions, spécialement étudiées pour eux. Ils ont le temps, ils ont l’argent, et sont donc en position de force dans les négociations.
Le Typhoon avait fait une entrée très remarquée dans ce programme lors du salon de Dubhai en 2011, lorsque les autorités, et le prince héritier avaient indiqués que l’offre française n’était pas compétitive.
Aujourd’hui même, British Aerospace a indiqué, via un communiqué de presse que son offre a été rejeté, sonnant la fin des négociations.
Dans le même temps, le communiqué indique aussi que les négociations concernant la fourniture d’un second lot de Typhoon à l’Arabie Saoudite n’ont toujours pas abouties.
S’il ne faut pas se réjouir du malheur des autres, il est tentant d’imaginer que le dossier des émirats semble donc être sur la bonne voie pour le Rafale.
Et en faisant une petite analogie avec ce qu’il s’est passé au brésil, la rumeur (que l’on sait bien fondée désormais) disant que Dilma Roussef avait indiqué à M. Hollande que le Rafale ne serait pas sélectionnée, a été suivie de l’annonce du vainqueur moins d’une semaine après.
Cette fin d’année risque donc d’être chaude pour l’industrie de l’aviation militaire.