Nous apprenons effectivement dans un court communiqué d’Airbus que l’A350 a validé ses essais sur piste détrempée. Le but de ces essais étant de prouver que l’avion est capable d’opérer depuis un terrain mouillé.
Cette capacité est essentielle notamment pour assurer des décollages et atterrissages avec un temps pluvieux.
Cette étape est l’une des nombreuses nécessaires à la certification de l’avion par les autorités aériennes. Pour ces tests, la piste du centre d’essais d’Istres avait été inondée sur une couche de 22mm de profondeur sur 100mètres de long, l’eau étant maintenu sur la piste par des bouées de plastique.
L’exemplaire MSN004, aux couleurs de la compagnie de lancement, Qatar Airways, a ainsi réalisé des roulages sur cette étendue d’eau à différents paliers de vitesse, démarrant à 60kts (111km/h) et allant jusqu’à 140kts (259 km/h). Certains de ces roulages ont été réalisés en utilisant la « poussée inversée » (on oriente vers l’avant la poussée exercée par un moteur dans le but de ralentir l’avion).
A cette vitesse, les ingénieurs d’Airbus avaient la tâche de vérifier que l’eau ne pénétrait ni dans les moteurs ni dans l’APU (Auxiliary Power Unit – moteur auxiliaire qui produit l’électricité destinée à alimenter différents systèmes de bord).
Les autorités américaines et européennes de certification, l’AESA et la FAA, devrait certifier l’A350 au cours du troisième trimestre 2014 pour une entrée en service par Qatar Airways au cours du quatrième semestre.
Actuellement quatre avions servent aux essais en vol de l’avion, ils ont accumulés environ 1600 heures de vols durant 350vols. Un cinquième avion, viendra compléter la flotte de test dans les semaines à venir. Il sera dédié aux essais aéroportuaires et aux essais vols longs avec passagers.